Proche-Orient, Ukraine-Russie, Venezuela, Péninsule coréenne, Palestine, criminalisation des communistes en Europe de l’Est… : sur le plan international aussi, « Les barricades n’ont que deux côtés » (Elsa Triolet).
Face à l’euro Loi travail XXL imposée brutalement par ordonnances, la blietzkrieg anti sociale de Macron contre les travailleurs en France (APL, CSG, blocage des salaires des fonctionnaires et privatisations…), l’état d’urgence permanent visant le mouvement social, l’offensive impérialiste des Etats Unis avec des guerres plus ou moins ouvertes de la Syrie à la Corée et l’Ukraine en passant par le Venezuela, que faire ? … Georges Gastaud secrétaire national du PRCF a bien voulu répondre aux questions de la rédaction d’Initiative Communiste et proposer des solutions des actions concrètes afin d’agir dès maintenant
En tous domaines, la grande bourgeoisie fédérée par Macron passe à l’offensive contre les travailleurs et la nation :
A propos de Macron faisant des aller retours en jet privé au frais des contribuable et au mépris de l’environnement entre l’Elysée et la très riche ville du Touquet, tout en se faisant photographier en circulant à vélo !
Comment Macron dévoie la générosité des antifascistes pour légitimer la guerre-éclair contre les acquis sociaux. « Un individu constamment placé en situation de double contrainte (double bind) met en danger sa santé mentale ». Donald Laing, psychanalyste anglais.
Une analyse et un appel du secrétariat national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) « A chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre les groupes dirigeants et la masse national-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle ». Antonio Gramsci, fondateur du PC italien, linguiste, résistant antifasciste. « Il ne restait de ce pays que son langage. Un beau langage qui servait à tout. Vous savez, comme on a chez soi une chose précieuse qui est là depuis si longtemps qu’on en use à n’importe quoi, à empêcher la fenêtre de se fermer, et le petit la prend comme une règle pour dessiner, et c’est un presse-papier si commode ! Qui donc se souciait que ce fût un pays, ce pays, et il est indiscutable que c’est un grand progrès que de perdre le sens de la jalousie, cette haine du voisin, cet orgueil de son toit, un grand progrès sur les ténèbres, un grand progrès sur le néant ». Louis Aragon, auteur de La Diane française, animateur des Lettres françaises clandestines
La candidature de François Asselineau aux présidentielles a relancé le débat : faut-il « seulement » sortir de l’UE et se fixer cet objectif limité, « raisonnable » et « réaliste », sans se soucier d’engager la rupture avec le capitalisme ? Faut-il au contraire viser « d’abord » la rupture avec le capitalisme, la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN intervenant chemin faisant et par-dessus le marché (si du reste elle intervient : car cela ne figure pas au menu des « Etats-Unis socialistes d’Europe » chers aux héritiers de Trotski…) ? Ou bien encore, faut-il, comme le propose le PRCF, articuler une stratégie de « Frexit progressiste » d’emblée articulée sur la rupture avec le capitalisme, c’est-à-dire en clair, orientée vers la révolution socialiste ? Et pour cela promouvoir à la fois l’objectif minimal d’une sortie de l’euro/UE/OTAN et l’objectif stratégique de la transformation socialiste de la France en les associant l’un à l’autre par le truchement d’un programme de transition révolutionnaire axé sur la défense de la paix, l’antifascisme, la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie, l’élargissement de la démocratie populaire et la recherche de coopérations internationales élargie à tous les continents ?