« A chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre les groupes dirigeants et la masse nationale-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle ». Antonio Gramsci.
C’est le 31 juillet 1914 qu’un fanatique de droite, motivé par les appels au meurtre de la presse bourgeoise belliciste contre Jaurès, abattit dans le dos le grand tribun populaire[1]. A l’instar de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht, qui refuseront de voter les crédits de guerre en Allemagne, Jaurès représentait en France l’ultime rempart de la paix mondiale. Jaurès assassiné, la voie était dégagée côté français pour que le parti impérialiste polycéphale pût envoyer au carnage des millions de gens du peuple, même s’il faut aussi saluer la longue marche à contre-courant d’intellectuels courageux comme Anatole France[2] (« on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels »), Henri Barbusse ou Romain Rolland[3].
27 juillet 2014 – 800ème anniversaire du Dimanche de Bouvines (victoire de l’armée de Philippe-Auguste, le roi de France allié aux milices communales, sur la coalition de l’Empereur germanique, du roi d’Angleterre, du Comte de Flandres et de plusieurs féodaux « français »).
Euro-fascisation : faire l’autruche ou affronter ? Montée de l’extrême droite, offensive de l’UE totalitaire contre les travailleurs, le philosophe Georges Gastaud livre ci-après une analyse politique fouillée de la situation et des perspectives politiques actuelles, mettant en évidences les dangers de l’euro-fascisation à l’œuvre. Georges Gastaud est également secrétaire national du PRCF
Tenaillée par l’insatiable M.E.D.E.F., écartelée entre l’Europe fédérale en construction et l’euro-régionalisation galopante du territoire national, vidée de son emploi productif par une grande bourgeoisie qui sacrifie l’industrie au tout-financier (cf le comportement de la famille Peugeot), dépouillée de sa protection sociale et de ses services publics issus du C.N.R., agressée jusque dans sa langue par l’invasion du tout-anglais, la France républicaine est menacée de décomposition.
Le programme complet du Conseil National de la Résistance figure dans le livre :" 200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir", (éditions la Brochure, Viktor Dedaj, Maxime Vivas. Préface de Jean-Luc Mélenchon)
Ce 21 janvier 2014 coïncide avec la mort de Lénine. A cette occasion, initiative-communiste.fr publie une première série de citations de ce dirigeant communiste, de cet intellectuel, d’une extraordinaire actualité, accompagnées de quelques commentaires de Georges Gastaud,
Georges Gastaud est auteur de Mondialisation capitaliste et projet communiste (1997), Essai sur la renaissance communiste (2001), Sagesse de la révolution (2010) et Patriotisme et internationalisme.
Notre pays est entré dans la zone des tempêtes : à n’en pas douter, l’an 2014 sera rude pour Marianne, c’est-à-dire pour l’idéal d’une République sociale, souveraine, laïque, démocratique, une et indivisible forgé par la Révolution française, relancé par la Commune et refondé par la Résistance antifasciste. Face à la contre-révolution française qui monte sous diverses formes, chacun sent bien que soutenir Hollande, l’actuel pilote discrédité du Parti Maastrichtien Unique (formé du PS et de l’UMP) qui conduit la désintégration euro-libérale de la République, ou que rallier l’alliance bleue-brune-bleue marine qui agrège souplement les ultras débridés de l’UM’ Pen, équivaut pour notre peuple à choisir le « genre de mort » mâtiné de déchéance qui viendrait rapidement clore l’histoire multiséculaire de notre pays.