Harmonisation sociale
Harlem Désir répond à Laurent Fabius
Publié sur www.ouidegauche.com
Gerard Filoche refute toutes les assertions incroyables d'Harlem Désir
HD Laurent Fabius affirme que le traité constitutionnel « empêcherait désormais toute harmonisation sociale » en Europe. A l'appui de sa thèse, il cite dans l'article III-210 du traité, une formule sortie de son contexte, au sujet des mesures que peut établir la loi européenne : « à l'exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ».
GF Il a raison !
HD 1. Cet article n'est pas nouveau et n'est que la reprise de l'article 137 des traités en vigueur.
GF Ce n'est pas parce qu'il est ancien qu'il est défendable ou excusable. Il porte sur l'essentiel. Oui ou non, doit-on harmoniser par la loi et par le haut, selon le principe de faveur, le droit social !
HD 2. Si cet article empêchait toute harmonisation sociale, on ne comprend pas comment ont pu être adoptées (…)Lire la suite »
Meeting Samedi 14 mai, 21h
Centre du Bois du Lys, à Dammarie-les-Lys
Avec Marc Dolez, Gérard Filoche, Jacques Généreux
Le NON SOCIALISTE est celui des milliers de militants socialistes qui continuent à titre personnel leur combat contre une Constitution qui leur paraît en totale contradiction avec le projet européen du Parti socialiste et les engagements pris devant les Français, en juin 2004, durant la campagne des élections européennes.
En conscience, ils ne peuvent que dire NON à un texte qui tourne le dos aux valeurs fondamentales du Socialisme et menace gravement la République, NON à une Constitution qui réduit l'Europe à une zone de libre-échange inféodée à l'OTAN et la condamne à l'impuissance politique.
Trois militants socialistes de longue date, aux parcours personnels et politiques bien différents, ont décidé de mener campagne ensemble pour expliquer leurs raisons de dire NON et de refuser une Europe libérale qui va à l'encontre de l'Europe politique et sociale, (…)Lire la suite »
Ce compte-rendu de 42 réunions qui ont déjà concerné plus de 10 000 personnes en trente jours, dans 32 départements, n'est pas exhaustif, il y manque quelques réunions conduites de-ci de-là par l'un ou l'autre des membres du trio.
Mais voilà en tous les cas, pour toutes et tous, et pour la presse qui nationalement n'en a, bien sûr, pas dit un mot, un résumé (à paraître dans D&S n°124 d'avril-mai) de ce premier mois de travail militant en faveur du « non socialiste » de Marc Dolez, Gérard Filoche, Jacques Généreux.
Ils ont commencé ce tour de France, à la Rochelle le 29 mars, ils finiront le 25 mai à Strasbourg. Probablement ils auront fait 80 réunions presque toujours ensemble et parfois séparément, traversé 20 régions en dix semaines.
Au fur et à mesure que les jours s'écoulent, il y a davantage d'échos, de participation, de messages de soutien politique, fraternels, financiers...
Nous tenons à disposition sur nos sites respectifs, les détails, les photos des salles (…)Lire la suite »
Elite du non, peur de l'Union
Par Alain Lipietz , Libération, 18 avril 2005.
www.liberation.fr/page.php ?Article=290250&AG
Élite du « Oui », peur du peuple
Le Oui bloquerait l'Europe sociale
24 avril 2005 ( Réponse non publiée par Libération...)
C'est en 1986, lors de la signature de l'Acte Unique européen et l'instauration de la libre circulation des capitaux que les Français ont entendu pour la première fois cette chanson appelée à devenir un tube : « C'est vrai, ce traité ne se préoccupe que d'économie mais la prochaine fois ce sera le tour de l'Europe politique et sociale ». La chanson est devenue un tube dès le référendum sur la ratification du traité de Maastricht en 1991, un refrain lors de la signature du traité d'Amsterdam en 1997 et une scie lors de l'adoption du traité de Nice en 2001. Avec un gros « couac » à Barcelone en mars 2002 quand les deux candidats de gauche et de droite signaient la même attaque contre les retraites.
Et aujourd'hui, les (…)Lire la suite »
Offensive du "oui" ? ? ?
Raffarin obligé de reconnaître qu'il a menti sur la baisse du chômage !
Un dirigeant de gauche accuse la majorité de la gauche de faire le travail de Le Pen...
Oui, il y a un lien étroit entre le texte et le contexte, oui, derrière le projet de constitution, c'est la politique libérale de Chirac et Raffarin qui est en jeu !
Nul ne peut et ne pourra déconnecter la défense de l'Europe du combat contre le chômage, les inégalités, les délocalisations, le dumping social.
Il faut sauver l'Europe de cette consitution, ce sera la fierté de la France et des salariés français que d'y parvenir.
La France ne sera pas isolée mais courtisée, les peuples, jusque là non consultés, nous applaudiront et suivront notre exemple !
Si les "ouiistes" veulent gagner qu'ils commencent par amender la Constitution de tous ses articles anti sociaux, qui interdisent l'harmonisation par le haut des droits sociaux, qu'ils commencent par interdire les articles qui permettent la (…)Lire la suite »
C'est quand même inouï, inespéré, superbe, l'aveu que nous fait Raffarin : surtout ne confondez pas la politique que je mène avec la Constitution européenne ; ma politique est calamiteuse mais la Constitution est merveilleuse.
Je ne tiendrai aucune des promesses que j'avais faites. Je le reconnais humblement. Mais croyez-moi sur parole, la Constitution, elle, tiendra toutes ses promesses. C'est moi qui vous le dit et vous savez combien mes promesses sont fiables !
J'ai échoué dans la lutte contre le chômage. Mais la Constitution, elle, réussira.
J'ai échoué dans mon combat pour relancer la croissance. Mais la Constitution, elle, réussira, grâce à la Banque Centrale Européenne, à l'euro fort et au pacte de stabilité.
J'ai mis à mal vos retraites et votre assurance-maladie. Mais la Constitution, elle, garantira votre protection sociale. C'est inscrit, noir sur blanc, dans la Charte des droits fondamentaux.
Je me suis acharné à augmenter votre temps de travail, à faciliter (…)Lire la suite »
lundi 4 avril 2005
– Lire l' article : « Et si la France dit non au référendum », par Bernard POIGNANT, mardi 22 mars 2005
www.liberation.fr/page.php ?Article=284088&AG
1- « Ce vote n'interrompt pas le processus de ratification dans les autres pays »
Il n'est pas possible d'affirmer comme le suggère Bernard Poignant que la Constitution européenne pourrait être considérée comme ratifiée et avoir une existence juridique, sans la ratification de la France et donc une majorité de Oui au référendum du 29 mai.
L'article IV-447 alinéa 2 du projet de Constitution ne comporte aucune ambiguïté à ce sujet : « Le présent traité entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les instruments de ratification aient été déposés ».
L'important c'est le mot « tous ». La Constitution européenne ne pourra entrer en vigueur que si « tous » les pays de l'Union européenne ont déposé leurs « instruments de ratification ».
Mais, ces « instruments de ratification » ne pourront (…)Lire la suite »
Le précédent de la « directive portuaire »
jeudi 24 mars 2005.
Le recul de la Commission sur la directive Bolkestein est un simple recul temporaire, tactique, pour essayer de faire gagner le « oui » au référendum français du 29 mai.
La Commission et le Parlement auront ensuite tout le temps d'adopter l'entièreté de cette directive.
Le précédent de la directive portuaire doit nous servir de leçon : elle indique clairement ce qui nous attend en cas de victoire du « oui ».
« La directive sur les ports reste à quai » avait pu titrer Libération après le désaveu, en novembre 2003, de la Commissaire européenne aux transports, Loyola de Palacio, par le Parlement européen.
Le Parlement européen avait, en effet, refusé d'adopter son projet de libéralisation des services portuaires. Ce projet avait pourtant déjà été adopté par le Conseil des ministres. Il prévoyait d"ouvrir à la concurrence les services portuaires (manutention, pilotage, remorquage, amarrage...). C'était dans (…)Lire la suite »
La plus grande fierté des français et de la France, ce serait de sauver l'Europe de cette constitution antisociale !
51 % pour le "non", c'est un premier indice, encore fragile mais encourageant
Il faut, on peut, on doit consolider cette montée du "non"
Si le non" gagne, il faudra entendre notre volonté d'Europe sociale !
Des dizaines de millions de salariés européens nous diront "bravo les salariés français !" Vous nous sauvez de ce texte archi libéral
sur lequel on n'a pas été consultés
Tous les libéraux tremblent et c'est bon signe ! Chirac a peur du "non" et du mouvement du 10 mars : il a ouvert les discussions pour les salaires.
Il n'a ouvert la discussion qu'à 1 %. Dans le privé, il ne propose qu'un lointain et aléatoire "intéressement" . Il va falloir plus !
Mais si on veut 2 % et plus, dans le privé comme dans le public, il faut continuer : pas de meilleur moyen que de donner plus de force au "non" et au mouvement social
Devant (…)Lire la suite »
Bolkestein est fondé juridiquement dans le projet de constitution...
Ce sont les mêmes hommes, la même commission, qui, à la même date, en mars 2004, ont donné le coup d'envoi à la constitution et à la directive Bolskestein. Chirac, Barnier, Lamy, entre autres étaient d'accord.
Le même arbre ne donne pas des cerises au printemps et des pommes en automne...
Ils feignent aujourd'hui de dissocier Bolkestein et la constitution, mais ils mentent et c'est seulement par peur du "non" .
La peur du "non" est d'ailleurs vraiment une bonne chose, car, alliée au mouvement social, elle fait augmenter les salaires, Raffarin lâche du lest. La peur du "non" chez Chirac est une alliée des manifestants du 10 mars...
Le "non" est l'allié des salariés.
Une fois qu'ils vous auront "eu" pour le "oui" , ils feront passer Bolkestein et bien d'autres choses encore. Chirac passera plus à l'aise ses deux dernières années, évoquant une (…)Lire la suite »