31 octobre 2006.
Travailler plus, gagnez moins disent Ump et Medef !
L'Ump se mobilise pour tenter, par un "cavalier" parlementaire, par la loi, de s'en prendre aux salaires de 800 000 salariés de la restauration après une décision pourtant justifiée du Conseil d ¹état.
Oh quel scandale : toute la presse en parle, les dossiers sérieux du Monde et moins sérieux des médias éphémères, se penchent sur la « menace » des 35 h dans la restauration.
En fait de quoi s'agit il ? Les 600 000 salariés de la restauration des
entreprises de moins de 20 salariés qui travaillent, en fait, plus prés de
60 h par semaine que de 35 h, risquent, suite à une décision du conseil
d'état de percevoir dorénavant des heures majorées de 10 % entre 35 et 39 h. Une toute petite hausse de salaire, si elle est respectée, égale à 24' par semaine.
Pour ces petits salaires (généralement diminués d'avantages en nature, donc inférieurs au Smic) il s'agit d'une hausse minime, hyper méritée, pour eux,
qui (…)Lire la suite »
Personne n'en parle... mais
...tout cela est expliqué, comme nulle part ailleurs dans le livre de Gérard Filoche :
"La vie, la santé, l'amour sont précaires... Pourquoi le travail ne le serait-il pas ?"
"La vie, la santé, l'amour sont précaires... Pourquoi le travail ne le serait-il pas ?"
"Le contrat doit il se substituer à la loi" ? Ce débat est dans le dernier livre de Gérard Filoche.
19 octobre 2006.
« Le contrat se substituera à la loi » annonce catégoriquement
Ségolène Royal à la télévision. Chirac a fait le même discours au Conseil
économique et social. Mme Parisot plaide encore plus fortement dans le même
sens. Et M. Sarkozy aussi, dans ses récents discours d'Agen et de Périgueux.
Voilà qui semble faire un nouveau mais dangereux - consensus entre la
droite et gauche. Le Medef est ravi, lui qui veut chercher, d' avance, à
paralyser une future éventuelle majorité parlementaire de gauche pour
qu'elle ne puisse pas légiférer (…)Lire la suite »
Vérités et mensonges sur les régimes spéciaux, par Yves Housson, octobre 2007.
16 septembre 2006.
Les régimes spéciaux de retraites (salariés de la SNCF, de la RATP,
d'EDF-GDF) se retrouvent confrontés à un véritable tir de barrage.
François Fillon affirme qu'il faudra réformer ces régimes de retraite « dès
le début de la prochaine législature ». Pour la Cour des comptes, il faut
leur imposer « les principes prévus par la loi de 2003 ». Pire, ils sont
défendus par de Villepin. Le promoteur du CNE et du CPE appelle, en effet, «
à ne pas monter certains Français contre d'autres » !
Querelle tactique et accord sur le fond
L'opposition entre Fillon et de Villepin relève de la tactique politicienne.
Fillon veut embarrasser de Villepin au moment du débat sur la fusion
Suez-GDF. De Villepin ne veut surtout pas que de l ¹huile soit jetée sur le
feu.
Mais, sur le fond, il n'y a aucune illusion à se faire : si la droite gagne
les élections en 2007 (quel que soit (…)Lire la suite »
Mardi 12 septembre 2006.
Un autre monde contre le fanatisme du marché.
Étonnante émission que celle de France inter ce matin, où le prix Nobel américain énonce tranquillement qu'il faut garder Edf Gdf publics, ne pas laisser l'idéologie libérale l'emporter, que nous avons la chance en France, d'avoir un fort secteur public...
Dans la foulée, il explique qu'aux Usa, il y aprotectionnisme et endettement, intervention hypocrite de l'état (acier, armement coton pétrole) que l'électricité ne fonctionne pas, qu'il faut un équilibre entre capitalisme privé et services publics, que la mondialisation pourrait être autre et humaine, qu'en Uruguay des décisions ont été prises par l'Omc sur les médicaments qui ont fait des millions de morts en Afrique, qui explique les menaces du capitalisme financier sur l'état du monde, critique le Fmi, souligne que les Usa exigent des autres qu'ils ne vivent pas au dessus de leurs moyens, mais qu'ils le font pour eux-mêmes.
L'américain moyen s'en (…)Lire la suite »
[ Plusieurs millions de salariés et de jeunes, en s'opposant de toutes leurs forces, pendant deux mois, au Cpe, ont sauvé, en même temps et sans le savoir, l'essentiel du Code du travail. ]
29 août 2006.
C'est dans l'article 35 du « projet de loi pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié" qu'il est demandé au Parlement une nouvelle « habilitation » et donc un nouveau délai de neuf mois pour le travail de « recodification » du Code du travail qui a été intié le 16 février 2005 par gérard Larcher, poursuivi par M. de Villepin avec les ordonnances du 4 août 2005, et qui devait donner lieu à ratification par ordonnances au parlement, en mai juin 2006 puis en octobre.
En gagnant contre le Cpe, jeunes et salariés ont fait reculer les projets de destruction de tout le Code du travail.
La rédaction du projet aurait été achevée dans le délai imparti par le législateur, cependant, ce délai n'a pas été suffisant pour permettre l'examen du projet par la (…)Lire la suite »
Le 4 août c'était la date de l'abolition des privilèges, aujourd'hui, on veut nous le présenter comme la date anniversaire de la restauration du privilège de pouvoir licencier sans motif.
On nous abreuve d'une prétendue « polémique » pour ou contre les bienfaits du Cne, ce « contrat nouvelle embauche » institué sans concertation par ordonnance, c'est-à -dire par un coup de force du ministre Villepin en plein été 2005.
On cherche à nous faire participer à un « débat » sur l'intérêt d'un tel Cne qui se serait, paraît-il, « installé » dans le paysage (sic, France inter). Mais ce dont il s'agit, c'est d'un recul des droits de l'homme et du travail en même temps.
Le Cne, c'est la pire atteinte que l'on puisse faire à un salarié : l'atteinte à sa dignité ! On peut le « virer » à nouveau du jour au lendemain sans motif : c'est le retour au XIX° siècle, à Zola, le porion peut « virer » le mineur Lantier, le réduire à la mendicité, sans même que le patron lui jette un regard. Et l'on (…)Lire la suite »
Ce que cache la baisse des impôts de Sarkozy, par Laurent Mann.
Le Smic brut mensuel à 1254 euros le 1er juillet 2006 .... et selon le "projet" Ps à 1 500 € en 2012 ?
Lundi 26 juin 2006.
L'actualité immédiate permet de mesurer la portée exacte de la proposition du projet du Parti Socialiste d'un Smic brut mensuel à 1 500 euros en 2012.
En effet, la loi qui fixe les modalités de revalorisation du Smic tient compte de 2 paramètres : L'inflation La moitié du gain de pouvoir d'achat annuel du salaire ouvrier
L'addition de ces deux paramètres signifie une augmentation automatique du Smic de 2,6 % à 3 % du Smic chaque année, soit, en moyenne 2,8 % comme cette année.
Avec le très léger « coup de pouce » (+ 0,25 %) donné par le gouvernement de Droite, le Smic brut s'élèvera à 1 254 € au 1er juillet 2006.
Avec une augmentation automatique moyenne de 2,8 %, l'application stricte de la loi aboutirait à un Smic brut de 1 479 € en 2012.
La revalorisation du Smic (…)Lire la suite »
7 juin 2006
Bref compte rendu du BN du PS du 6 juin 2006.
Le Bn s'est tenu de 16 h à 1 h 30 du matin.
Nous y étions invités, Marc Dolez et Gérard Filoche pour défendre notre point de vue.
Dés le début François Hollande a voulu interdire Marc Dolez de parole. Présent oui... Mais sans droit d'expression.
Personne ne s'est opposé à cet interdit, personne.
Il a fallu attendre une vingtaine de minutes pour que lors de son tour de parole, Dsk en profite pour préciser que si nous étions invités nous devions pouvoir parler.
Cela a fait reculer François Hollande qui nous alors laissé parler ensuite.
Ce que Marc Dolez a fait en expliquant le sens de notre démarche, un "contre projet" , mais puisque il nous était refusé de le soumettre au vote des militants, nous avions fait dix amendements.
François Hollande a dit "pas de contre projet".
Personne n'a rien dit.
Ensuite on est passé à l'examen des 34 pages du projet une à une. Nous découvrions le projet au (…)Lire la suite »
6 juin 2006.
Parce que 97 % des entreprises ont moins de 50 salariés
Parce que un salarié sur deux travaille dans ces entreprises-là (8 millions)
Parce que c'est là que les salaires sont les plus bas, les durées du travail les plus longues, les accidents du travail les plus nombreux, les maladies professionnelles les plus fréquentes, les conditions de travail les plus dures, le taux de temps partiel le plus élevé, il n'y a pas de délégués du personnel, pas de syndicats, le droit du travail est réduit au Moyen Age... c'est là que le nombre d'heures supplémentaires est le plus important.
Or, c'est là , dans les entreprises de moins de 20 salariés, dans un périmètre qui concerne 5 millions de salariés, que la deuxième loi Aubry a ouvert le plus de « souplesses » (comme s'il en était besoin...) et que les heures supplémentaires entre 35 et 39 h n'ont été majorées qu'à 10 % !
Les employeurs ont maintenu leurs salariés à 39 h payées 39 h 24'
Cela devait s'arrêter le 1er (…)Lire la suite »
Le Courrier de Genève, mercredi 5 avril 2006.
France - Espérant le retrait total de la loi sur « l'égalité des chances », les jeunes Français mobilisés depuis deux mois contre le CPE sont plus que jamais déterminés à poursuivre.
– Lire l' article : www.lecourrier.ch
– Et aussi sur Le Courrier :
« Les patrons réclament un nouveau droit de licenciement », interview de Gérard Filoche. www.lecourrier.ch
CPE-CNE. La lutte des étudiants pourrait s'avérer prophétique, par William Pfaff - International Herald Tribune.
A LIRE : Retrait du CPE/CNE = défense du CDI et reconquête d'un droit protecteur des salariés, par CGT - Inspecteurs du Travail.
CPE : faire regretter son obstination à Villepin , par Convergences Révolutionnaires.
Témoignages Contrat Nouvelle Embauche.
CPE : Dix arguments de M. de Villepin et dix réponses, par Gérard Filoche.
CPE : Jeunesse Militante, par Antonio Molfese.Lire la suite »