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Auteur : Gérard FILOCHE

Répartissez la cagnotte privée ! par Gérard Filoche.

Gérard FILOCHE
Jamais la France n'a été aussi riche !Sortez la crise de votre tête, on n'est pas sur « le déclin », jamais on a tant produit...... et jamais ils n'ont tant distribué à leurs actionnaires Augmentez les salaires tout de suite 21 février 2005 Ah que n'avons-nous pas entendu en l'an 2000 contre la « cagnotte publique » du gouvernement de Lionel Jospin ! Pendant des jours et des jours, tous les médias s'en étaient emparés pour essayer de mettre en cause l'impôt républicain. Et voilà que des dizaines de milliers d'euros, des centaines de milliards de francs, sont révélés et apparaissent en ce début d'année 2005, dans les caisses des multinationales et grandes entreprises nationales françaises. Une immense cagnotte privée sans précédent... une croissance mondiale à plus de 8 %... 85 milliards de dollars pour les pétroliers, dont 9 Mds en 2003, 9,5 mds en 2004 (15 Mds prévus en 2005) pour la seule entreprise Total (l'entreprise qui pollue, et qui licencie...). La (…) Lire la suite »

Les 35 h, c’est pas fini... par Gérard Filoche et Sylvain Chicote.

Gérard FILOCHE
Ils contournent la durée légale sans oser la remettre totalement en cause... samedi 5 février 2005. Le gouvernement Raffarin par décrets et par la loi, donne de plus en plus de coups contre la durée légale du travail à 35 h : – en déconnectant les aides massives aux entreprises de la mise en oeuvre réduction du temps de travail ce qui permet aux entreprises de rester à 39 heures ou d'y revenir tout en continuant à encaisser des exonérations à hauteur de 20 milliards d'euros (c'est à dire 6 % de la masse salariale nationale, une paille ! !). – en augmentant le contingent d'heures supplémentaires à 220 h, (227 en réalité avec la suppression d'un jour férié, ce qui revient à faire travailler certains salariés 14 mois en 11, en admettant qu'ils prennent quand même un mois de congé ; ce qui revient aussi à diminuer la majoration des heures supplémentaires qui, jusque là , était au moins de 125 % à 150 % au delà de 130 h). – en diminuant les majorations des heures (…) Lire la suite »

Pourquoi la loi Larcher contre les 35 heures abaisse les salaires.

Gérard FILOCHE
En fait la loi Larcher contre les 35 h = baisse des salaires, pourquoi ? 1°) Contrairement à ce que prétend le gouvernement, allonger le contingent annuel d'heures supplémentaires, c'est baisser les salaires de ceux qui feront ces heures supp'. En effet, lorsque le contingent annuel était de 130 h, chacune des heures en sus du contingent étaient majorées de 100 % (en plus des 25 % et 50 % de majoration hebdomadaire) Après la loi Larcher, la majoration de 100 % ne surviendra qu'après la 220 ° heure. Donc toutes les heures faites entre 130 h et 220 sont diminuées de 100% de la majoration en usage. 2°) En autorisant le rachat d'heures versées au compte épargne-temps, (CET) le gouvernement permet de remettre en cause les congés payés, cela nuit à la santé et à l'emploi. Pire : ces heures rachetées le seront au taux en usage, pas au taux des heures supplémentaires, elles ne seront pas majorées, d'où une deuxième baisse de salaire pour ceux qui seront contraints de subir ce (…) Lire la suite »

35 h, RTT, CET, Code du travail : le gouvernement gave le MEDEF.

Gérard FILOCHE
CNE - Sarkozy ? Girouette ou dissimulateur ? par Gérard Filoche. Le coup de Trafalgar caché contre le Code du travail et le programme de Sarkozy, par Matti Altonen, décembre 2006. Raffarin et les 35 h... Bluff, mensonge, maquillage de la réalité, masque, tromperie, quel mot choisir ? Il s'agit de faire travailler les salariés plus en gagnant moins ! Aucun salarié de ce pays n'a le choix de son temps de travail, tous ceux qui disent le contraire sont soit des menteurs soit des ignorants : Tout salarié est « subordonné » : c'est son employeur et son employeur seul qui décide de son temps de travail. Ce qui caractérise un contrat de travail est un lien de « subordination » dans le Code. C'est LE droit existant. Le reste est affabulation. Seul l'employeur décide de la naissance du contrat, de l'exécution du contrat et de la fin du contrat. C'est lui qui décide de vous embaucher au choix, a temps partiel, a temps plein, et de vous faire faire ou non des heures (…) Lire la suite »

Deux inspecteurs du travail abattus comme des chiens.

Gérard FILOCHE
... Et on plaint le pauvre fermier ? 3 septembre 2004 La façon dont le sujet est traité comme un fait divers fait mal au coeur. La presse ne cherche pas a expliquer comment cela a pu être possible. Comment et pourquoi le cerveau dérangé d'un patron qui fraude, exploite honteusement des pauvres "saisonniers "au noir", ne les déclare pas, peut être amené a assassiner deux agents de contrôle chargés de faire respecter les lois de la République, le Code du travail... Sans doute que le Medef voulant supprimer, comme il le dit, dans son université d'été, le Code du travail, finit par conditionner les esprits, pour banaliser ainsi, au rang de "faits divers", un crime sans précédent ! C'est la première fois dans l'histoire que le fanatisme libéral, anti-règle, anti-loi, anti-droit des salariés, aboutit à ce que deux inspecteurs du travail soient abattus comme des chiens, l'un de face, au fusil, l'autre, une jeune femme de 40 ans, de dos alors qu'elle tentait de s'enfuir... (…) Lire la suite »
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Augmentation du Smic : Raffarin, Borloo, trompe l’oeil.

Gérard FILOCHE
Le Parti Socialiste et le Smic à 1500 € en ...2012, par Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche, juin 2006. 20 août 2004 Il y avait 6 Smic depuis l'an 1998. C'était le résultat d'un système complexe (et non justifié) d'aides à la mise en place des 35 h du temps de Martine Aubry. Ces 6 Smic concernaient inégalement les salariés : 20 % d'entre eux étaient "en retard" par rapport au Smic officiel, et le taux de leur Smic était étalé pour ces 20 % de Smicards de 1 à 5... à cause d'un différentiel dit "garantie mensuelle de rémunération" qui complétait le Smic, année après année, depuis 1998. Sans omettre de préciser que nombreux furent les salariés à rester aux 39 h avec 4 heures supplémentaires permanentes et rarement payées de façon majorées (celles-ci sont pourtant censées être "imprévisibles" et "ponctuelles" d'après un accord interprofessionnel d'octobre 1995, signé par le patronat lui-même). Il était déjà prévu depuis la deuxième loi Aubry elle-même de supprimer ces 6 (…) Lire la suite »

Le hold-up de Bosch, par Gérard Filoche.

Gérard FILOCHE
Des bandits de grand chemin... C'est ainsi que l'on nomme ceux qui vous détroussent au coin d'une rue, en vous mettant un pistolet sur la tempe. Le Drh de Bosch Vénissieux a menacé de fermer un site où travaillaient 820 salariés qui vient de faire 1,1 milliard de bénéfices et où il envisageait d'investir 12 millions d'euros dans une ligne de montage d'une nouvelle pompe à injection diesel. Fabriquer cette pompe sur place évitait les frais toujours lourds et aléatoires d'une délocalisation en Tchéquie ou en Italie du sud : mais qu'importe, Luc Hervé, Drh de Bosch France a osé menacer de fermer l'entreprise pour mieux imposer 12 % de baisse du « coût du travail ». Bosch, le premier équipementier automobile mondial, n'est pas une entreprise en difficulté ! A Vénissieux il y a beaucoup de travail, il faut savoir qu'il y a actuellement près de 100 intérimaires ! Mais les actionnaires en voulaient toujours plus. D'où ce hold up anti-salariés. Pour cela, contre l'avis des autres (…) Lire la suite »

Sarkozy : ses arguments contre les 35 h sont indigents. Au fait connaît-il le droit du travail ? par Gérard Filoche.

Gérard FILOCHE
Les propos de Sarkozy sur les 35 h sont incohérents : Tous les arguments ci-dessous sont tirés de l'interview de Nicolas Sarkozy dans Le Monde daté des 11 et 12 juillet 2004 Chacun de ses arguments contre les 35 h est indigent. Y répondre est oeuvre de salubrité publique. "L'insuffisance du pouvoir d'achat des salariés et notamment des plus modestes" Alors, ça c'est bien la seule chose qui soit vraie, la question centrale c'est celle des salaires, ils sont trop bas dans notre pays. Mais ce n'est pas à cause des 35 h. Les profits ont pris 10 points au détriment des salaires depuis 20 ans. Il faut rendre les gains de productivité à nos salariés, aux plus "modestes", comme aux autres, car ce sont eux qui produisent le plus au monde - même en 35 h pour la minorité d'entre eux qui ont eu la chance de bénéficier en pratique de cette durée du travail - et qui ne reçoivent pas la part qu'ils méritent en retour. Le salaire médian est en dessous de 9000 F ou 1400 euros. Les (…) Lire la suite »

Plan Borloo : une esbroufe de plus, par Gérard Filoche.

Gérard FILOCHE
Non à l'esbroufe du plan Borloo sur l'emploi et le logement ! Non à des baisses de salaires par non-paiement des heures supplémentaires (Sarkozy) « Pas assez d'heures travaillées » dit, pendant ce temps-là , Raffarin ? Jean-Pierre Raffarin a réaffirmé mercredi 30 juin que la France devait "augmenter le nombre total d'heures travaillées" et que des "discussions" devaient être engagées pour « assouplir le dispositif des 35 heures » devant les présidents du Medef Ernest-Antoine Seillière, de la CGPME Jean-François Roubaud et des centaines de patrons de PME. "Cela veut dire deux choses : d'une part plus de Français au travail, c'est-à -dire moins de chômeurs, une action contre le chômage d'où le plan de cohésion sociale", a-t-il dit. "Cela veut dire aussi que nous puissions engager des discussions, notamment à partir du rapport de la mission parlementaire que présidait Patrick Ollier avec Hervé Novelli, avec l'ensemble des partenaires sociaux, pour que le contrat puisse (…) Lire la suite »

S.O.S. Sécu ! par Gérard Filoche.

Gérard FILOCHE
La guerre pour et contre la Sécu a commencé ! 17 mai 2004 Lors de son récent voyage aux Etats-unis, M. Sarkozy déclarait, en substance, au cours d'un banquet : « Ici aux USA on a la culture de la réussite, en France quand on subit un échec on perçoit une allocation ». Ne nous y trompons pas ! Aidé sans doute par l'atmosphère du banquet auquel il participait, M. Sarkozy avait alors le mérite d'exprimer tout haut ce que les libéraux pensent tout bas : pas de pitié pour les « perdants » ! Le sort réservé aux intermittents du spectacle comme, dans un premier temps, aux « recalculés » de l'UNEDIC, la réduction de l'aide médicale d'Etat qui laissera sans soins des milliers de sans-papiers, la transformation du RMI en RMA indique concrètement que la société américaine est bien le modèle de la droite française. L'assurance maladie américaine : la jungle pour des millions d'Américains Il fallait quand même beaucoup de présomption pour aller aux USA dénigrer notre système de (…) Lire la suite »