UKI GONI, journaliste argentin, fils d’un diplomate argentin posté à Berlin dans les années 1930, s’acharne à expliquer tout cela depuis 1998, avec archives d’époque, dans ses livres, dans toutes les langues, sauf en français puisqu’il n’est pas traduit en français. et sur tous les médias- travaux de plus de 8 ans et documentation gigantesque désormais disponible aux chercheurs au United States Holocaust Memorial Museum, Washington DC, microfilmée et numérisée.
http://www.ukinet.com/collection/index.htm
Son site www.ukinet.com, Un homme formidable.
Je trouve Steinacher, écoeurant, y compris dans les deux conférences que j’ai vu de lui- dont une tenue au National WW2 Museum, _d’autres vidéos sont sur son site ou sur youtube : Après une introduction patriotico-étasunienne du National museum des plus déplacée sachant que les USA sont les organisateurs et financiers de cette opération de sauvetage-recyclage des nazis, oustachis, collaborationnistes criminels contre l’Humanité, avec totale impunité, l’historien explique cette "soudaine clairvoyance internationale". Il est pénible qu’ il ne cesse de lier le sort des bourreaux aux victimes. Et excuse la Croix-Rouge, le Vatican, omettant les USA (et alliés européens sous chantage), excusant les fascistes, en ne cessant de mettre lourdement en garde sur l’époque guerre froide, oubliant que des rouges ont fait partie des victimes _mais les barbares de l’Est sont-ils des Hommes ?_ et que d’autres victimes ont "suivies", sud américaines et européennes pour la seconde vie du nazisme. De plus, il attaque bassement Wiesenthal, dont le récit fantaisiste-en la matière- a inspiré au journaliste britannique K. Forsyth cette légende : le "Dossier Odessa", totalement bidon (Filière SS) mais utile aux états de l’époque dont Israel et aux Juifs survivants. Recension-interview de son livre sur http://www.newstatesman.com/books/2011/06/war-criminals-german-nazis#reader-comments par David Cesarani où il étale sans cesse son admiration pour les nazis, et son ignorance crasse de l’Europe en guerre. Tu parles d’un historien, histoire sous influence ?.
Biblio :
Rolf Hochhuth, Le Vicaire, Éditions du Seuil, 1963,
Uki Goñi, The Real Odessa, London-New York, Granta Books, 2002.
La auténtica Odessa, Barcelona-Buenos Aires, Paidós, 2002.
Operazione Odessa, Milano, Garzanti Libri, 2003.
A verdadeira Odessa, Rio de Janeiro, Editorial Record, 2004.
Odessa : Die Wahre Geschichte, Hamburg-Berlin, Assoziation-A, 2006.
Resnicna Odessa, Eslovenia, Ciceron, 2006.
La auténtica Odessa : Edición 2008 , Buenos Aires, Area Paidós, 2008.
Mark Aarons et John Loftus, Des nazis au Vatican, Paris, O. Orban, 1992.
Werner Brockdorff, Flucht vor Nürnberg. Pläne und Organisation der Fluchtwege der N-S Prominenz im "Römischen Weg" , Verlag Welsermühl, Munich-Wels, 1969.
Gordon Zahn, German Catholics and Hitler’s wars, New York, Sheed and Ward, 1962.
Saül Friedlander, Pie XII et le IIIème Reich, Paris, Éditions du Seuil, 1964, réédité en 2010
Jacques Nobécourt, "Le Vicaire" et l’histoire, Paris, Le Seuil, 1964.
Gunther Lewy, The Catholic Church and Nazi Germany, London, Weidenfeld et Nicolson, 1964.
Luc Van Dongen, Un purgatoire très discret. La transition « helvétique » d’anciens nazis, fascistes et collaborateurs après 1945, Paris, Perrin, 2008.
Annie Lacroix-Riz, Le Vatican, l’Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre Froide (1914-1955), Paris, Armand Colin, coll. « Références » Histoire, 1996, 540 p., puis édition complétée et révisée, 2010, 720 p. www.historiographie.info