« Si un peuple sort pour manifester au milieu d’une pandémie, c’est parce que le gouvernement est plus dangereux que le virus. » Sous cette forme ou sous une autre, ce slogan figurait sur d’innombrables pancartes, panneaux et banderoles quand, le 28 avril, dans les rues de Bogotá, Cali, Medellín, Pereira, Manizales, Neiva ou Pasto, des flots de manifestants ont commencé à se déverser.
Le ministre de l’Intérieur n’est pas devant, mais derrière. Il court après les policiers. Il se tait lorsqu’une députée est jetée à terre. Et il laisse la police à une forme d’autogestion chaotique, entre syndicats, hiérarchie, préfecture. Cette désertion du politique, c’est un symptôme. D’une « classe dirigeante » impuissante à « diriger », qui ne fait plus que « dominer ».
Vanessa Codaccioni : « L’État nous pousse à agir comme la police »
Promouvoir la surveillance de tous par tous. Voilà ce que veut l’État, comme l’explique Vanessa Codaccioni dans son dernier ouvrage, « La société de vigilance ». Et en plus d’appeler les citoyens à la délation, il les surveille toujours plus en renforçant les pouvoirs de la police, comme l’illustre la loi de « sécurité globale ».
Suite à une récente vague d'exécutions et d'arrestations massives, lancée depuis décembre 2020, par le régime iranien, vingt-quatre membres du Parlement européen ont cosigné une déclaration rédigée à l'initiative des Amis d'un Iran libre (FoFI) du Parlement européen.
L'état espagnol est une dictature franquiste depuis 1939, avec ravalement de façade par la constitution de 1978. A l'époque tout a changer pour que rien ne change et ceux qui dénonçait l'arnaque finissaient emprisonnés, torturés, assassinés, leurs partis politiques dissouts, leur journaux fermés comme Egin, etc. Ces dernières années suite à l'approbation de la “ ley mordaza ” (une sorte de loi Avia espagnole) beaucoup de chanteurs ont été condamné. Quoi de plus logique dans un état en crise légitimité entre les scandales de corruption des Bourbons et la politique anti populaire des gouvernements successifs ceci lors d'une crise majeure du capitalisme.
Le jugement sur Assange est malgré lui l’aveu de la monstruosité du système carcéral qui se pratique aux États-Unis et qui se propage aussi bien en Europe que sur d’autres continents. Eliane Martinez, de Prison Insider, écrivait : « Le modèle supermax est en train de se généraliser au monde entier… Il est considéré comme un traitement inhumain par le Comité contre la torture de l’ONU »
Le 24 janvier 2019, le professeur Laurent Thines, neurochirurgien au CHU de Besançon, après avoir constaté les dégâts occasionnés par les LBD, informe les pouvoirs publics et lance une pétition.