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Thème : Pétrole

La débâcle de la monarchie pétrolière : le peuple saoudien pris en otage

Chems Eddine CHITOUR
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge. » Voltaire Cette année 2016 commence mal pour la condition humaine. L'Arabie saoudite exécute 47 personnes en une seule fois, dont le cheikh chiite Al-Nimr, figure de la contestation contre le régime. L'an dernier, l'Arabie saoudite a exécuté au moins 153 personnes – la plupart par décapitation. Est-ce moral ? Est-ce licite ? Sont-ils des apostats ? Et encore, ne peut-on pas être libre de ses idées ? « Prononcer la chahada sous la menace du sabre est, dit-on, un péché. » Qu'ont fait ces Saoudiens pour mériter le châtiment suprême ? Ils ont tout simplement clamé plus fort que les autres leur rejet d'un régime vermoulu, pourri, qui nourrit 6000 princes qui se partagent le pouvoir depuis un siècle et qui ont, par la rente pétrolière, tétanisé l'Occident au point de tout lui permettre, de tout lui pardonner. L'essentiel est qu'il brade le pétrole, tienne en respect les rentiers de l'Opep et achète à profusion des armes (…) Lire la suite »
La paille nucléaire iranienne et la poutre nucléaire israélienne

L’accord de Vienne sur le nucléaire : le désarroi des rentiers du pétrole

Chems Eddine CHITOUR

L’accord de Vienne déplaît aux Israéliens, aux Arabes et au Congrès des Etats-Unis.
« Purifie-toi des attributs ; du moi, afin de pouvoir contempler ta propre essence pure et contemple dans ton propre coeur toutes les sciences des prophètes, sans livres, sans professeurs, sans maîtres. » Jalal Eddine Ar Roumi, immense soufi iranien.

Avec un suspense digne des films à la Hitchcock, le feuilleton iranien avec une superproduction qui a mobilisé pas moins de sept acteurs, s'est achevé sur une note optimiste, un accord à l'arraché où chacun était pressé de conclure. Cet accord sans qu'il ne soit parfait, ferme en théorie le champ à une éventuelle fabrication dont on nous a annoncé régulièrement dans les deux mois et ceci depuis cinq ans. Unanimement salué par la presse iranienne toutes tendances confondues et célébré dans les rues de Téhéran. Que dit l'accord ? L'accord sur le nucléaire ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre l'Iran et la communauté internationale, a déclaré mardi le président iranien Hassan Rohani, (...) Par ailleurs, malgré les demandes visant à réduire drastiquement le nombre de ses centrifugeuses, l'Iran en maintiendra 5 000 dans l'usine de Natanz et 1 000 à Fordow. D'après cet accord, l'Iran sera reconnu par les Nations unies comme une puissance nucléaire menant un programme (…) Lire la suite »

Le coup du lapin

Dmitry ORLOV
Au cours de l’année 2014, les prix que paie le monde pour le pétrole brut ont dégringolé de 125 $ le baril à 45 $ aujourd’hui et pourraient facilement tomber encore plus bas avant de remonter très haut, de redégringoler et de reflamber ensuite à leur niveau maximum. Vous voyez l’idée. À la fin, le marché de surenchère sauvage du pétrole et l’évolution encore plus sauvage et en dents de scie des marchés financiers et de ceux du cours des monnaies, en entraînant un déroulement de faillites de compagnies pétrolières suivies de celles des organismes qui les financent puis de celles des états qui soutenaient ces organismes, finiront, quand le temps sera venu, par provoquer l’effondrement des économies industrielles. Et sans économie industrielle en état de fonctionner, le pétrole brut sera reclassé déchet toxique. Mais ceci n’est à prévoir que pour dans deux ou trois décennies. Entretemps, les prix beaucoup plus bas du pétrole brut auront expulsé du marché les producteurs de pétrole (…) Lire la suite »

Pétrole : l’insolence néolibérale

Ahmed HALFAOUI
En coordination avec les institutions financières internationales et les pressions occidentales, elle n’a ménagé aucun effort pour pousser au bout la logique de la libéralisation. Devant la timidité, voire le refus, des capitalistes nationaux et étrangers, surtout étrangers, d’occuper le terrain, pour autant qu’ils pourraient impulser une dynamique de développement économique et social, le pouvoir, coincé entre sa volonté de libéraliser et le front social, s’est retrouvé isolé et sujet à de féroces attaques, sous divers prétextes. Accusé de ne pas procéder à des « réformes courageuses », il devait « partir » et laisser la place à ceux qui sauraient les mettre en œuvre, les « forces du changement ». Des forces représentées par une nébuleuse de partis et de personnalités, victimes des recompositions du sommet de l’Etat. C’est que l’appétit a grandi. Les fortunes amassées ne pouvaient plus se contenter de grenouiller sans contrôler totalement les affaires du pays. Sous couvert de « (…) Lire la suite »

Prix du pétrole : jeu saoudien et intérêts géostratégiques étasuniens (1ère partie)

Abdelatif REBAH

Les cours du brut ont plongé de manière quasi ininterrompue depuis la mi-juin 2014. La chute est vertigineuse. De plus de 100 dollars, le prix du baril de pétrole est tombé sous la barre des 60 dollars.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le bras énergétique des pays de l’OCDE, la pression baissière sur les prix pourrait s'accentuer au cours du premier semestre de 2015. Une spectaculaire dégringolade qui ne manque pas de se signaler évidemment par son ampleur mais aussi par la rapidité avec laquelle se sont inversées les analyses du marché de l’or noir. L’AIE n’annonçait-elle pas pour 2014, dans son rapport mensuel de janvier de la même année, une consommation mondiale record de 92,5 millions de barils par jour (mbj), contre 92,1 mbj prévus en décembre 2013 ? Soit une progression de 1,3 mbj par rapport à 2013, après une croissance de 1,2 mbj en 2013. Trois mois après, les 12 et 14 mars 2014, l’AIE récidivait en revoyant, de même que l’OPEP, une nouvelle fois à la hausse ses estimations de la consommation pétrolière mondiale en 2014. C’était la deuxième fois consécutive pour l’OPEP, et la quatrième pour l’AIE. Comment faire face à la hausse rapide de la demande de (…) Lire la suite »

Venezuela : Pétrole et Socialisme

Adan CHAVEZ FRIAS

Avec la baisse des prix du baril de pétrole, l’extrême-droite vénézuélienne a lancé une offensive de propagande pour essayer d’effrayer le peuple.

Il est certain que la grande majorité de la population ne maîtrise pas encore complètement certains termes et certains concepts comme fracking, réduction de quotas, volatilité des marchés, et pour cette raison, certains pourraient être une proie facile de soi-disant "analystes", d'acteurs politiques des secteurs putschistes qui promettent une sorte "d'apocalypse" dans les prochains mois. Rien n'est plus loin de la réalité mais pour combattre ces mensonges, il faut que nous étudions plus et que chacun de nous devienne sans aucun doute un expert en pétrole. Il est primordial de rappeler que quand, en 1998, le Commandant Eternel Hugo Chavez est arrivé à la Présidence, le prix du pétrole vénézuélien était à environ 8 dollars le baril. Notre pétrole ne valait pratiquement rien. C'était une partie de la politique impérialiste qui avait transformé l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) en garde-fou au service des grandes puissances. Et avec ce prix du baril, a commencé (…) Lire la suite »

Venezuela : il existe un plan de destabilisation lié au pétrole

AVN info
Caracas, 24 octobre AVN - Il y aun plan de déstabilisation contre le Venezuela et il a à voir avec la recherche du contrôle des réserves de pétrole, a dit ce jour l'économiste spécialiste du pétrole Fernando Travieso, lors de l'émission “ entre todos ”, diffusée par Venezolana de Television. "C'est une réalité complexe. Parmi les différents lobbyies qui composent le pouvoir à l'intérieur des politiques étasuniennes, le lobby industriel, pharmaceutique et automobile, le pétrole a une grande force. Le lobby pétrolier a besoin de réserve et à travers les think-tanks, les Etats-Unis ont conçu une politque qui va vers le démembrement des États-nations", a expliqué l'analyste. En ce sens, il a signalé que le Venezuela est un de leurs objectifs. "En rendant inefficace sa forme de gouvernement, en cherchant la guerre civile, en rompant avec l'intégrité territoriale, ils attaquent la stabilité de la nation." La guerre économique fait partie de toute une stratégie contre l'Etat (…) Lire la suite »

Carburants très polluants : le lobby pétrolier remporte une bataille

Sophie CHAPELLE
Le lobbying de l’industrie pétrolière a remporté une bataille le 6 octobre. L’Union européenne semble renoncer à considérer le pétrole issu des sables bitumineux comme « hautement polluant ». Ces sables bitumineux sont un mélange de bitume, c’est-à-dire de pétrole brut à l’état solide, de sables de silice, de minéraux argileux et d’eau. Son extraction, en particulier au Canada, a des conséquences désastreuse sur les écosystèmes, les forêts, les ressources en eau, sans oublier les émissions de gaz à effet de serre. L’Union européenne souhaitait en limiter l’importation. Selon la directive sur la qualité des carburants, les fournisseurs devaient réduire de 6 % d’ici 2020 le contenu carbone de leurs produits. Pour évaluer ces efforts, la Commission a présenté en 2011 une première méthode de calcul qui inclut les émissions de l’ensemble du cycle de vie. Cette méthode aurait permis d’attribuer des valeurs plus élevées au pétrole issu des sables bitumineux, dont le mode d’extraction (…) Lire la suite »

Une alimentation « accro » au pétrole

Esther VIVAS

Même si nous ne nous en rendons pas compte, nous mangeons du pétrole. Le mode actuel de production, de distribution et de consommation d’aliments est « accro » à l’ « or noir ». Sans pétrole, nous ne pourrions pas manger comme nous le faisons. Néanmoins, dans un contexte où il sera de plus en plus difficile d’exploiter un pétrole de plus en plus cher, comment ferons-nous pour nous alimenter ?

L’agriculture industrielle nous a rendus dépendants du pétrole. Des semailles à la récolte et de la commercialisation jusqu’à la consommation elle-même, nous avons besoin de lui. La « révolution verte », les politiques qui nous disaient que la modernisation de l’agriculture allait mettre un terme à la faim, et qui fut imposée entre les années 1940 et 1970, nous a transformés en « junkies » de ce combustible fossile, en partie grâce à son prix relativement bon marché. La mécanisation des systèmes agricoles et l’utilisation intensive de fertilisants et de pesticides chimiques en sont les meilleurs exemples. Ces politiques ont signifié la privatisation de l’agriculture, en nous laissant, paysans et consommateurs, aux mains d’une poignée d’entreprises de l’agro-business. En dépit des promesses de la révolution verte sur l’augmentation de la production de nourriture et, qu’en conséquence, elle mettrait fin à la famine, la réalité fut tout autre. D’une part, la production par hectare a (…) Lire la suite »

Au bord du précipice

Noam CHOMSKY

Quand j’entends l’expression « au bord du précipice », l’image qui me vient ce sont les fameux lemmings avançant résolument vers le bord de la falaise.

Pour la première fois de l’histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d’une existence décente, ainsi que la plupart du vivant. Le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui aussi élevé qu’il y a 65 millions d’années, lorsque qu’une catastrophe majeure, probablement un astéroïde géant, mis fin à l’ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères. La différence c’est qu’aujourd’hui, l’astéroïde c’est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer. Les géologues divisent l’histoire de la planète en ères de stabilité relative. Le pléistocène, d’une durée de plusieurs millions d’années, fut suivi par l’holocène qui dura 10 000 ans, coïncidant avec l’invention humaine qu’est l’agriculture. Aujourd'hui, beaucoup de géologues ajoutent une nouvelle époque, l’anthropocène, qui commence avec la révolution industrielle, à l’origine d’une transformation radicale de la nature. A la lumière (…) Lire la suite »
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