La guerre en Europe est-elle possible ? La politique aventuriste et expansionniste d'Erdogan, ses viols répétés du droit international, ses provocations bellicistes en Syrie, en Libye et maintenant en Grèce créent une situation dangereuse pour la paix.
Le nouveau gouvernement est en train de mettre en place une offensive sans précédent contre le mouvement libertaire et autogestionnaire, devenu gênant et réputé au fil des années. Le premier ministre fraichement élu et chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, a promis de « nettoyer Exarcheia » durant l’été et d’ « en finir avec Rouvikonas ». Au-delà du célèbre quartier libertaire et de l’insaisissable groupe anarchiste, c’est toute la nébuleuse révolutionnaire et le réseau squat qui sont visés, au moyen de divers outils et procédés répressifs.
Presque unanimement, tant les médias grecs et internationaux que les leaders des principaux partis grecs ont commenté les résultats des élections du 7 juillet en célébrant “le retour à la normalité” du pays dont la crise a défrayé la chronique européenne pendant la dernière décennie.
"La pédagogie c’est la répétition" disait l’un de mes instituteurs.
Le peuple grec après celui d’Italie ou du Brésil vient de répéter donc quelques règles de grammaire politique dont les dirigeants des partis politiques, y compris chez nous, ne semblent pas comprendre.
Les élections législatives grecques ont rendu leur verdict ce dimanche 7 juillet. Au terme du scrutin le parti Nouvelle-Démocratie (droite conservatrice) l’emporte largement avec 39,85% des suffrages, confirmant ainsi sa victoire aux élections européennes de mai dernier.
Le carcan de la dette publique, les conventions de prêt et les mémorandums assassins, soutenus par le système bipolaire à deux partis, Syriza et N.D. (Nouvelle Démocratie, parti de droite), ont eu et ont toujours des conséquences particulièrement dures et inhumaines dans le domaine de la santé : les coupes drastiques dans ce secteur critique continuent.
Depuis deux jours des réfugiés bloquent les voies à Athènes-Larissa après avoir acheté des tickets de train qu'ils ne peuvent pas utiliser, d'autres se rassemblent à Thessalonique sans vouloir retourner dans leurs camps suite à une rumeur qui annonçait l'ouverture de la frontière...