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Thème : Gaza

Gaza : l’Égypte tergiverse, sans toucher à sa relation avec Israël

Chérif AYMAN
Depuis le 7 octobre, l’Égypte brille par son silence sur la situation à Gaza. En plus d’une faible mobilisation de la rue et des médias, le Caire semble accepter le diktat israélien sur la limitation des entrées et des sorties des aides et des personnes par Rafah. Bien qu’une opération militaire terrestre semble se dessiner dans le sud de la bande, il y a peu de chance que le régime du président Abdel Fattah Al-Sissi monte au créneau. Bien que la guerre lancée par Israël contre la bande de Gaza soit la plus violente depuis son retrait en 2005, l’Égypte - seul pays ayant des frontières avec l’enclave palestinienne - n’a pas haussé le ton dans ses déclarations, sauf lorsqu’il a été question du déplacement des Palestiniens vers le Sinaï. Ce changement a été perçu dans les milieux non officiels à l’approche du lancement d’une opération terrestre contre Rafah et de l’occupation de l’axe de Salah Al-Din – ou route de Philadelphie. .Depuis le début des bombardements israéliens sur la (…) Lire la suite »

Génocide Palestinien à GAZA : une troisième guerre mondiale s’impose …

Mustapha STAMBOULI

Au cœur du Moyen-Orient, une terre ensanglantée crie à l'aide. Gaza, cette parcelle de terre sacrée et tourmentée, est devenue le théâtre d'une tragédie humaine insoutenable. Les cris des innocents résonnent dans un silence international déchirant. Dans cette enclave assiégée, chaque souffle est un combat pour la survie, chaque jour une lutte pour la dignité. Alors que le monde regarde Gaza saigne. Il est temps d'agir, de tendre la main à ceux qui souffrent et de proclamer haut et fort que l'injustice ne peut perdurer.

Introduction Dans cette ère où l'humanité se vante de ses avancées technologiques et de ses prouesses diplomatiques, une ombre plane sur notre conscience collective. Le génocide qui se déroule à Gaza ne peut être ignoré ni minimisé. Les larmes des enfants, les cris des mères, et les ruines fumantes de maisons détruites appellent à l'action, à la solidarité, et à la justice. Ce n'est pas seulement un conflit territorial qui divise les hommes, mais une crise morale qui défie notre humanité commune. Il est impératif que chaque nation, chaque leader, et chaque individu se lève pour condamner ces atrocités et œuvre de concert pour mettre fin à cette violence inacceptable. Le massacre du peuple palestinien à Gaza justifie amplement une Troisième Guerre mondiale, car le véritable ennemi des Palestiniens n'est plus l'entité sioniste, qui n'existe plus depuis le 17 octobre dernier, mais les États-Unis d'Amérique, véritable génocidaire qui ne respecte aucune règle internationale (…) Lire la suite »

Gaza : « Savait ou aurait dû savoir ». Les dirigeants tolérant le génocide sont prévenus

Institut Schiller

Dans une ordonnance prononcée le 26 janvier 2024, en réponse aux accusations portées par l’Afrique du Sud, la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu qu’il est « plausible » qu’un génocide soit activement perpétré par Israël contre le peuple palestinien de Gaza.

« Savait ou aurait dû savoir : au prochain Tribunal de Nuremberg, les gouvernements complices du génocide ne pourront pas plaider l’ignorance. » Tel est le titre d’une déclaration publiée le 4 février par l’Institut Schiller international, qui résume ainsi l’urgence stratégique actuelle : Dans une ordonnance prononcée le 26 janvier 2024, en réponse aux accusations portées par l’Afrique du Sud, la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu qu’il est « plausible » qu’un génocide soit activement perpétré par Israël contre le peuple palestinien de Gaza. La CIJ a ordonné par conséquent, que, pour citer la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor dans sa déclaration du 31 janvier, « les États tiers agissent de manière indépendante et immédiate pour empêcher un génocide par Israël et pour s’assurer qu’eux-mêmes ne violent pas la Convention sur le génocide en aidant ou prêtant assistance à la commission d’un génocide. Cela impose nécessairement à tous les États (…) Lire la suite »

Let Them Eat Dirt : Qu’ils mangent de la terre

Chris HEDGES
La dernière étape du génocide israélien à Gaza, une famine de masse orchestrée, a commencé. Et la communauté internationale n’a pas l’intention de l’arrêter. Jamais le gouvernement israélien ne pourra accepter la trêve des combats proposée par le secrétaire d’État Antony Blinken, et encore moins un cessez-le-feu. Israël est sur le point de donner le coup de grâce dans sa guerre contre les Palestiniens de Gaza, via une famine massive. Lorsque les dirigeants israéliens utilisent l’expression “victoire absolue”, ils parlent de décimation, de destruction totales. En 1942, les nazis ont systématiquement affamé les 500 000 hommes, femmes et enfants du ghetto de Varsovie. C’est un chiffre qu’Israël a l’intention de dépasser. En tentant de faire fermer l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui fournit nourriture et aide à Gaza, Israël et son principal protecteur, les États-Unis, commettent non seulement un (…) Lire la suite »

« On le vit comme une injustice » : ces soignants, profs ou militants engagés pour Gaza

Anne PAQ, Camille STINEAU

Ils et elles sont journaliste, enseignant, soignante, chercheure, paysan, et ont décidé de s’engager pour la cause palestinienne depuis cet automne. Portraits d’un Franco-Palestiniens, d’une Israélienne, d’un Français et de Françaises mobilisées.

Depuis le 7 octobre, et l’attaque meurtrière du Hamas en Israël, l’armée israélienne mène des bombardements massifs sur la bande de Gaza, doublés à partir du 27 octobre d’une offensive terrestre. Les opérations militaires israéliennes ont fait des dizaines de milliers de morts à Gaza et détruit une partie de ce territoire. La situation de la population civile, assiégée et bombardée, et des infrastructures dites vitales (hôpitaux, accès à l’eau, approvisionnement) est si catastrophique que la Cour internationale de justice a demandé, dans une ordonnance rendue le 26 janvier, à l’État d’Israël de « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide à l’encontre des membres du groupe des Palestiniens de la bande de Gaza ». D’autre part, environ 130 otages israéliens sont encore détenus par le Hamas, depuis quatre mois. Face à cette nouvelle guerre et à ses horreurs, le mouvement de solidarités envers la (…) Lire la suite »

Honneur à eux ! Palestine- Des députés français à Rafah

Djamel LABIDI

Le 4 février une délégation de 22 députés français s'est rendue à Rafah. Et de là, de cet endroit, à la porte de Gaza, ils ont lancé un appel solennel au cessez le feu et à la fin du génocide.(*)

Cette délégation est conduite par Éric Coquerel, député de "la France insoumise". Elle est composée de députés de ce parti ainsi que de députés de divers autres partis de la gauche française. Honneur à eux ! Honneur à vous, Éric Coquerel, Thomas Portes, Alma Dufour, Sébastien Déloque, et Ersilia Soudais de la "France Insoumise", honneur à Sabrine Sebaihi (écologiste), à Anna Pic (socialiste), Soumya Burouaha (communiste). Il faudrait tous vous citer, hommes et femmes de bonne volonté, pour que vos noms soient inscrits au fronton de la mémoire humaine. Honneur à vous ! Vous n'avez pas voulu vous arrêtez à des dénonciations verbales. Vous vous êtes demandés ce que vous pourriez faire de plus. “ Là où il y a une volonté, il y a toujours une voie ”. Vous êtes allés aux portes mêmes de Gaza, à Rafah, dénoncer le colonialisme israélien et le génocide qu'il est en train de commettre ? Vous vous êtes portés au secours de Gaza. Vous avez agi. Vous avez donné l'exemple. Honneur à (…) Lire la suite »

Les cerf-volants de Gaza

Hassan TARFAOUI
Envoyez vos ailes d'acier, nous les métamorphoserons en joyeux cerfs-volants, pour le bonheur de nos petits, qu'ils se divertissent le long du rivage, en attendant le retour des hirondelles. Ils dessineront sur le sable les traces de votre froide cruauté. Rasez nos demeures, nous les façonnerons en sculptures, exposées à travers le monde comme des trophées défiant votre brutalité barbare. Déclenchez vos déflagrations, nous les transformerons en feux d'artifice pour notre Achoura, nous danserons sous vos missiles, chantant l'hymne de vos atrocités. Vous démolissez nos écoles, mais vous n’arriverez pas à éteindre cette soif de connaissance de notre peuple, nos enfants apprendront sous le ciel ouvert l'histoire de vos crimes. Vous visez nos journalistes, mais le monde sera informé de votre génocide. Vous tuez nos médecins, mais vous ne pourrez jamais étouffer la résistance de la nouvelle génération. Vous vous acharnez sur notre patrimoine (…) Lire la suite »

La violence sexuelle contre les prisonnières palestiniennes depuis le 7 octobre.

Abdelhamid SIYAM

Depuis octobre, les autorités sionistes ont arrêté 6 255 Palestiniens en Cisjordanie jusqu’à présent, portant le nombre de détenus à plus de 11 000. Actuellement, 210 femmes et mineures, ainsi que 355 enfants de moins de dix-huit ans, et 35 journalistes se trouvent dans les centres de détention et les prisons. Sept prisonniers ont perdu la vie en raison de tortures directes, de mauvais traitements jusqu’à la mort, ou en raison de l’empêchement d’accéder à des soins médicaux. Les agressions de nature sexuelle contre les femmes ont atteint un niveau intolérable, et ces pratiques barbares et interdites au niveau international doivent être dénoncées.

On note l'hypocrisie de la communauté internationale lorsqu'il s'agit de prisonniers, de personnes enlevées et d'otages palestiniens. Les discussions lors des réunions internationales et les déclarations des responsables ne mentionnent que les otages israéliens, et les agressions sexuelles ne concernent que les prisonnières israéliennes. C'est ainsi que le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a suivi le récit israélien, après avoir été intimidé et poussé à la démission. C'est ainsi qu'il a ouvert son discours lors de la séance du Conseil de sécurité sur la situation en Palestine occupée et la guerre à Gaza (le mardi 24/10/2023) : "Rien ne peut justifier le meurtre délibéré de civils, leur blessure, leur enlèvement, ou l'utilisation de violence sexuelle contre eux, ou le lancement aléatoire de roquettes vers des cibles civiles. Je demande une fois de plus la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. Pendant ce temps, ils doivent être traités (…) Lire la suite »

Arlacchi : La Cour Internationale de Justice : soupçon de génocide à Gaza

Pino ARLACCHI

Pino Arlacchi a été une figure importante de l'ONU, dont il était sous-secrétaire et directeur du bureau des Nations unies pour le contrôle des drogues et la prévention des crimes (UNODC).

En ce qui concerne l'arrêt historique de la Cour internationale de justice sur Gaza-Israël, il est en effet regrettable que presque personne ne lise le document original, s'en remettant aux reconstructions simplifiées des journaux et des parties intéressées. Le document n'a été lu qu'en termes minimalistes, déplorant ou appréciant - selon le côté - l'absence d'injonction à Israël de suspendre sa campagne militaire vicieuse contre les Palestiniens de Gaza. Cet arrêt a toutefois porté un coup dévastateur au mythe fondateur d'Israël. Un pays qui se présente comme éternellement persécuté a été accusé par le plus haut organe de justice mondial de commettre un génocide présumé contre les Palestiniens de Gaza. Ce sont les victimes, et non les auteurs, du "crime suprême". Un peuple qui est victime d'un génocide est maintenant susceptible de le commettre. L'arrêt de la Cour remet en cause l'impunité dont jouit Israël depuis sa création il y a 75 ans. Lisez ce document. Il s'agit de (…) Lire la suite »

La politique ambiguë d’Erdogan : entre rhétorique humanitaire et silence troublant

Mustapha STAMBOULI

Dans ce monde complexe et parfois absurde, adopter le silence face à l'injustice, à l'ignorance et à la bêtise humaine peut être considéré comme une trahison envers nos principes les plus fondamentaux. Le silence, loin d'exprimer une simple neutralité, devient une complicité tacite avec ce que l'on sait être faux, nuisible ou immoral.

Le courage de prendre la parole, de défendre la vérité et de confronter l'absurdité est une vertu souvent sous-estimée. Lorsque nous choisissons le silence, par crainte des conséquences ou par commodité, nous renonçons à notre responsabilité en tant qu'êtres humains pensants. C'est un abandon de notre devoir de contribuer au progrès moral et intellectuel de la société. Le silence peut également être interprété comme un manque de dignité, niant la valeur de la vérité, de la justice et du respect envers autrui. La dignité exige parfois de s'opposer à l'injustice, de défendre les opprimés et de rejeter la décadence morale. C'est un acte de dignité que de refuser de se conformer au silence complice et de défendre ce qui est juste, même au prix de l'opposition. Le monde a besoin de voix courageuses et dignes, prêtes à rompre le silence et à défendre ce qui est vrai et juste. Le courage et la dignité se manifestent dans l'action, dans le refus de rester passif face aux erreurs et aux (…) Lire la suite »