A travers le cas Snowden, Patrick Cahez, membre de la Ligue des droits de l’homme à Bruxelles et d’Amnesty international, pointe les dérives de la démocratie à l’américaine.
« On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant “L’Europe ! L’Europe ! L’Europe !”... », disait, on s’en souvient bien, le général en 1965. Il doit bien rire. Ils ne sautent plus sur leurs chaises et ne crient plus « L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! » ; non, ils font leur coup en douce, comme des petits commissionnaires des dernières instruction impératives, montrant le complet alignement de l’Europe sur les consignes-Système des USA, après qu’on ait montré, deux jours auparavant, qu’on les espionnait comme dans des latrines à tous vents.
Des membres du Parlement de l’Islande ont présenté une proposition jeudi visant à accorder immédiatement la citoyenneté islandaise à Edward Snowden, l’homme ayant contribué à révéler l’existence des programmes de surveillance de l’Agence nationale de sécurité des États-Unis (NSA).