D’Edward Snowden à Julian Assange, pour l’administration américaine les lanceurs d’alerte d’aujourd’hui sont les communistes d’hier, les « sorcières » du XXIe siècle…
Nous avons interviewé Edward Snowden, le jeune informaticien reclus en Russie pour ses révélations sur les programmes d’espionnage américains. Il nous explique les raisons qui l’ont poussé à fuir son job et « balancer » son ancien employeur.
Du fait de sa connaissance des outils de contrôle, nous l’avons questionné à propos de la politique numérique lilloise : la banalisation des moyens de surveillance, Internet des objets ou capteurs, attaqueraient notre libre arbitre.
Pour lui, des parallèles doivent être faits entre la lutte contre le terrorisme, les mesures contre la « crise », et l’action des écologistes dans la mise au pas des populations.
Pour preuves, Edward Snowden nous rend compte des écoutes d’Euratechnologies, Sandrine Rousseau ou Éric Quiquet. Révélations.
Les révélations d’Edward Snowden, le "lanceur d’alerte" américain, sur l’ampleur des opérations d’espionnage et de surveillance des télécommunications de la National Security Agency (NSA), ont incité de nombreux journalistes à me demander si cela pouvait aussi concerner des Français.
En l’espèce, votre papa, votre maman, vos grands-parents, vos enfants, collègues, amis, tous ceux avec qui vous êtes en contact peuvent effectivement être espionnés, ou l’ont peut-être même déjà été. L’explication figure noir sur blanc dans un rapport top secret de l’inspecteur général de la NSA révélé par le Guardian.
Un verdict rendu par un juge du tribunal de district à Washington lundi dernier a qualifié de « presque orwelliennes » les opérations massives d’espionnages dans lesquelles l’Agence de sécurité nationale (NSA) collecte et emmagasine les données de pratiquement tous les appels téléphoniques aux États-Unis, locaux ou internationaux.
« 98 % des télécommunications depuis l’Amérique latine vers le reste du monde, y compris les textos, les appels téléphoniques, les courriers électroniques, etc., passent par les États-Unis » (Julian Assange).
De graves événements sur le point de survenir me poussent à prendre la plume. À notre époque, tous les dix ou quinze ans, notre espèce court des dangers de disparition réels. Ni Obama ni personne d’autre ne pourrait garantir qu’il n’en soit ainsi. Je le dis par réalisme, car seule la vérité pourra nous offrir un peu plus de bien-être et un souffle d’espoir. En matière de connaissances, nous sommes devenus majeurs, et nous n’avons pas le droit de leurrer autrui ni de nous leurrer nous-mêmes.