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Thème : ALBA

L’ALBA donne le ton, y compris au niveau mondial, et l’Empire tonne

Hugo MOLDIZ MERCADO
L'Alternative [Alliance] Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) est devenue, du fait des gouvernements des États-membres qui la composent comme du haut niveau de conscience sociale de leurs populations, un véritable cauchemar pour les États-Unis, dont le pouvoir impérial est chaque jour davantage remis en cause dans cette partie du monde. Bien que l'Empire ne soit pas en train de s'écrouler, le malaise de la Maison Blanche se fait de plus en plus criant. Le 11 décembre 2009, dans un rapport sur la situation politique de l'Amérique latine, la Secrétaire d'État des États-Unis, Hillary Clinton, se chargea d'attiser le feu en alertant ouvertement la Bolivie et le Venezuela, des relations diplomatiques qu'ils entretiennent avec le régime et le gouvernement iraniens. « Si d'aucuns veulent flirter avec l'Iran, ils devraient en mesurer les conséquences ; nous espérons qu'ils y réfléchiront à deux fois », tels furent les mots prononcés par la Premier Ministre (…) Lire la suite »

ALBA : l’aube d’un nouveau monde

Oscar FORTIN
Je trouve regrettable que nos médias privent les Québécois d'évènements transcendants qui se passent au sud du Rio Grande. Toutefois, grâce à internet et à telesurtv.net, nous pouvons assister à la naissance d'un monde nouveau dont on nous tait les débats et les réalisations. Ce dernier nous sort complètement des caractéristiques individualistes, guerrières, dominatrices et trompeuses du monde dans lequel nous vivons. Encore tout à l'aube de sa vie, il porte déjà haut et fort la fierté de l'indépendance des peuples, la solidarité dans les projets de développement en éducation, en santé, en économie, en culture, la détermination dans les défis à relever et le courage dans les combats à livrer. Réunie à Cuba depuis le 12 décembre, l'ALLIANCE BOLIVARIENNE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES PEUPLES (ALBA) a voulu marquer, de façon spéciale, son cinquième anniversaire de sa création. Elle est devenue ce que n'aurait jamais pu rendre possible le Traité de libre échange Nord Américain (ALENA), (…) Lire la suite »

Le Honduras devient le sixième membre de l’ALBA

La Havane, 26.08.08 (acn) Le président du Honduras, M. Manuel Zelaya, a signé à Tegucigalpa le document d'adhésion à l'ALBA (l'Initiative bolivarienne pour les Amériques) en présence des présidents de la Bolivie, du Nicaragua, du Venezuela et de Carlos Lage, vice-président du Conseil d'Etat de Cuba. « Nous adhérons aujourd'hui à l'ALBA, à la culture et à la dignité, pour faire des Honduriens un peuple libre », a déclaré le président Manuel Zelaya au cours de la cérémonie d'adhésion, qui s'est déroulée sur la Place de la Liberté de Tegucigalpa, la capitale hondurienne, en présence des délégations des Etats membres de l'ALBA et de plusieurs milliers de travailleurs, de syndicalistes, d'étudiants, de paysans et d'Amérindiens. Le président du Honduras a indiqué que dans l'adhésion de son pays à l'ALBA les seuls perdants sont ceux qui avaient peur de lutter pour aller de l'avant. « Nous luttons pour aller de l'avant. Si vous aviez peur de cette lutte, chers amis, (…) Lire la suite »

Etapes dans la lutte contre le néolibéralisme

Emir SADER
La lutte contre le néolibéralisme a déjà toute une Histoire derrière elle. Elle est passée par plusieurs étapes (de la résistance, à l'élaboration d'alternatives) et doit aujourd'hui affronter la violente contre-attaque de la droite. L'année où fut inauguré le Traité de Libre Echange d'Amérique du Nord (ALENA ndt) -1994-, les zapatistes avaient appelé à la résistance contre cette nouvelle vague hégémonique. Ignacio Ramonet lançait quant à lui, dans un editorial du Le Monde Diplomatique -1997-, un appel à la lutte contre la « pensée unique » et contre le consensus de Washington. Le Forum Mondial -2001- appelait pour sa part à la construction d'un « possible nouveau monde ». Quant aux manifestations contre l'Organisation Mondiale du Commece (OMC), qui avait commencé à Seattle en 2001, elles révélaient autant l'ampleur du malaise provoqué par ce nouveau modèle hégémonique qu'elles constituaient une véritable démonstration de force des mobilisations populaires. Il s'agissait-là d'une (…) Lire la suite »

Le Nicaragua, l’ALBA et l’Empire de la haine.

Toni SOLO

En ce qui concerne la dernière mise en scène contre le Venezuela et l’Équateur, le Secrétaire Général de l’OEA a dit : « Je suis très respectueux envers Interpol, mais le rapport édité a été une opinion technique sans référence à la démonstration ni au contenu des documents trouvés…Il n’y a pas de preuve sur les documents » (1). Il paraît donc que le représentant de l’ancien Ministère des Indes états-unien méprise l’embrouillamini monté par Washington et ses subordonnés narcoterroristes de Bogotá. Quelque chose de fondamental a changé en Amérique Latine. C’est un signal qui indique autant un changement profond et historique qu’une modification conjoncturelle.

La modification conjoncturelle est que la Colombie, et dans une moindre mesure le Mexique, sont de plus en plus perçus dans la région comme les pays latino-américains dont la société et le gouvernement sont en crise. Les abus généralisés et systématiques des droits humains et le pouvoir du narcotrafic dans ces deux pays se sont accumulés par rapport à une dynamique néolibérale en crise par son propre momentum et sa corruption. La crise constitutionnelle en Bolivie, où il s'agit d'un soulèvement fasciste, n'a rien à voir avec la situation de ces deux premiers. Dans ce contexte, et malgré tous les efforts du régime terroriste de George W. Bush et ses alliés, les pays de l'ALBA - Bolivie, Cuba, Nicaragua, Venezuela et d'autres pays associés - poursuivent un modèle de développement qui fait partie d'un mouvement d'intégration souveraine latino-américaine. Ce modèle est une expression plus radicale de l'élan vers l'intégration d'une coupure néolibérale préférée par les pays fondateurs (…) Lire la suite »
L’autre Amérique

Le Vénézuéla a rendu officiels les accords d’approvisionnement de brut dans le cadre de l’Alba

DIVERS

Avec la publication au journal Officiel numéro 38.910, en date du 15 avril, par la « Loi d’approbation », le Vénézuéla a officialisé trois accords d’approvisionnement direct en brut, pour un total de 1.48 millions de tonneaux mensuels, à la Bolivie, au Nicaragua et à Haïti, suivant des conditions spéciales de paiement qui incluent des intérêts de 20 % annuel.

Les accords ont été approuvés dans le cadre de l' Alternative Bolivariennes pour les Amériques (Alba), une initiative d'intégration solidaire, complémentaire et équitable, promue depuis quatre ans par le Gouvernement du Vénézuéla, en opposition au projet aujourd'hui manqué du secteur néo-libéral américain de libre Commerce des Amériques (Alca). Selon le document officiel, « le Vénézuéla fournira directement en brut et produits raffinés la République de Bolivie pour une quantité de 250 000 tonneaux par mois, ou ses équivalents énergétiques ». L'approvisionnement se limitera « à l'intermédiaire d'une entreprise mixte formée entre le pétrolier vénézuélien (PDVSA) et l'entreprise étatique du pays signataire », (....) (YPFB), a ajouté le journal Officiel. La Bolivie paiera « 50 pour cent de la facture » au pétrolier vénézuélien « sur une période de 90 jours, avec un intérêt de deux pour cent annuel », et 50 pour cent restant sur 23 ans, avec deux années de tolérance, avec un (…) Lire la suite »
L’autre Amérique

La première succursale de la Banque de l’ALBA a ouvert ses portes à Cuba

DIVERS

La première succursale de la Banque de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (Alba), projet d’intégration politique et économique promu par le Vénézuéla, a été inaugurée ce mercredi à La Havane.

Le ministre des Finances vénézuélien, Rafaël Isea ; le président de la Banque Centrale de Cuba (BCC), Francisco Soberón ; le ministre des Finances du Nicaragua, Alberto Jose Guevara, et l'ambassadeur de Bolivie à Cuba, Saúl Chávez, ont assisté à l'acte constitutif de la succursale, présidé par Félix Rodriguez. « Le capital approuvé pour la Banque de l'Alba est de 2 milliards (de dollars), sans distinction de succursales parce que c'est un processus qui a plus avoir avec l'approbation de projets dans chaque pays qu'avec le transfert de ressources à toute succursale », a expliqué Isea. Pour sa part, le président de la Banque Centrale de Cuba (BCC) a déclaré qu'il s'agit d' « un projet qui a passé le stade d' intention, qui constitue déjà quelque chose de pratique, avec sa vie propre (...) et est prêt à assumer les fonctions qui lui correspondent comme organisme financier des pays membres de l'Alba ». La création de la Banque de l'Alba a été décidée en janvier dernier à Caracas (…) Lire la suite »
L’autre Amérique

Le Vénézuéla présidera durant 2 années la coordination permanente de l’ALBA

DIVERS

Le titulaire du Ministère du Pouvoir Populaire pour les Industries De base et l’Industrie minière (Mibam) du Vénézuéla, Rodolfo Sanz, a officiellement installé la Coordination Permanente de l’Alternative Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), qu’il présidera pendant deux ans.

En accord avec le bulletin de presse du Mibam, Sanz qui sera chargée durant tout ce temps de la coordination, a expliqué que cette instance aura la mission d' appréhender, superviser, contrôler, contrôler et faire en sorte que les projets supranationaux, liés au secteur social, ainsi que, ceux qui adoptent des formes d'entreprises, s'accomplissent avec succès. Durant l'installation il a indiqué qu'à partir de ce lundi et avec la participation des autres pays membres, on mettra en marche tous les mécanismes d'approbation des projets qui ont été décidé dans le cadre de l'Alternative Bolivarianne pour les peuples de notre Amérique. Selon l'information apportée par le haut fonctionnaire, lors de la cession de coordination de la commission politique, dont la fonction principale est d'examiner les sujets politiques comme, l'insertion de l' Alba dans le contexte latino-americain, l'incorporation de nouveaux membres, acteurs et autres politiques qui seront soumis à la considération des (…) Lire la suite »

L’ALBA : une alternative réelle pour l’Amérique latine.

COLUSSI, Marcelo
De l' intégration néolibérale à l' intégration populaire et solidaire. Risal, 17 mai 2005. Les Etats-Unis d'Amérique sont actuellement et en tous points la première puissance mondiale. Avec un produit intérieur brut (PIB) de 11250 milliards de dollars par an [coquille sur le montant corrigée par la rédaction depuis la publication initiale de l'article - NDR], leur économie est de loin la plus développée du globe. Le pays qui les suit en terme de développement, le Japon, est 16 fois plus petit. Evidemment, l'essor d'il y a des décennies, la force qui les a caractérisés depuis le milieu du XIXème siècle et qui a permis que le XXème puisse être considéré comme un « siècle américain », ont commencé à s'affaiblir. De nos jours, après la chute du camp socialiste en Europe, la présence nord-américaine hégémonique sur la planète est cependant incontestable, et sa monumentale force militaire ne laisse aucun doute : ils restent une puissance intouchable, bien plus encore qu'à (…) Lire la suite »