ALBA-TCP décision sur le Venezuela – Déclaration spéciale en Soutien à l’institution démocratique, le dialogue et la paix dans la République bolivarienne du Venezuela à l’occasion de la V° Réunion extraordinaire du Conseil politique de l’ALBA-TCP, tenue à Caracas, République bolivarienne du Venezuela, le 8 Juin, ici 2016.
Le parlement vénézuélien, selon les médias internationaux, ne serait qu’un “parlement godillot” soumis à un président “qui renforce son pouvoir”. Nihil novi sub sole : les agents occidentaux traitaient déjà Bolivar, il y a deux siècles, de fou assoiffé de pouvoir, comme ils l’ont fait avec Chavez ou avec Maduro aujourd’hui. Pour les vénézuéliens par contre, envoyer une majorité de gauche au parlement signifie notamment une loi du travail anti-néo-libérale – fruit de 19.000 propositions citoyennes [1], un programme éco-socialiste et participatif pour 2013-2019, discuté dans tout le pays [2] ou l’augmentation de 40 % du budget social 2014 [3]. La démocratie va plus loin : les colonnes néo-classiques et le dôme de pâtissier du vieux Congrès de la République tremblent depuis que le “peuple législateur” use de son droit à faire, défaire, refaire des lois...
T.D., Caracas, 20 décembre 2013.
Source article original :