RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Washington lance son attaque contre les BRICS (Counterpunch)

Après avoir eliminé la présidente réformiste de l'Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, Washington élimine maintenant la présidente réformiste du Brésil, Dilma Rousseff. Washington a utilisé un juge fédéral pour ordonner à l'Argentine de sacrifier son programme de restructuration de la dette afin de payer aux fonds vautours US la totalité des obligations argentines en défaut que les fonds vautours avaient acheté pour quelques centimes du dollar. Ces vautours étaient des « créanciers » qui avaient octroyé des « prêts », indépendamment du fait qu'ils ne sont pas des créanciers et n'avaient en réalité octroyé aucun prêt. C'était des opportunistes à la chasse de l'argent facile et ils ont été utilisés par Washington pour se débarrasser d'un gouvernement réformiste.

La présidente Cristina Fernandez de Kirchner a résisté et, en conséquence, elle devait partir. Washington a donc inventé une histoire. La présidente avait couvert un « attentat iranien » perpétré à Buenos Aires en 1994. Ce prétexte invraisemblable, ( il n’y a aucune preuve d’une l’implication iranienne), a été fourni par l’un des agents de Washington au bureau du procureur de la nation et un événement douteux qui s’est produit il y a 22 ans a été utilisé pour laisser libre la voie du pillage de l’Argentine par les États-Unis.

Au Brésil, Washington a utilisé des insinuations de corruption pour obtenir la mise en accusation par la chambre basse de la présidente présidente Dilma Rousseff. Aucune preuve n’est nécessaire, les accusations suffisent. Tout cela ne nous change pas des « armes nucléaires iraniennes », « des armes de destruction massive » de Saddam Hussein ", de l’utilisation d’armes chimiques par Assad et, dans le cas de Rousseff c’est seulement des insinuations. Le Secrétaire général de l’Organisation des États américains, Luis Almagro, note que Rousseff "n’a pas été accusée de quoi que ce soit." Les oligarchies locales soutenues par les Etats-Unis utilisent simplement la mise en accusation pour éliminer une présidente qu’elles ne peuvent pas vaincre électoralement.

En résumé, nous assistons à une attaque de Washington contre les BRICS. Washington fait ce qu’il faut pour remettre au pouvoir un parti de droite contrôlé par les Etats-Unis, dans le but évident de torpiller les relations croissantes du Brésil avec la Chine et la Russie.

Notons ironiquement que le projet de loi de mise en accusation a été concocté par le président corrompu de la chambre basse, Eduardo Cunha (destitué lui-même depuis : il n’est plus président de l’Assemblée National, ni même député et ne sera donc pas le vice-président du pays -ndt), on a découvert récemment qu’il avait accumulé des millions de dollars dans des comptes secrets en Suisse (peut-être les pots-de-vin de Washington) et qu’il était parjure pour avoir nié posséder des comptes bancaires à l’étranger. Vous pouvez lire cette histoire sordide à l’adresse suivante. http://www.globalresearch.ca/us-complicity-after-vote-to-remove-brazil....

Les « crimes » de la présidente Cristina Fernandez de Kirchner et de la présidente Dilma Rousseff sont leurs efforts pour que les gouvernements de l’Argentine et du Brésil représentent les peuples de l’Argentine et du Brésil, plutôt que leurs oligarchies respectives et Wall Street. Pour Washington c’est un délit très grave parce que Washington préfère utiliser les élites et les oligarques pour contrôler les pays d’Amérique du Sud. Chaque fois que les Latino-Américains élisent un gouvernement qui les représentent réellement, Washington fera tout pour tomber ce gouvernement ou même assassiner le président.

Washington est bien près de remettre le Venezuela sous le contrôle de la droite oligarchique, leur alliée. Les présidents de l’Equateur et de la Bolivie sont également dans le collimateur. Une raison pour laquelle Washington ne permettra pas à son toutou britannique de respecter l’asile accordé par l’Equateur à Julian Assange, c’est parce que Washington ne perd pas espoir d’avoir son propre agent en tant que président de l’Equateur, auquel cas le droit d’asile accordé à Assange sera révoqué .

Washington a toujours bloqué les réformes en Amérique latine. Les peuples latino-américains seront toujours des serfs pour les États-Unis jusqu’au jour où ils éliront des gouvernements avec des majorités si larges qu’ils puissent se permettre d’envoyer en exil les perfides oligarchies, de fermer les ambassades américaines et expulsent toutes les sociétés américaines. Tout pays d’Amérique latine qui supporte la présence américaine sur son territoire n’a pas d’autre avenir que la servitude.

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint du Trésor US, éditeur associé au Wall Street Journal.

Traduction vers le français par ALfare

Traducido para el CEPRID

»» http://www.paulcraigroberts.org/2016/04/22/washington-launches-its-att...
URL de cet article 30352
  

Le Climat otage de la finance
Aurélien BERNIER
Pour la première fois dans son histoire, le système économique est confronté à une crise environnementale qui, par son ampleur, pourrait menacer sa survie. Le changement climatique, présent dans presque tous les médias, est maintenant à l’ordre du jour de la plupart des rencontres internationales, des Nations unies au G8 en passant par les sommets européens. Mais l’alerte lancée par les scientifiques ne suffit pas à transformer les financiers en écologistes. Dès l’élaboration du Protocole de Kyoto en (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Avec une bonne dose de peur et de violence, et beaucoup d’argent pour les projets, je pense que nous arriverons à convaincre ces gens que nous sommes là pour les aider."

Un commandant a expliqué la logique derrière les mesures extrêmement répressives
(prises par les forces d’occupation pour faire régner l’ordre en Irak)
[New York Times, Dec. 7, 2003]

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.