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Venezuela : Nicolás Maduro envoie l’armée pour faire baisser les prix

Le gouvernement de Nicolás Mauro a pris samedi dernier une décision retentissante pour freiner l’augmentation incontrôlée des prix ; il a ordonné à l’armée d’occuper les centres commerciaux Daka, une chaîne d’appareils électroniques bien connue au Venezuela. La raison de cette occupation est très simple : Daka a été accusée à plusieurs reprises de vendre ses produits à des prix exorbitants et non justifiés.

Nicolás Maduro a choisi de faire connaître sa décision lors d’un discours à la télévision, tout en exhortant Daka à pratiquer des tarifs équitables. « Nous avons constaté que les prix sont plus élevés par rapport à d’autres produits similaires. Certains produits sont parfois jusqu’à 1.000 % plus chers », a accusé le président vénézuélien. Certains dirigeants de Daka ont été arrêtés par la police pour être interrogés. C’est la réponse décisive qu’a mise en place le gouvernement pour mettre un frein à l’inflation qui est en train de prendre des proportions inquiétantes.

Daka appartient à une famille arabe proche du gouvernement. L’opposition n’a pas manqué d’accuser Maduro d’avoir fait ses choux gras de cette affaire. Pourtant, la plupart des Vénézuéliens reconnaissent que les négociants font monter les enchères en vue des prochaines élections municipales du 8 décembre en augmentant artificiellement le prix des produits de base.

Maduro et le parti socialiste unifié du Venezuela ont en quelque sorte décidé d’anticiper Noël et le paiement du treizième mois pour lutter contre la hausse des prix afin de rendre plus vivable le quotidien des parties les plus pauvres de la population.

Capitaine Martin

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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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