Depuis l’explosion du gazoduc transsibérien au début des années 80 [1982] du siècle dernier, si l’on considère les circonstances dans lesquelles fut inaugurée la première guerre cybernétique connue, qui contribua à l’effondrement de l’économie soviétique et à la déroute du socialisme en Europe, on peut supposer que l’arrêt de la distribution du pétrole en Décembre 2002 au Venezuela a constitué une autre attaque cybernétique d’importance majeure. Le premier cas a été expliqué par le leader de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, dans sa réflexion intitulée "MENSONGES DÉLIBÉRÉS, ÉTRANGES DÉCàˆS ET AGRESSION A L’ÉCONOMIE MONDIALE" le 18 Septembre 2007.
Pour le second évènement, la plateforme informatique de l’entreprise pétrolière nationale du Venezuela, PDVSA, était contrôlée par des entreprises multinationales qui ont joué un rôle décisif dans cet arrêt de la production, en participant au sabotage informatique des serveurs et des logiciels de gestion de l’industrie pétrolière de ce pays. On a rapporté la destruction d’équipements, l’intervention sur des systèmes automatiques qui assuraient la distribution du pétrole brut et de ses dérivés, et le blocage de divers services technologiques essentiels.
L’arrêt de l’approvisionnement en pétrole a fait perdre environ 20 000 millions de dollars et a été un moyen de pression manqué de l’oligarchie vénézuelienne et internationale pour provoquer une crise sociale insupportable qui devait entraîner la chute du gouvernement et la démission du président Chavez.
Par ailleurs, sur le plan de l’idéologie, le Venezuela est l’objet d’innombrables actions de caractère subversif qui utilisent les médias, avec le même projet que celui qui a été décrit précédemment.
C’est dans ce contexte que le 19 Janvier dernier a été rapportée l’attaque contre le site du Gouvernement Bolivarien du Venezuela, jusqu’à le rendre inaccessible aux internautes.
Le groupe d’activistes sur internet, les ANONYMOUS, a revendiqué l’attaque cybernétique, arguant de "la politique de censure et d’opposition à la liberté d’expression sous le gouvernement d’Hugo Chavez". Mais tout indique que nous sommes en présence d’un acte prémédité et mal-voyant de l’opposition servile de Washington.
Comment est-il possible d’accuser le gouvernement de Chavez d’être l’ennemi d’internet alors qu’il a favorisé l’accès au net de centaines de milliers de Vénézuéliens de toutes les régions du pays, qu’il a permis d’apprendre à lire et à écrire a quasi un million et demie d’habitants, ce qui abaisse l’indice national d’analphabétisme en dessous de 1%, qu’il a agrandi le réseau de télécommunication de ce pays ? Et y compris le fait que le président Vénézuélien dépasse le million d’"amis" sur le réseau social "Twitter" et a créé un blog pour parler avec eux.
Contre le Vénézuéla sont essayées aujourd’hui tous les types d’armes, y compris cybernétiques, pour stopper la marche vers les changements de la Révolution Bolivarienne. L’attaque du site du gouvernement fait partie de ce harcèlement. Comme nous l’avons dit précédemment, il ne s’agit pas d’ingénuité mais de l’appui total aux politiques démocratiques et d’inclusion du gouvernement du président Chavez, soumis aux attaques virtuelles et réelles de ceux-là mêmes qui persécutent Julian Assange et Wikileaks.
Iroel Sanchez
Traduction :Alma CSL
Source :lapupilainsomne