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Venezuela : la double imposture de Reporters Sans Frontières, par ANMCLA.



17 janvier 2003


Nous, Réseau Vénézuélien des Média Communautaires (RVMC), et
Association Nationale des Médias Communautaires, Libres et Alternatifs
(ANMCLA), informons que Reporters Sans Frontières, qui a adopté une position
idéologique au sujet du gouvernement constitutionnel du Vénézuéla - évoquant
par exemple sa possible évolution « castriste » - a choisi pour
correspondants sur place deux collaborateurs des médias co-auteurs du coup
d’ Etat d’avril 2002 contre ce même gouvernement.



Première correspondante de RSF : la politologue Marà­a Sol Pérez Schael
qui le 22 novembre 2002 dans El Universal exprime sa joie de voir défiler
une marche de l’opposition ou "j’ai pu savourer le plaisir de voir flotter
notre drapeau national
"
et salue l’occupation de la Plaza Francia par les
militaires impliqués dans le coup d’Etat du 11 avril 2002. Ces gradés
responsables des violations des droits de l’homme commises au moment du coup
d’Etat, bénéficiant jusqu’ici de l’impunité, sont qualifiés par elle
"d’hommes dignes qui ont su dominer leurs impulsions, d’êtres virtueux qui
envoient un message de civisme au pays et au continent
"

Second correspondant de RSF au Vénézuéla : le journalsite Ewald
Schwarenberg
, collaborateur du Nacional, un journal d’opposition dont
l’édito du 12 avril saluait le coup d’Etat comme une "victoire de la
démocratie
"
. Durant ce coup d’Etat, nos médias communautaires ont été
perquisitionnés, ses membres poursuivis, dénoncés et dénigrés depuis lors
par les médias où écrivent nos deux correspondants de RSF.

RSF a alors gardé
le silence sur les violations des droits de l’Homme perpétrées contre les
radios et télévisions communautaires du Vénézuéla.

RSF continue à attribuer la responsabilité de ces violences au
gouvernement Chavez, ce qui explique que le National se fait toujours un
plaisir de reproduire les communiqués de Robert Ménard à sa une. RSF n’a
jamais accusé les groupes économiques, propriétaires de ces grands médias,
comme Globovision ou RCTV, ni la Chambre de Radiodiffusion dinciter à la
répression des médias communautaires, malgré les nombreuses preuves en ce
sens.

RSF n’a jamais cessé de condamner le Président Chavez. En lui
demandant de «  mettre fin à ses attaques virulentes contre la presse, qui
font de cette dernière une cible de la vindicte populaire (8 janvier
2002)
 »
. Le jour du coup d’Etat le 11 avril 2002, RSF a préféré reprendre la
versión des médias vénézuéliens en concluant : «  reclus dans le palais
présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la
pression de l’armée
 »
. Une information qui s’est révélée fausse par la
suite, inventée de toutes pièces pour justifier le coup d’Etat.

Caracas, le 17 janvier 2003

Red Venezolana de Medios Comunitarios Asociación Nacional de Medios Comunitarios, Alternativos y Libres


 Source : Risal http://risal.collectifs.net



Les USA financent Reporters Sans Frontières, par Diana Barahona.


Le dossier Reporters Sans Frontières de RISAL.





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Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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