RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Ukraine : un important think tank "occidental" reconnaît la défaite.

Il n'y a tout simplement pas d'alternative pour l'Ukraine : elle doit coopérer avec la Russie et payer le prix nécessaire pour ce faire. C'est pourquoi la Russie ne fait rien et attend tranquillement que cette simple vérité devienne une évidence pour tous.

L’Institut Brooklin qui soutient généralement la politique d’Obama a enfin admis que l’Ukraine ne peut pas vivre sans la Russie et que par conséquent la collaboration entre l’Ukraine et la Russie est la seule issue possible. C’est encore une fois une question d’argent. La perte du marché russe se fait déjà sentir et va détruire l’industrie lourde et l’industrie de l’armement de l’est de l’Ukraine. Cela va coûter cher :

"L’estimation minimale est de 276 milliards de dollars pour racheter l’Est. L’occident n’a pas les moyens de le faire.

Le problème c’est que l’Ukraine ne peut pas être viable sans une sérieuse contribution à la fois de la Russie et de l’Occident. Un avenir exclusivement en Occident est inenvisageable pour l’Ukraine. Une Ukraine entièrement sous contrôle russe et sans aucun lien avec l’occident, peut par contre – malheureusement – survivre."

Une Ukraine "occidentale" est impossible. Une Ukraine intégrée dans la Fédération russe est possible mais cela serait très lourd pour la Russie du moins dans un premier temps. Une Ukraine finlandisée sous influence russe serait la meilleure solution pour tous les camps.

Le simulacre de la prochaine élection du roi du chocolat Porochenko sur qui la Russie a beaucoup de prise – ses débouchés et une partie de ses usines sont en Russie – servira de prétexte à "l’Occident" pour se désengager. Porochenko va être envoyé à l’est pour prêter allégeance à la Russie et signer un traité de reddition complète. Il n’a pas le choix :

"Des relations normales avec la Russie sont naturelles à l’Ukraine car c’et son intérêt. C’est pour cela que les politiques ukrainiens ne peuvent pas ignorer leurs liens passés, présents et futurs avec la Russie même s’ils en rêvent."

Il devra ensuite débarrasser l’ouest de l’Ukraine des nazis. La partie politique de l’Accord d’Association avec l’UE que le gouvernement issu du coup a signé sera révoquée et la partie économique ne sera pas signée du tout.

Tout cela prend l’allure d’une défaite majeure pour les néocons qui n’ont rien compris à ce qui se passait :

"Les stratèges étasuniens n’ont sans doute pas imaginé que, du fait du délicat équilibre des nombreuses forces en présence, l’état ukrainien puisse tout simplement se désintégrer sous le coup d’un drastique tournant géopolitique, comme c’est actuellement le cas.
...
Les Etats-Unis se trouvent encore une fois dans la délicate situation d’avoir contribué de façon décisive au développement d’une certaine phase critique [...] où toutefois les partenaires et les alliés sur le terrain [...] sont successivement abandonnés au moment crucial..."

Les néocons ont planifié cette attaque contre la Russie au moyen de l’Ukraine et de la Crimée et à nouveau ils ont échoué. Cela ne signifie pas que la crise soit terminée. Lorsque la défaite s’annonce, les néocons adorent faire assaut de puissance et se livrer à l’escalade. Mais comme on l’a vu en Irak et en Afghanistan ces assauts de puissances ont peu de chance de modifier l’issue inéluctable.

The moon of Alabama

Traduction : Dominique Muselet

»» http://www.moonofalabama.org/2014/05/ukraine-major-western-think-tank-...
URL de cet article 25726
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Ukraine : Histoires d’une guerre
Michel Segal
Préface Dès le premier regard, les premiers comptes-rendus, les premières photos, c’est ce qui frappe : la « guerre » en Ukraine est un gâchis ! Un incroyable et absurde gâchis. Morts inutiles, souffrances, cruauté, haine, vies brisées. Un ravage insensé, des destructions stériles, d’infrastructures, d’habitations, de matériels, de villes, de toute une région. Deuil et ruines, partout. Pour quoi tout cela ? Et d’abord, pourquoi s’intéresser à la guerre en Ukraine lorsque l’on n’est pas même ukrainien ? (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.