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Traque des étrangers : "Des Mesures Humaines, Mais Contraignantes", par Sébastien Fontenelle.



Rafle à Montpellier, 25 octobre 2007.
















Vive Le Feu, 6 novembre 2007.


Didier Pourquery, big boss adjoint à "Libération", fait ce matin le constat suivant, dans un vigoureux édito : "Pendant que les caméras suivent les pérégrinations de Nicolas Sarkozy au Tchad... pendant ce temps-là , en France, à deux pas de chez nous, il y a des enfants que la France isole et veut renvoyer. Des bébés qui passent par la case centre de rétention. En France. Le pays qui donne volontiers des leçons de droits de l’homme à la terre entière, qui milite pour le droit d’ingérence humanitaire, qui aime tant condamner les conditions de détention dans tel ou tel pays".

Didier Pourquery a, pour le coup, parfaitement raison : l’insupportable se banalise - et on découvre, au passage, des gens faits pour le rôle.

Voyez ce juge des libertés, devant qui la famille Ali comparaît sans papiers : le père, la mère, et leurs deux filles, Léa, 18 mois, Sarah, trois ans et demi.

Voyez ce juge des libertés, devant qui Léa, 18 mois, se met "à pleurer dans la salle du tribunal" - rapporte "Libération".

Voyez ce juge des libertés qui soudain se fâche et crache : "Je ne veux pas de pression sur moi avec des pleurs d’enfants".

Voyez comme ce juge des libertés résiste, courageusement, à la "pression" de Léa, 18 mois - et "(prolonge) la détention" de la famille Ali, père, mère, Léa, Sarah.

(Hhhhh...)

Pourquery a raison encore, quand il observe que la chasse à l’enfant est ouverte - que les temps sont à la capture de nourrissons, comme Kyrill, trois semaines, "plus jeune enfant détenu depuis l’ouverture des centres de rétention au début des années 80". (...)

- Lire l’ article http://vivelefeu.blog.20minutes.fr










Traque des étrangers : expertises médicales scandaleuses au CHU de Limoges, jusqu’où allons nous tolérer ? par Jacques Richaud.



France : cela s’ appelle une RAFLE ! ! ! par La Cimade.



Sans-papiers : les gendarmes mèneront la chasse y compris en réquisitionnant les réservistes et retraités, par Émilie Rive.


Traque des étrangers : le préfet vire les psys pour expulser sans contraintes, par Anne Diatkine.


Traque des étrangers : un bébé de trois semaines en garde à vue puis en rétention, France Info.


Youpi ! Nous sommes encore allés faire un tour à l’ école...






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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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