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Tout savoir sur une ou des élections !

Dans l’émission Télématin du mercredi 18 avril, Frederick Gersal a présenté sa rubrique habituelle consacrée aux bureaux de vote, rien de bien original semble-t-il, au sujet de laquelle le site internet de l’émission prend soin de préciser "Frederick Gersal répond aux questions que vous ne vous étiez jamais posées, de quoi frimer dimanche dans les bureaux de vote !"

Lorsqu’il termine sa rubrique et que le présentateur enchaine logiquement en annonçant l’édition spéciale de lundi consacrée aux élections présidentielles, Mr Gersal fait preuve, non seulement de son manque tact vis-à -vis de son collègue, mais aussi d’une grande connaissance de son sujet en précisant que ce ne sont pas des élections présidentielles, mais une élection présidentielle puisqu’il n’y a qu’un seul élu.

Impressionnante maitrise du sujet ! Cependant, Frederick Gersal n’a pas le même talent pour lire le calendrier que pour la grammaire : "Ca va se passer dimanche le 22 on est bien d’accord le 22 mai. C’est exactement la même date qu’il y a 5 ans, c’est curieux que ça tombe exactement le même jour, qu’un dimanche tombe le 22 mai."

Mais la lecture des textes juridiques n’est pas son fort non plus puisque selon lui "Pour qu’un ou une président de la république soit élu des dimanche soir il lui faut 50% des inscrits plus une voix, on est bien d’accord." Mais là , il se reprend, et assène magistralement "pardon 50% des votants plus une voix, ne nous mélangeons pas !" Hélas, encore un mélange douteux, la constitution prévoit que Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés, et non pas des votants...

Faudra-t-il compter dans les suffrages exprimés les votants du 22 mai ?

Le 20 avril 2012

Jean-Michel Arberet

Conseiller municipal d’Arcueil

Partenaire du groupe communiste

jm-arberet.over-blog.com

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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