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Pour développer la vaccination il faut donner la possibilité de boycotter les vaccins étasuniens à ARN !

La question vaccinale est sans doute la plus épineuse de toutes les questions sanitaires dans la séquence actuelle de COVID19 : C’est dans l’esprit du grand public le « remède miracle » par excellence, et c’est ainsi qu’on nous l’a vendu sur les plateaux télé. En quelques mois, cette question a pris toute la place et suscité des réactions irrationnelles dans les deux « camps » façonnés par la bourgeoisie, celui des « alarmistes » et celui des « minimisateurs ». Il est clair que Big Pharma attend avec la vaccination anti-covid des dividendes d’une ampleur historique. Les enjeux financiers n’ont jamais été aussi puissants et la guerre économique entre industriels aussi rude. Malgré cela, l’espoir qu’a fait naître la vaccination dans l’esprit des personnes les plus touchées par la maladie annule toute forme d’esprit critique vis-à-vis des différents types de vaccins présents sur le marché : Il faudrait militer pour « les plus efficaces », les vaccins à ARN américains.

La variété, la complexité des types de vaccins ne favorisent pas une prise de position éclairée chez les citoyens sans formation en biologie (et ils sont nombreux !). Et nombreux sont ceux qui deviennent hostiles à toute forme de vaccination, renforçant les rangs des traditionnels « antivax ». Pourtant l’apport historique de la vaccination depuis le XIXe siècle est absolument indiscutable, et toujours infiniment plus significatif en terme de bénéfice que les risques encourus (toujours présents mais infinitésimaux). Des vaccins mis sur le marché ont parfois été soustraits aux recommandations pour cause de déséquilibre entre bénéfice et risque : Le vaccin anti-papillomavirus Gardasil produit par le poids lourd français Sanofi a failli devenir obligatoire en France en 2019 par la volonté d’Agnès Buzyn alors ministre de la Santé, tandis que de nombreux pays venaient de le retirer de leurs recommandations en raison d’incertitudes sur le ratio bénéfice-risque (syndrome de Guillain-Barré essentiellement). Evidemment à chaque fois les risques sont difficiles à quantifier, mais qu’en est-il des effets secondaires de vaccins de type nouveau, les vaccins à ARN, qui sont souvent des troubles survenant longtemps après l’inoculation, quand les phases 1, 2 et 3 ont été validées en moins d’un an quand il faut habituellement plusieurs années (et quand la phase 4, la plus longue à très grande échelle, est en cours d’évaluation, sur les populations elles-mêmes) ? Peut-on surtout faire confiance à des systèmes économiques reposant sur l’impératif du profit maximal et immédiat pour mesurer rationnellement quels sont les risques sanitaires de long terme ?

La position rationnelle consiste à reconnaître l’impératif d’une vaccination de masse, à condition qu’elle couvre rapidement la population mondiale, tout en cherchant parmi les vaccins ceux qui sont les plus durables dans leur efficacité collective, une fois leur innocuité établie.

Les vaccins à ARN constituent une stratégie d’avenir contre de nombreuses maladies, et prioritairement contre le cancer. En effet, l’idée de remplacer progressivement la chimiothérapie non sélective ou peu sélective (qui attaque aussi des cellules saines et provoquent des effets secondaires massifs) par des traitements hypersélectifs à base d’ARN différents (thérapie génique) d’un patient à un autre, est évidemment pertinente. Mais cette voie n’implique que des traitements ponctuels pour chaque malade atteint du cancer. Jamais des couvertures vaccinales étendues à plusieurs milliards d’individus. Dans ce dernier cas, on comprend facilement que le ratio bénéfice risque ne s’évalue pas de la même façon. Surtout quand on sait qu’existent des vaccins alternatifs, recombinés (russe et cubains) ou atténués (chinois) dont l’usage est bien connu sur de très larges populations depuis des décennies.

En admettant, par pari, l’absence de risque sur le long terme pour les vaccins à ARN, objets de toutes les polémiques et de tous les rejets, de nombreuses autres critiques peuvent être formulées, qui passent pourtant sous silence malheureusement, alors qu’elles sont sans doute cruciales.

Tout d’abord, sur la capacité à couvrir l’Humanité rapidement, dans la course de vitesse que les personnels de santé mènent contre les variants successifs de la pandémie, les vaccins US à ARN sont clairement les plus mal placés : Ils sont très efficaces ponctuellement, mais aussi très instables, fragiles, et exigent un conditionnement dans de puissants congélateurs. Les producteurs, Pfizer ou Moderna, produisent en masse et à très faible coût de production des vaccins qu’ils vendront à des Etats à qui reviendra la charge de tels conditionnements, très coûteux. Cette contrainte est-elle supportable pour tous les pays du Sud ? Ou aggravera t-elle la dette structurelle qu’ils endurent déjà vis-à-vis des pays impérialistes ?

Admettons maintenant que, par une clémence inexplicable du FMI et de la Banque Mondiale, les pays du Sud soient gratuitement dotés de millions de congélateurs et d’une logistique à la hauteur des enjeux ; reste une critique de taille, même si c’est une critique plus difficile à populariser. Elle est liée à la valeur même de « l’efficacité » des différents vaccins, et apparaît en première approche plutôt contre-intuitive.

Les producteurs étasuniens des vaccins à ARN ont tout misé sur la maximisation de leur efficacité : Entre deux lots d’individus bien choisis dans la population, si 95% de ceux qui sont positifs au COVID après un laps de temps proviennent du lot témoin ayant reçu un placebo, le vaccin aura une efficacité de 95%. C’est bien l’efficacité des vaccins à ARN évalués lors de phases 3 en 2020 pour la souche initiale du Sars CoV-2, et de ce point de vue aucun autre vaccin n’est parvenu à une telle valeur (même si le Sputnik russe présente une efficacité supérieure à 90% reconnue par l’OMS et par des publications non russes comme celles du Lancet). Alors pourquoi l’OMS, pourtant si scrupuleuse d’habitude, n’exigeait-elle au départ pour valider tout candidat vaccin qu’une efficacité au moins supérieure à 50% ?

En fait, la qualité d’un vaccin devrait être évaluée sur sa « durabilité » (ou si on veut la durabilité de son efficacité) et non sur des valeurs tonitruantes produites à l’instant t. Or de ce point de vue, chaque variant peut faire baisser l’efficacité des vaccins fondés sur la souche virale initiale.

Pour peu qu’on soit darwinien, un « variant » est une forme de multi-mutant sélectionné par une pression de sélection à laquelle il doit s’adapter. Le virus ne cesse de muter ponctuellement et accidentellement. Les mutations aléatoires disparaissent habituellement parce qu’elles altèrent le cycle de vie du virus, très complexe, mais il arrive que des mutations améliorent la rapidité du cycle de vie, perfectionnent la spécificité de la spicule pour son récepteur cellulaire humain, permettant au virus d’échapper plus rapidement au système immunitaire de l’hôte. Bien qu’on ait affirmé très naïvement en 2020 que le virus ne mutait pas, sous prétexte qu’il contenait une exoribonucléase réparant les mutations en permanence (1), les variants se sont succédés ensuite, et il a fallu taire, face à l’évidence des faits, la propagande positiviste qui avait permis d’entretenir une culpabilité collective propre à faire accepter les gestes barrières (sans doute légitimes du reste jusqu’à un certain point) sous la menace d’un retour de l’épidémie.

Il faudra sans doute encore beaucoup de temps à la science pour mettre le doigt sur les causes complexes qui ont mené aux variants de cette pandémie. Mais puisqu’ils existent, et qu’on pouvait parfaitement l’envisager dès 2020 (2), les organismes publics (L’Etat russe pour le Sputnik, l’Etat chinois pour Sinopharm et les autres, l’Etat cubain pour Soberana et les autres, l’Université d’Oxford pour Astrazeneca, l’Institut Pasteur pour un vaccin recombiné qui a malheureusement conduit à une impasse, etc.) ont systématiquement privilégié des vaccins dits « classiques », soit recombinés, soit atténués, soit protéiques. Pourquoi ?

Ecartons d’emblée les objections : la Chine, parallèlement à la mise au point de ses vaccins atténués, s’est aussi penchée sur l’élaboration d’un vaccin à ARN (sous l’impulsion l’Académie des Sciences Militaires). Il n’a pas été donné la priorité à ce vaccin pour conduire la lutte, et la Chine s’est concentrée sur la production de vaccins ultraclassiques, malgré les contraintes que ceux-ci supposaient. Contrairement aux vaccins à ARN qui impliquent la production mécanisée d’ARN à partir d’un simple fichier, presqu’un « mail », décrivant le gène viral, les vaccins atténués, produits par destruction ou inactivation du virus lui-même, suppose qu’on ait cultivé celui-ci en masse, avec un appareil industriel conséquent ; c’est une contrainte de taille, qui explique un coût de production élevé, et donc un choix qui ne peut qu’être public ou étatique. La Chine pouvait, comme les EU, produire des vaccins à ARN, et elle ne l’a pas fait. Pourquoi ?

Le vaccin atténué, un virus tué mais entier, présente un avantage de taille : plutôt que de susciter la production d’anticorps dirigés contre un seul composant du virus (ses spicules d’adhésion aux cellules cibles), celui qui d’ailleurs accumule le plus de mutations chez les variants mieux adaptés, comme les vaccins à ARN, il stimule la production de plusieurs types d’anticorps reconnaissants plusieurs molécules différentes du virus (dont la spicule évidemment). C’est sans doute ce qui fait de lui le plus « durable » des vaccins puisque sans doute le moins sensible aux variations circonscrites aux spicules (pour être précis ; celui dont la baisse d’efficacité pour les futurs variants sera la plus lente).

La perte d’efficacité des vaccins à ARN contre les variants 2021 est maintenant chose connue, et Pfizer a été le premier laboratoire à proposer une troisième dose « actualisée » de son vaccin. C’est significatif : l’idée est qu’un vaccin à ARN dirigé spécifiquement contre une souche du virus peut faire l’objet d’une simple correction numérique (celle des mutations identifiées) du gène d’ARN pour fournir rapidement des « mises à jour » au fil des vagues épidémiques. On sent bien à quel point le caractère lucratif d’une telle option peut primer sur la santé publique (qui cherche une stratégie rapide et globale, pour en finir une fois pour toutes).

Que les vaccins atténués et recombinés soient moins « risqués » à long terme parce que pratiqués depuis des décennies à très large échelle est une évidence. Les défenseurs les plus zélés du vaccin à ARN anti-COVID répondront toujours qu’ils sont frileux face au progrès scientifique. C’est un argument irresponsable autant qu’antiscientifique, et la hauteur de leur efficacité affichée n’y pourra rien. Ce n’est pas sans raisons que ni le vaccin russe, ni les vaccins chinois, ni à plus forte raison les vaccins cubains n’ont droit de cité en Europe et aux EU, et que COVAX, ce « plan Marshall » piloté par les lobbies encadrant l’OMS, fasse pression en Amérique Latine pour qu’on préfère Pfizer à Sputnik ou Sinopharm, ou qu’on organise un embargo criminel sur les vaccins dans un Venezuela bolivarien récalcitrant (qui reçoit heureusement l’aide vaccinale cubaine !).

En réalité l’efficacité sur la contagion des vaccins chinois est certes inférieure à celle des vaccins à ARN (du moins au départ avec la souche 2020), mais ce n’est pas le point le plus important : Les vaccins chinois affichent une efficacité de 70% pour les contaminations, mais surtout de 100% pour éviter les hospitalisations (3) (donc les morts). Il y a donc dans le vaccin atténué à la fois une souplesse tendant à ne pas trop écraser et (donc) ne pas trop ralentir la vague épidémique autrement dit ne pas retarder sa décrue, une pression de sélection imposée au virus plus faible, donc moins susceptible de « forcer » ses réadaptations ultérieures (variants), et surtout une capacité à transformer l’épidémie elle-même en une forme bénigne, tendanciellement sans hospitalisation.

Bien plus qu’un manque de confiance dans l’innocuité des vaccins à ARN sur le long terme, sujet sur lequel la discussion sera forcément longue, les vaccins à ARN constituent pour les Big Pharma une arme industrielle et géopolitique : asservissement des pays du Sud (coût exorbitant et, même par don, logistique impossible), obsolescence programmée permettant des « mises à jour » progressivement plus chères à chaque nouvelle vague, pression de sélection dangereuse pour un virus qui ne sera pas combattu sur la totalité de l’Humanité, les raisons sont nombreuses d’exiger une vaccination par un vaccin russe, chinois, cubain, etc. et de boycotter les vaccins à ARN. Manque de chance, dans l’Eldorado euro-étasunien du « marché libre » et de la « concurrence libre et non faussée », chaque citoyen recevra un vaccin à ARN obligatoire, sans aucune possibilité de choix éclairé... Rendre impossible le libre boycott des vaccins à ARN, y compris donc pour des raisons politiques, c’est garnir sciemment les rangs des « antivax » et compliquer une véritable campagne de Santé Publique basée sur la confiance plutôt que sur l’obligation du « Pass vaccinal ».

1- La grande majorité des organismes uni ou pluricellulaires, et – un peu moins largement certes – des virus, contient dans son génome des gènes d’enzymes de réparation de l’ADN susceptibles de lutter contre les mutations. Mais ces modalités n’empêchent évidemment jamais l’évolution par variations aléatoires prévu par le schéma darwinien de mutation / sélection naturelle.

2- En 2020, seuls l’IHU Méditerranée et le professeur Didier Raoult parlaient de l’impossibilité d’une « deuxième vague », d’une épidémie en « dos de chameau » contenant une reprise estivale immédiate du même virus juste à cause du déconfinement. Et effectivement ce dos de chameau n’a pas eu lieu. En revanche l’arrivée de variants avec une saisonnalité elle, pourtant niée par toute la presse jusqu’en octobre-novembre, a aussi été proposée par eux. Didier Raoult affirmait dès le mois de juin 2020 : « C’est une épidémie traditionnelle en courbe. Mais l’avenir n’appartient à personne. Parmi les coronavirus, certains disparaissent purement et simplement. D’autres prennent un rythme saisonnier : c’est le cas de quatre coronavirus endémiques. Personne ne peut prédire ça plus qu’on ne pouvait prédire le reste. (...) Les coronavirus endémiques finissent par s’installer, c’est ce qui arrive généralement. Certains paramètres permettront de savoir si la maladie revient ou pas : si ça devient une maladie saisonnière, il y a une chance de le voir dans l’hémisphère austral avant de le revoir ici, parce que l’hiver commence maintenant dans l’hémisphère austral. (...) Si on est intelligent, on regarde ce qui se passe dans l’autre hémisphère si ça reviendra chez nous. » (Didier Raoult, « Finalement la chloroquine », VIDEO IHU Méditerranée, 13 juin 2020). Il ajoutait en octobre : « Les virus mutent tout le temps, mais ils mutent d’une manière plus ou moins brutale. Les deux qui sont fréquents actuellement [vague automnale] sont « Marseille 4 » et « Marseille 5 ». Pour « Marseille 4 », on voit un saut qui correspond à toute une accumulation de mutations. Il s’est passé un bond qui explique qu’il ne s’agit plus d’un simple mutant mais d’un variant différent. C’est celui là qui est épidémique actuellement, et qui cause 75% des cas à Marseille. (...) Les coronavirus sont connus, comme les rhinovirus [les deux familles sont responsables de nombreuses rhinites saisonnières. Ndla], pour se réapparier entre virus. Ils sont très proches et il est donc possible que des réappariements se fassent avec ces rhinovirus. » (Didier Raoult, « Mutations, variants, ce que les génomes nous apprennent », VIDEO IHU Méditerranée, 27 octobre 2020).

3- Ce chiffre de 100% est passé à 87,5% selon une étude chilienne de février à mai 2021 (donc sur les variants) sur plus de 10 millions de personnes, mais ce chiffre reste tout à fait significatif et crucial (Juillet 2021, New England Journal of Medicine).

 https://germinallejournal.jimdofree.com/2021/07/19/pour-d%C3%A9velopper-la-vaccination-il-faut-donner-la-possibilit%C3%A9-de-boycotter-les-vaccins-am%C3%A9ricains%C3%A0-arn/?fbclid=IwAR1EQXB8QK8FPLGETdcjFieruYLgLVs3q2xCzKQpqgyL62hmGMv4msnFhvw
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COMMENTAIRES  

19/07/2021 18:51 par Mf

Comme à chaque fois, c’est Guillaume Suing qui a les meilleures analyses de cette crise. Il aurait cependant été bien de rappeler que non seulement en France et dans un certain nombre de pays occidentaux, les populations n’ont pas le choix du vaccin, mais on leur interdit aussi les traitements précoces (azythromycine, hydroxychloroquine, ivermectine) afin d’organiser cette véritable extorsion qu’est l’obligation vaccinale

19/07/2021 18:57 par Mf

On ajoutera aussi que même l’inventeur des vaccins arn m est contre leur utilisation massive @RWMaloneMD sur Twitter

19/07/2021 20:30 par Mf

Le parisien 16 avril 2021

Vaccin Pfizer : le gouvernement va commander des doses pour 2022 et 2023
Des contrats portant sur deux milliards de doses Pfizer vont être signés dans les quinze prochains jours.

19/07/2021 21:53 par Tassedethe

Bonjour Guillaume Suing,
on peut les boycotter mais dans la pratique avec ce qui sera adopté aujourd’hui, cela deviendra difficile à moins de désobéissance civique.
Pour éclairer si il en est encore besoin, ci-après, une vidéo du CRIIGEN et de Christian Vélot (génétique moléculaire à Saclay)
je précise pour les autres lecteurs lol !

https://www.youtube.com/watch?v=MG0AOKssJII
Ce n’est pas un réquisitoire antivaccin mais une interrogation sur les politiques vaccinales contre la covid19 et leurs possible impacts
à moyen/long terme

Bien sûr on peut avancer dans la présentation.

19/07/2021 21:56 par Maitre Kha (ai confiance)

@ "C’est dans l’esprit du grand public le remède miracle par excellence, et c’est ainsi qu’on nous l’a vendu sur les plateaux télés... Euh Mr Suing... J’aurai plutôt tendance à penser autre chose, comme : " le miracle est que tous les plateaux télés, on vendu au public, le remède comme une excellence !!! Un remède appelé vaccin pour tromper énormément les éléphants... L’ARN messager est une thérapie génique ... Je dis ça mais, tout le monde sait que c’est une parole de serpent ...

20/07/2021 07:37 par Charles

"l’apport historique de la vaccination depuis le XIXe siècle est absolument indiscutable, et toujours infiniment plus significatif en terme de bénéfice que les risques encourus"

Pourquoi Bachelot a-t-elle interdit le BCG en 2007 ? Les Pays-Bas n’ont jamais vacciné contre la tuberculose, avec moins de cas (par million) que la France qui vaccinait toute sa population ? Qu’est-ce qui là était donc "infiniment plus significatif" ?

La position rationnelle, c’est de penser qu’on n’éradiquera jamais un virus à ARN qui adore se recombiner et qui a des réservoirs naturels infinis : félins, chien, chauve-souris, vison... La grippe a-t-elle jamais été éradiquée par un vaccin ? Entrez dans le monde du vaccin contre la grippe (puisque vous voulez un vaccin avec la même technologie). Faites des recherches, lisez les rares articles qui tentent d’estimer son efficacité.

Je sais pas, je lis ça et je me dis que ça fait 16 mois, y’en a qui n’ont pas travaillé à se faire une culture et osent écrire un pareil texte sans avoir même la moindre connaissance basique sur ces questions.

On se demande si le niveau est aussi relevé sur les questions de la Chine, de Cuba, etc. Faites gaffe, Le Grand Soir, vous nuisez à vos autres causes en laissant la parole à des non-spécialistes qui ne peuvent même pas faire illusion.

Traitez-moi de troll. Mais ouvrez un bouquin et regardez pour la tuberculose, regardez pour la grippe. Ne me croyez pas, faites vos propres recherches.

20/07/2021 08:00 par Xiao Pignouf

@l’auteur

Merci pour ce texte éclairant.

20/07/2021 08:11 par Xiao Pignouf

@Charles

y’en a qui n’ont pas travaillé à se faire une culture et osent écrire un pareil texte sans avoir même la moindre connaissance basique sur ces questions.

Euh, Guillaume Suing est agrégé de biologie. En matière de « connaissances basiques », c’est déjà pas mal, non ?

20/07/2021 12:44 par mandrin

un process de virus inactivé consiste a tué le virus donc virus mort le process virus atténué reste vivant...désolé suis pas agrégé Pr machin donc expliqué moi la différence parce que là j’me gratte la tête...

20/07/2021 14:01 par robess73

mandrin .pour mieux comprendre .voir les conférences de christian VELOT.

20/07/2021 16:40 par CAZA

Bonsoir
C’est de mon petit fils 10 ans
Macron et Castex sont sur un bateau et tombent à l’eau .
Qui est sauvé ?
Réponse ; La France .

Mf résume bien l’obsession du régime Macron pour interdire toute thérapie , acheter du Pfizer et l’inoculer de force .
Macron finira , qui sait ,par pantoufler chez eux en remerciement pour bon et loyaux profits

21/07/2021 14:14 par Yannis

@caza

Ok, on est bien content pour Manu, son fric, ses mignons et sa duchesse de pacotille. Mais les personnes qui souffriront d’effets secondaires suite à ces recombinations génétiques en expérimentation réelle, avec les premières alarmes qui nous proviennent des britaniques et israéliens, deux preniers pays à avoir vacciné massivement avec du Pfeizer ou Modena ? on en fera quoi ? On les "invisibilisera" ? Pendant que Manu se la coule douce, bien planqué dans la bulle des super-riches ??

Terrible d’avoir autant de compassion pour un criminel ;)

21/07/2021 14:19 par Mf

La mesure au centre de toutes ces horreurs, c’est l’interdiction des traitements précoces.
Afin de les démasquer, la journée mondiale de l’ivermectine, traitement précoce extrêmement efficace du covid,
est organisée le 24 juillet :

https://worldivermectinday.org/

22/07/2021 08:11 par Charles

@ Xiao Pignouf

Du coup, si je comprends bien l’argument d’autorité, un agrégé d’histoire a plutôt raison sur Cuba et le Venezuela, quoi qu’il dise.

Parce que c’est déjà pas mal. Il a un minimum de bagage en géographie et en histoire qui lui permet de savoir si les médias ou les autorités savantes énoncent la vérité ou pas.

On ne parle pas uniquement de biologie des vaccins, là, ni de théorie. On parle de leur utilisation, de leur efficacité et de leurs effets adverses en conditions réelles - qui sont différentes de surcroît pour chaque vaccin.

La différence, c’est la théorie énoncée à la fac et l’utilisation sur le terrain. Que tel ou tel vaccin fonctionne sur tel terrain en fonction de telle situation, sur telle population qui a tel état de santé, avec telles conditions d’hygiène, l’acceptation de la vaccination quand on connaît l’effet nocebo, etc., c’est différent des mécanismes biologiques théorique de telle ou telle sorte de vaccin. C’est différent de la production elle-même des vaccins, avec par exemple le vaccin contre la polio cultivé sur des reins de singe eux-mêmes infectés par des virus qui donnent des cancers à certains vaccinés.

22/07/2021 10:12 par Autrement

D’accord (de nouveau) avec Mf, en ajoutant que l’origine de toutes ces horreurs, c’est aussi le monopole accordé aux vaccins ARN et le refus d’importer et de reconnaître les vaccins classiques russes, chinois ou cubains. Macron-medef se sont aplatis devant l’UE, elle-même aplatie devant les USA et Big-pharma.
L’affaire du Pass est définitivement la honte de ces messieurs-dames, qui mériteraient la prison à vie pour trahison de l’intérêt national.
Je demande la liste des actionnaires Pfizer-AZ (et de ceux des fabricants de lacrymogènes, taser et LBD, nouvelles commandes récemment passées...) parmi les membres du gouvernement et du Conseil de défense.
Virer Macron-Le Pen et leur régime, sortir de l’UE, sortir de l’Otan, sortir du capitalisme !

22/07/2021 12:24 par Xiao Pignouf

@Charles

Voici ce que vous avez dit :

Je sais pas, je lis ça et je me dis que ça fait 16 mois, y’en a qui n’ont pas travaillé à se faire une culture et osent écrire un pareil texte sans avoir même la moindre connaissance basique sur ces questions

Préciser la formation de l’auteur n’est pas un argument d’autorité, mais une information portée à votre (mé)connaissance. Même si je suis plutôt d’accord avec ce qu’il dit, vous en faites ce que vous voulez. En outre, vous êtes contradictoire puisque c’est vous qui reprochez à Suing son manque d’expertise puis qui criez à l’argument d’autorité lorsqu’on vous informe qu’il en a une non négligeable, faut savoir ce que vous voulez... Au moins, ne dites plus qu’il n’a pas la moindre connaissance basique ou bien nous vous demanderons les vôtres pour juger de la pertinence de vos propos.

22/07/2021 16:27 par Autrement

Voici un autre point-de-vue convergent et pertinent : Macron poursuit sa guerre... contre les travailleurs.

22/07/2021 17:50 par Gege

@ Charles

Votre comparaison entre biologistes et historiens , est fallacieuse. Tout d’abord parce que l objet d’étude de l’ Histoire c’est le passé, pas le présent. Ensuite parce que l’interprétation du passé et le fait de choisir d’étudier tel ou tel objet à l’intérieur de ce passé, est un enjeu de lutte . L’histoire relève des sciences humaines et sociales (ce qui n’a rien de péjoratif) , la biologie relève de la science expérimentale , cela fait une sacrée différence même si vous ne la voyez pas, attention aux amalgames et au confusionnisme. Pour finir ce qui se passe aujourd’hui au Venezuela ou à Cuba ne relève pas spécialement de la « science » .

Quand vous écrivez à propos de de Guillaume SUING « vous nuisez à vos autres causes (le GS) en laissant la parole à des non-spécialistes qui ne peuvent même pas faire illusion » , vous êtes tous simplement ridicule , on connaît ses livres les vôtres on les attend. Je constate que dès qu’il s’agit du Covid 19 , c’est comme pour l’équipe de France de football, on a 50 millions d’épidémiologistes et de biologistes. Avec en tête de gondole le fumeux @Yannis qui a écrit récemment :

« Il devient clair que LFI, d’espoir pour toute la Gauche française il y a 10 ans, est passé du côté des fossoyeurs »

Sauf qu’il a 10 ans la FI n’existait pas , cela donne une idée de la rigueur intellectuelle du personnage.

02/11/2021 15:41 par Gilles Mercier

Vaccins à ARNm : Combattre les informations fallacieuses !

Lire le pdf joint

23/08/2022 16:26 par Jacqcroquant

@ Gilles Mercier.
Document enregistré et relu le 23 Août 2022 ! Gilles Mercier Chargé de Recherche Hors Classe Inserm et Lise Caron Chargée de Recherche Hors Classe CNRS devraient le relire aujourd’hui. Les titres, surtout Hors classe, ne sont pas la garantie d’une qualité scientifique hors classe.

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