Ouille. Même en caractère occidentaux, c’est déjà du chinois. J’ai du mal à comprendre, les mots se brouillent, ROM et VACHE, et craches !!!
Par contre, mon petit cerveau de commère de base a capté certains détails du binz qui se passe par le truchement de nos ordinateurs et des tablettes qu’on refile aux mémés pour faire semblant qu’elles accèdent au numérique. J’en ai vu une de ces pauvres vieilles au bureau de poste (devenu maison des services machin-couette). Elle était coachée par une employée de la poste guère plus instruite qu’elle et qui éprouvait un plaisir visible à prendre pouvoir sur elle, au passage... La pauvre mémé est infichue d’ouvrir sa tablette numérique. Elle l’a gardée sous son bras et la préposée a fait toutes les manœuvres sur l’ordinateur du guichet. Pour faire bonne mesure la guichetière lui a conseillé d’ouvrir sa boîte mail pour lire son courrier. Tu parles ! Il n’y avait qu’un message de La Poste pour lui rappeler de changer régulièrement son code secret. La pauvre vieille a dû repartir avec une grosse boule au ventre : il était question de la sécurité de son compte bancaire, quand même ! La nuit dans ses cauchemars, elle va voir des hordes de hacker en gilets noirs à capuche lui voler sa pension avec leurs doigts crochus insinués dans les méandres du cyberespace.
Pour nous simplifier la vie, les ministères vont s’unir au-dessus de nos têtes pour tout calculer sans que nous n’ayons d’efforts à fournir, par exemple pour les emplois à domicile. Votre salarié recevra son argent qui sera prélevé sur votre compte et vos impôts seront calculés et prélevés, ou remboursés, directement sur votre compte ! N’est-ce pas génial ? L’Etat rentre dans votre porte-monnaie, se sert, et s’en va, gentiment.
Et personne ne mouftera. La technique désormais est bien rodée. Les mesures liberticides ne s’imposent plus frontalement. C’est par petites touches, pour votre confort, votre simplification, votre sécurité. Les citoyens n’ont pas le temps de comprendre la perversité du système. Ils ne voient que la commodité immédiate.
Et à la fin, on sera tous enfermés sans moyens d’échapper au totalitarisme, sauf les escrocs de haut vol bien sûr, comme Carlos (Ghosn)