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Obama a des oreilles

L’histoire du vaste programme d’écoutes téléphoniques, véritable violation des libertés, au profit de l’Agence nationale de sécurité américaine ramène le Big Brother d’Orwell dans son pays d’origine, les États-Unis.

Du républicain Bush, qui a installé ce système d’espionnage, au démocrate Obama qui l’a continué, les mêmes pratiques « secrètes » sous couvert de lutte contre le terrorisme, sont mises en œuvre non seulement contre les Américains mais au-delà des frontières, puisque selon les quotidiens britannique The Guardian et américain The Washington Post, il est prouvé que les services de renseignements américains espionnent les communications sur Internet dans le but de recueillir des informations sur les ressortissants étrangers en accédant directement aux serveurs de neuf grandes entreprises américaines d’internet : Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, Skype, AOL, YouTube, Apple et PalTalk.

Mais quel est le rôle d’un service d’espionnage sinon d’espionner ? Il est à se demander si ce n’est pas encore un coup des dirigeants américains pour montrer que leurs services secrets ne dorment pas sur leurs lauriers et que les autorités politiques de ce pays veillent sur la sécurité de leurs citoyens.

Mais, alors, les services secrets américains seraient-ils les seuls à écouter tout le monde, du moins les personnes suspectes ? Tout cela est d’une évidence telle que le doute est permis sur le brouhaha médiatique motivé par ces révélations.

En fait, la clé du mystère est à chercher loin de l’Amérique et de ces écoutes ; l’explication pourrait se trouver dans le contexte qui prévaut au Moyen-Orient, plus précisément en Syrie où Al-Assad est en train de gagner la guerre. Car, y a-t-il meilleure diversion qu’un feuilleton d’espionnage américain pour détourner les regards de ce nouvel échec de la puissance occidentale ?

Cette histoire de fuites par le canal du Guardian et du Washington Post est à dormir debout et le rideau de fumée censé avoir été créé par ce scandale aux États-Unis et dans le monde n’arrivera pas à cacher les réalités sur le terrain des combats en Irak, en Afghanistan et maintenant en Syrie, où le monde assiste médusé à la déroute d’armées dont l’efficacité, finalement, n’existe que dans l’imagination des cinéastes de Hollywood.

Kamel Moulfi

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PALESTINE : Plus d’un siècle de dépossession
Jean-Pierre BOUCHÉ
Histoire abrégée de la colonisation, du nettoyage ethnique et de l’apartheid Ce livret montre que, depuis plus de 120 ans, l’histoire d’Israël / Palestine se résume à une entreprise de colonisation de peuplement. Pour la réaliser, le colonisateur a, en toute impunité, spolié, expulsé et fragmenté la société palestinienne. Un guide utile pour connaître la vérité Pour comprendre la catastrophe actuelle en Palestine et parvenir à un avenir paci- fique et juste pour tous les habitants de (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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