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Ni signe syndical ostensible, ni signe religieux ostensible au contact des clients

Pas de signe ostensible de toute nature en contact avec les clients en entreprise, au travail ! Ce principe peut connaître des exceptions.

Un signe syndical ostensible, c’est un badge syndical bien visible mais pas un petit pin’s de boutonnière (toléré en général), celui que met le syndicaliste dans ses fonctions lorsqu’il distribue un tract dans l’entreprise, ou que tout syndiqué peut mettre en manifestation, en général en extérieur mais pas en intérieur, sauf mouvement de grève et de contestation, mais c’est alors temporaire.

Vouloir placer coûte que coûte son signe religieux ostensible (voile ici) au-dessus de tout, même pendant 5% du temps de travail, celui à la réception des clients est un coup de force - " intransigeantisme " - qui n’est pas toléré ordinairement pour d’autres expressions par signe ! En fait, on voit là le côté refus de transiger pour une courte période de temps. L’absence de souplesse, la rigidité de comportement, la volonté d’imposer coûte que coûte l’expression de sa conscience religieuse tranche avec les autres expressions de conscience des autres travailleurs (expression de type politique, syndical, associatif, par signe ostensible, etc ou il y a repli : on remballe son badge ) !

Un syndicaliste ne met pas de badge syndical au contact des clients - réception du public - (sauf action syndicale) et pas plus d’ailleurs lorsqu’il est dans les bureaux ou dans l’usine) sur lui, sauf pour distribuer un tract syndical. Il peut y avoir des positions syndicales affichées en arrière-guichet, mais sur des murs (une tolérance existe hors panneaux légaux si le public ne passe pas ou rarement), mais pas sur soi.

Et quand il (r)entre - en entreprise privée ou à fortiori en service public - venant d’une manifestation syndicale ou sociale alors ce "manifestant ostensible" enlève son badge syndical et il roule son drapeau. Il n’est pas forcé de le faire dans la rue sur demande de la police car là il y a abus d’exigence de neutralité. On s’y soumet souvent mais en pensant franchement qu’il y a abus de fonction de la part d’un fonctionnaire de police et qu’un procès pourrait être intenté.

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Cuba, Fidel et le Che - ou l’aventure du socialisme
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI
Voilà notre livre, il est enfin sorti de l’imprimerie, tout chaud comme un petit pain… Il faut que je vous explique de quoi il s’agit, comment se le procurer s’il vous intéresse et comment organiser des débats autour si bien sûr vous êtes en mesure de le faire… Danielle Bleitrach D’abord sachez que ce livre inaugure une collection du temps des cerises, collection qui portera le nom "aventure du socialisme" Je reviendrai sur cette idée du socialisme comme aventure. L’idée (…)
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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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