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Ni signe syndical ostensible, ni signe religieux ostensible au contact des clients

Pas de signe ostensible de toute nature en contact avec les clients en entreprise, au travail ! Ce principe peut connaître des exceptions.

Un signe syndical ostensible, c’est un badge syndical bien visible mais pas un petit pin’s de boutonnière (toléré en général), celui que met le syndicaliste dans ses fonctions lorsqu’il distribue un tract dans l’entreprise, ou que tout syndiqué peut mettre en manifestation, en général en extérieur mais pas en intérieur, sauf mouvement de grève et de contestation, mais c’est alors temporaire.

Vouloir placer coûte que coûte son signe religieux ostensible (voile ici) au-dessus de tout, même pendant 5% du temps de travail, celui à la réception des clients est un coup de force - " intransigeantisme " - qui n’est pas toléré ordinairement pour d’autres expressions par signe ! En fait, on voit là le côté refus de transiger pour une courte période de temps. L’absence de souplesse, la rigidité de comportement, la volonté d’imposer coûte que coûte l’expression de sa conscience religieuse tranche avec les autres expressions de conscience des autres travailleurs (expression de type politique, syndical, associatif, par signe ostensible, etc ou il y a repli : on remballe son badge ) !

Un syndicaliste ne met pas de badge syndical au contact des clients - réception du public - (sauf action syndicale) et pas plus d’ailleurs lorsqu’il est dans les bureaux ou dans l’usine) sur lui, sauf pour distribuer un tract syndical. Il peut y avoir des positions syndicales affichées en arrière-guichet, mais sur des murs (une tolérance existe hors panneaux légaux si le public ne passe pas ou rarement), mais pas sur soi.

Et quand il (r)entre - en entreprise privée ou à fortiori en service public - venant d’une manifestation syndicale ou sociale alors ce "manifestant ostensible" enlève son badge syndical et il roule son drapeau. Il n’est pas forcé de le faire dans la rue sur demande de la police car là il y a abus d’exigence de neutralité. On s’y soumet souvent mais en pensant franchement qu’il y a abus de fonction de la part d’un fonctionnaire de police et qu’un procès pourrait être intenté.

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« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
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Julian Assange, à qui l’on doit plus d’articles importants que l’ensemble de ses journalistes-critiques, a 50 ans aujourd’hui - en prison. Il est en prison pour une raison : l’administration Biden et la plupart des médias commerciaux ne se soucient pas de la liberté de la presse, mais font semblant de s’en soucier quand ça les arrange.

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