Par l’intermédiaire des médias, les autorités et les terratenientes ont voulu criminaliser les actions coup de poing de ces villageois andalous(e)s pour les discréditer du reste de la population espagnole, en fait ils ont permis de faire connaitre cette "utopie d’une société et un monde meilleur, plus juste, égalitaire, pacifique, étique, écologique et humanitaire" qu’ils s’enorgueillissent d’avoir aujourd’hui, au monde entier (les télévisions du monde entier se sont déplacées au village de Marinaleda). Avec Gordillo, ces villageois(e)s savent qu’ils ne peuvent pas baisser la garde et doivent continuer leur lutte contre les esclavagistes franquistes et leurs descendants tenants des terres qu’ils se sont appropriées, car chaque jour ils subissent une propagande dégueulasse des médias comme le dernier "reportage" vicieux de la chaîne La Sexta, maquée par le PSOE, et "virant" (pas très difficile) au PP. Dans celui-ci, les "journalistes" tentent sournoisement de caricaturer Gordillo (quelque trente ans de combat pour faire vivre une telle collectivité), de populiste, de cacique, de dictateur -en oubliant de bien mentionner que son mandat de maire se décide chaque fois par voie électorale-, et de laisser entendre que la gestion de la municipalité "atypique" ne tiendrait pas sans les subventions de l’état -et là encore dans le reportage ils oublient de mentionner que les subventions octroyées à cette municipalité sont calculées sur les mêmes bases que celles versées à toutes les autres communes d’Andalousie et d’Espagne, et qu’elles sont même inférieures-.
Je remercie LGS et Jean Ortiz pour ce reportage bien clair et compréhensible qui contre-balance celui, avec effets spéciaux et musicaux pour détourner l’hypocrisie, de La Sexta. Bravo, beau travail !