Une vidéo de Cubainformación :
Terroristas de Miami son "activistas" y quien recibe fondos de un nazi, "disidente"
Le terme terroriste est un substantif très répété dans les grands médias internationaux et est appliqué en général à ceux qui emploient la violence en dehors de l’état pour poursuivre une fin politique. Mais pour les grandes entreprises informatives avoir confessé publiquement l’explosion d’un avion en pleine vol avec 73 victimes, n’est pas suffisant pour appliquer à ses auteurs la catégorie de terroristes (1). C’est le cas des citoyens d’origine cubaine Luis Posada Carriles et du récemment décédé Orlando Bosch dont les grands médias, quasi sans exception, préfèrent dénommé comme "miliciens" (2), "opposants" (3), "exilés" (4), "militants ou activistes anticastristes" (5) (6) ou même "dissidents" (7).
Dans les médias de Miami ces euphémismes passent directement à une apologie ouverte de son histoire terroriste. Après la mort d’Orlando Bosch le journal El Nuevo Herald, actuel propriété du journal espagnol El Paàs, dédia un grand espace à l’exaltation du terroriste sous le titre de : "Les Exilés montrent leur regrets pour la mort de Bosch" (8). Dans le texte le président de la Fondation nationale Cubano-américaine le qualifia comme "lutteur pour la démocratie" ; le directeur du dénommé Institut de la Mémoire Historique Cubaine contre le Totalitarisme qui commémorait le "demi siècle de lutte armé contre Castro" affirma qu’avec le décédé "l’unira (pour toujours) l’amour de la patrie" ; Pedro Roig, de l’Université de Miami, qualifia Bosch come un "grand patriote" et la présidente du Comité des Relations Extérieure du Congrès des Etats-Unis, Ileana Ros-Lehtinen, lui écrivit une émotive lettre d’adieux où elle le qualifiait de "combattant".
Le double standard à l’heure d’étiqueter ou non comme terroriste ceux qui pratique la violence politique en dehors de l’état est applicable à d’autres figures de la contre-révolution cubaine. Parmi les dernier prisonniers qu’a libéré le gouvernement cubain et qui sont arrivés en territoire espagnol au moins 7 purgeaient des peines pour sabotages, attentats ou piraterie (9). C’est le cas d’Efraàn Rivas qui mitrailla en 1996 un hôtel de la chaîne Sol Meliá à Varadero. Les agences et médias, loin de l’étiqueter comme terroriste le dénommèrent "prisonnier qui participa à un infiltration armée anticastriste" (10).
Une autre cas curieux est celui de Néstor Rodràguez Lobaina qui quelques jours après être arrivé en territoire espagnol dénonçait les autorités espagnols et la Croix Rouge pour la lenteur dans le paiement de son aide économique mensuelle (11)ainsi que pour le fait d’avoir été transporté en autobus jusqu’à sa destination finale de Malaga (12). Il accusa aussi le gouvernement et les médias espagnols de "le silencier". Les activités à Cuba de ce bruyant "dissident" étaient financées depuis Miami entre autre par Humberto Illa, coordinateur de la dénommée Convention Internationale Anticommuniste (13) (14). Illa est un fanatique paramilitaire, membre du groupe terroriste Alpha 66, qui s’autodéfinit comme nazi et à travers de Facebook fait des appels constant à l’assassinat de tous ceux qu’il considère comme "communiste" (15). Sur sa page Facebook on peut lire comment il déclare ouvertement qu’il envoya de l’argent à Nestor Rodràguez Robaina et à d’autres membres de la dénommé "opposition" cubaine (16).
Les mêmes médias qui un instant étiquettent comme terroriste ceux qui exercent la violence depuis certaines position idéologiques préfèrent les euphémismes complices quand ils doivent informe sur des criminels d’origine cubaine avec qui ils partagent leur inimité contre le gouvernement de l’île.
Sur les liens de supposé "ex-prisonniers de conscience" cubain avec les terroristes et nazis de Miami ils préfèrent ne rien dire.
José Manzaneda,
coordinateur de Cubainformación.