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Les Ouïghours, first America, les médias et nous

Au départ, c’est le battement d’aile d’un papillon qui ne se doute pas, même s’il l’espérait secrètement, qu’il va déclencher, depuis les USA, une tempête autour de la Chine. C’est une variante de la fiole brandie par Colin Powell à l’ONU pour apeurer la planète atlantiste (laquelle se prend pour « la communauté internationale »).

Cela devient une campagne mondiale, un bobard beuglé par des sites Internet, des journaux, des radios, des télés, des politiciens, des sinologues, des chercheurs, experts, spécialistes : une camarilla où se bousculent des malins et des coquins (voir ici l’excellent article de Ben NORTON et Ajit SINGH). En France, tout est mis en œuvre pour provoquer l’indignation de notre Marianne au bonnet phrygien.

Mais c’est une fake news au parfum de CIA.
Et pour cause. Le fait qu’à travers le monde la totalité (à peu près) des médias mainstream (atlantistes), des associations « humanitaires », des partis et de nombreux sites Internet aient tous repris en chœur et sans la moindre vérification préalable cette gigantesque fake news la transforme illico, de facto, en vérité universelle.

Les idées dominantes sont celles de la classe dominante, a dit Marx. L’histoire est écrite par les vainqueurs et les vainqueurs de la guerre médiatique sont à Washington. Pas à Beijing.

Avant cette affaire, le citoyen Lambda n’avait jamais entendu parler du Xinjiang. Il connaît désormais le nom de Ouïghour, synonyme de victime. Il y a peu de chance qu’il confonde avec Yoghourt, comme le fit Bernard Kouchner, ministre socialiste des Affaires Etrangères de Sarkozy. Cependant, il ignore toujours (et peut-être pour toujours) le nom de la capitale de cette région, grande comme trois fois la France, soit un sixième de la superficie de la Chine (pays dont le nom du président reste inconnu chez nous). Mais Lambda est pourtant prêt à signer la pétition « Free Ouïghours ».

Il est juste de dire que cette campagne antichinoise s’appuie sur une réalité (nous y reviendrons) : la singularité de la république autonome du Xinjiang à forte population musulmane, affectée d’une longue frontière poreuse avec le Pakistan (une porte vers Daesh). Sur les Ouïghours en Syrie : voir.

La région est un foyer de terrorisme qui a fait plusieurs centaines de morts dans le pays et jusqu’à Beijing. Les autorités chinoises appliquent une politique rigoureuse contre ce qu’elles appellent « Les trois fléaux » (fondamentalisme, terrorisme, séparatisme). En même temps que les Ouïghours bénéficient de mesures favorables : « discriminations positives » en matière d’éducation (voir plus loin), de créations de commerces et d’entreprises (voir plus loin)… Ils font l’objet de surveillances méticuleuses et constantes pour empêcher le renouvellement de toute exaction meurtrière.

Le pari de Beijing est qu’en diminuant la pauvreté chez les Ouïghours, en développant l’éducation, en contenant la religion dans ses limites religieuses, le Xinjiang va s’apaiser et devenir une république non problématique, sans pour autant que quiconque renonce à sa langue (1), sa culture, ses croyances.

La campagne de désinformation mondiale veut nous persuader que Beijing a choisi la trique, ce qui serait le comble de la bêtise ou de l’ignorance, puisque cette méthode a été utilisée mille fois à travers le monde et les âges et qu’elle a partout échoué.

Ne nous trompons pas, en dépit de sa violence, la campagne politico-médiatique a, sur la politique de la Chine au Xinjiang, l’efficacité d’une piqûre de moustique sur un éléphant. Mais l’objectif n’est pas là.

Le problème n’est pas la vie des Ouïghours
Le problème est de créer des troubles sur le territoire d’un pays qui s’est réveillé et qui avance pacifiquement vers la première place. Parallèlement, il s’agit de préparer l’opinion mondiale à toute mesure états-unienne musclée pour que le pays de Trump garde son leadership.

Donc, voici quelques échantillons de la campagne d’intox :
Des milliers, des centaines de milliers, un million, deux millions, trois millions même, d’après Radio Free Asia [de la CIA] d’Ouïghours sont incarcérés dans des « camps de concentration » au Xinjiang. Dans des dizaines, des centaines, des milliers de camps. Il s’agit d’un génocide et d’un crime contre l’humanité dont devra répondre le président chinois Xi Jinping. La langue, l’écriture, la culture, les coutumes, la religion ouïghoures sont éradiquées tandis que sont arrangés des mariages forcés entre Ouïghoures et Hans (ethnie majoritaire en Chine : plus de 90 % de la population).

On peut être emprisonné pour avoir refusé de manger du porc, de boire de l’alcool, de saluer un officiel. Des compétitions forcées de danse sont organisées pour contrer les islamistes qui interdisent ces pratiques. Un policier anonyme [par mesure de sécurité, s’pas ?] confie à Radio Free Asia (CIA) que Beijing prévoie d’envoyer 40% de la population en camp de concentration, dont près de 100% des hommes âgés de 20 à 50 ans. Par annonce, on recrute cinquante gardes « endurcis » pour travailler dans un crématorium. Les autorités poussent les enfants à signer des promesses de ne pas croire en dieu. L’un « des comtés de Kashgar » a vu à lui seul la construction de dix-huit nouveaux orphelinats afin d’héberger les enfants laissés seuls suite à l’arrestation de leurs parents. Les Ouïghours exilés qui sont trop bavards exposent à la disparition leur famille restée (otage) au pays. Tous les Ouïghours que l’on sait être retournés en Chine l’année dernière sont aujourd’hui portés disparus. Et enfin, les exécutions de masse ne semblent pas être des scénarios tout à fait inenvisageables. Fin du florilège incomplet.

Si l’on comprend bien, c’est comme l’Europe sous la botte nazie : dénonciations, otages, arrestations, tortures, disparitions, exécutions, génocide, crémation.

Tout ce que vous venez de lire, je l’ai lu aussi ou entendu. Le mieux à en faire et de le ramasser délicatement dans un Kleenex comme fait un bon citoyen avec la déjection de son chien posée sur un trottoir où passent les braves gens.
Car, quelles sont les sources ? C’est madame Gay McDougall. Cette Etats-unienne est membre d’un organisme indépendant (privé), le CERD, qui travaille pour l’ONU sur la question de l’élimination de la discrimination raciale. L’organisme n’est pas membre de l’ONU et ses personnels n’en sont pas les employés. Sans avoir enquêté ni mis les pieds sur le terrain, sans pouvoir fournir le moindre début de preuve, madame Gay McDougall, affirme (elle, pas le CERD) que des « rapports crédibles » (qu’elle ne produit pas) l’ont informée de détentions massives de millions d’Ouïghours dans des camps d’internement. Aussitôt, Reuters, sans opérer la moindre vérification, sans avoir vu un de ces fantomatiques « rapports crédibles », relaie l’information en l’attribuant à l’ONU. Les allégations infondées (non étayées) d’une citoyenne des USA deviennent un incontestable rapport de l’ONU. Mais, comme l’enfumage est un peu visible, Reuters va appeler à la rescousse une officine de défense des droits de l’homme en Chine, dont le siège est aux USA et qui est subventionnée par le gouvernement des USA. Reuters ne croit pas utile de donner ces détails-là. Deux références donc : l’ONU et des défenseurs des droits de l’homme. Viendront ensuite Human Rights Watch, organisation états-unienne. Voir https://www.legrandsoir.info/l-ong-human-rights-watch-est-elle-trop-alignee-avec-la-politique-etrangere-des-etats-unis.html dont les partis pris sont constants et patents. Puis viennent, alertés par « les rapports crédibles », les organes de presse qui ont pignon sur rue : le New York Times, le Wall Street Journal, le Financial Times, des radios directement financées par la CIA (Radio Free Asia, Voice of America …) des chercheurs, sinologues, experts qui lisent la presse, qui s’émeuvent et en rajoutent à la lumière de leurs travaux passés et de leur aversion pour la Chine.

En France, un hurluberlu est particulièrement actif sur la Toile. Ici il signe « Route de la Soie », ailleurs, sur son blog de Médiapart : « Silk Road », ce qui prouve son espièglerie. Ses écrits sont un régal pour qui veut étudier les méthodes de désinformations.
Lisons-le  : « Le Xinjiang est largement cité comme un des endroits les plus lourdement contrôlés… ». Cité par qui ? « Les groupes de défenses des droits humains… » Lesquels ? «  Des rapports alarmants sur un système d’internement… » Lesquels, écrits par qui ? ». « Selon un nombre importants de rapports crédibles, un groupe d’experts des Nations Unies… » Sans commentaire. « Un homme Ouïghour a déclaré… un Ouïghour qui s’est échappé raconte…. Certaines sources allèguent la torture… dix exilés Ouïghours confirment... » Et de citer allègrement le Financial Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, Associated Press, organes émoustillés par les révélations possibles dans des « rapports de l’ONU », irréels point de départ d’une tartine journalistique qu’ils vont épaissir par leurs archives et par des témoignages d’Ouïghours dont les noms ne seront pas donnés pour les préserver, eux et leur famille. L’esbroufe ! Ils se lisent, se copient, se concurrencent, toujours plus fort, toujours plus haut.

Le nombre de mensonges que j’ai pu constater ces jours-ci sur le Xinjiang (où je me trouvais) est tel qu’il faudrait des semaines pour y répondre.

Et c’est ce qu’ils veulent : qu’on coure après le leurre qu’ils ont lancé. Et c’est ce que je suis en train de faire, damned ! Quand la montagne de mensonges sera écroulée, ils lanceront un autre leurre, dopé par leurs acolytes médiatiques. Une invention malveillante chasse l’autre et pourvu qu’il y en ait toujours une sur le feu, ça va.

Le pire est que, la mystification étant partout reprise (avec de plaisantes variantes et ajouts imaginatifs), quiconque s’avise à dire le contraire tombe dans le tiroir étiqueté « idéologue », « campiste », etc. Dans le cas de la Chine, l’étiquette indique : « Maoïste » ou « ami des dictateurs ».

C’est une chose plaisante pour moi de défendre la vérité sur la Chine. Je n’ai jamais eu la moindre affinité avec le Parti communiste marxiste léniniste de France (PCMLF) pro-chinois qui a su séduire Serge July, Gérard Miller, Roland Castro, André Glucksmann, Philippe Sollers, Alain Geismar, Rony Brauman, Jean-Paul Ribes, et tant d’autres dont beaucoup, par modestie, (amnésie, vous croyez ?) préfèrent ne pas s’en prévaloir à présent. Je souscris à la curieuse profession de non-foi de Jean-Luc Mélenchon : « Je n’ai jamais été communiste chinois et je ne le serai jamais ». Je souscris aussi à la Charte de Munich, dite Charte des journalistes, que tant de mes confrères n’ont pas lue, ou ont oubliée, ou trahissent volontairement tout en s’étonnant de ne pas être adulés par les foules.

Que se passe-t-il au Xinjiang ?
A ma gauche, le gouvernement chinois et son projet pharaonique de nouvelle route de la soie qui part du Xinjiang et qui contrarie les USA au-delà de l’imaginable.

A ma droite, les USA, son bras clandestin nommé CIA, des islamistes fanatiques, terroristes, séparatistes ouïghours. Tous les Ouïghours ? Certes pas ! Mais tous sont concernés, impliqués malgré eux par le climat tendu, par la multiplication des dispositifs de surveillance.

Dans le combat qui se mène au Xinjiang et dont les pires résultats pourraient être la séparation de cette région d’avec la Chine et l’installation d’un régime théocratique, les autorités chinoises agissent sans faiblesse, je le redis.

Elles ont clairement désigné « les trois fléaux » et elles n’accepteront pas que la Chine subisse le terrorisme, que son territoire soit amputé et que les fous d’Allah posent leur pogne ensanglantée sur 21 millions de Chinois du Xinjiang (qui ne sont pas tous Ouïghours ni musulmans).

Bien entendu, avec les USA, l’Europe donne des leçons aux Chinois sur la manière d’agir. L’Europe qui, non seulement repousse toutes les offres de Pékin en matière de collaboration dans la lutte contre le terrorisme, mais qui nie que les centaines de Chinois victimes d’attentats l’ont été au nom d’Allah et par des émules de Daesh. Attaque d’un poste de police le 4 août 2008 :16 morts. Le 28 octobre 2013, attentat sur la place Tian’anmen à Pékin : 5 morts et 40 blessés. Le 1er mars 2014, attentat à la gare de Kunming (capitale du Yunnan) : 29 tués au couteau et 130 blessés. Le 18 septembre 2015, assassinat d’une cinquantaine de mineurs (à Baicheng, province du Jilin).
Policiers, touristes et promeneurs, voyageurs, travailleurs, telles sont les catégories de victimes.

Il faut voir comment chez nous, tout le gros de la classe politico-médiatico-syndicale (jusqu’au SNJ-CGT) a fait corps avec une journaliste de l’Obs qui niait le terrorisme islamiste en Chine.

Or, cette unanimité dans la critique de la Chine, sur tous les sujets, toujours, n’a pour résultat tangible que de montrer à l’Oncle Sam notre allégeance et notre solidarité platonique dans le combat qui est le sien pour conserver son leadership mondial (« First America ») grâce auquel il ne se passe guère d’année sans qu’il massacre un peuple (lointain et faible de préférence) et qu’il lui vole ses ressources.

Ce combat des Etats-uniens n’est pas le nôtre.
Nous ne disputons pas à la Chine sa prochaine première place. Nous n’avons aucun intérêt à nous en faire une ennemie. Nos remontrances ont d’autant moins d’impacts sur le géant asiatique que nous le sermonnons sur des sujets où notre expertise reste à démontrer.

Li Xiaojun, directeur de la communication au bureau des droits de l’homme du Conseil des affaires de l’Etat chinois l’a dit sans ambages à ceux qui critiquent la méthode de Beijing : « Si vous ne considérez pas que c’est la meilleure manière, c’est peut-être une réponse nécessaire à l’extrémisme islamiste ou religieux, parce que l’Occident a échoué à le faire, à contrôler l’extrémisme islamiste… Regardez la Belgique, regardez Paris, regardez d’autres pays européens. Vous avez échoué. »

Nous avons échoué de bien de manières. L’une en laissant se développer la pauvreté, une autre en créant des quartiers ghettos, une autre encore en groupant en prison des individus qui vont s’y « radicaliser ». Une autre enfin en bombardant des pays du Moyen-Orient qui ne nous ont rien fait. Dans le même temps, la Chine fait spectaculairement reculer la pauvreté, créé des écoles et des habitats à population mélangée. Elle garde ses soldats chez elle et elle « met en place des centres de formation professionnelle, des centres éducatifs » (Li Xiaojun) qui s’appellent dans nos médias « Centres d’endoctrinement », « centre de bourrage de crâne », « camps de concentration » (voire d’extermination et de crémation, mais passons : là, c’est trop gros).

Dans les années 1900, la France lançait des « hussards » sur tout son territoire : des instituteurs qui avaient pour mission d’arracher l’enseignement des mains de l’Eglise, de combattre les superstitions, de porter partout les valeurs de la république, une et indivisible. Ils étaient projetés « aux quatre coins du département, pour y lutter contre l’ignorance, glorifier la République, et garder le chapeau sur la tête au passage des processions » ainsi que l’écrivit plaisamment Marcel Pagnol (« La gloire de mon père »). Dans de dizaines de lieux fermés appelés écoles, des millions de jeunes cerveaux malléables ont subi un enseignement qui a contribué à faire de la France ce qu’elle est sur un hexagone non éclaté et délivré du Vatican. J’entends d’ici le sempiternel et imparable « Ce n’est pas pareil ». Mais si, à une autre époque, en un autre lieu, à un autre stade de développement et dans un autre environnement. Mais c’est le combat des mêmes contre les mêmes.

Les hussards de la république travaillaient à apaiser les conflits en organisant la coexistence des opinions contraires.
C’est ce à quoi s’emploient les autorités de Beijing et celles de la région autonome du Xinjiang. Pas un seul dirigeant chinois, pas une seule instance de décision n’a intérêt à attiser des conflits. La politique de Beijing réside dans un pari raisonnable : faciliter le « vivre ensemble » des minorités (Ouïghours, Hans, Kazakhs, Huis, Kirghizes, Mongols, Dongxiangs, Tadjiks, Xibes), promouvoir l’éducation (les minorités du Xinjiang bénéficient d’une « discrimination positive » pour les examens permettant l’accès aux plus prestigieuses universités de Beijing), sortir le Xinjiang de la pauvreté et d’un retard économique certain.

J’ai déjà raconté l’histoire suivante, vécue lors d’un précédent voyage, et personne ne me fera croire que j’ai été le jouet d’une mise en scène : une Ouïghoure de 41 ans, chef d’une entreprise où l’on fabrique des survêtements, raconte qu’elle n’a fait aucune étude, que le gouvernement l’a aidé à monter son affaire qui emploie à présent 80 villageoises payées 1500 yuans, que son salaire à elle est de 2500 yuans, ce qui l’aide pour, avec des bourses, payer des études à son fils à Cambridge. A raconter la saga de cette réussite inespérée, elle finit par pleurer d’émotion, ce qui provoque la mise en marche des caméras des journalistes qui ne sauraient manquer cet instant fort (à droite sur la photo ci-dessous, mains jointes).

Il n’est pas besoin d’être docteur en cartésianisme pour comprendre que la Chine doit se garder de répression aveugle, d’humiliation de citoyens qu’elle veut s’attacher. Il est également à la portée de tous de se demander, quand éclatent des troubles, émeutes, attentats, à qui profitent les crimes.

De toutes les choses qui m’ont frappé au Xinjiang, l’une est gravée à jamais dans ma mémoire. Dans une salle de gymnastique, en cette terre musulmane, j’ai vu des jeunes filles ouïghoures en justaucorps, se tenant à la barre et projetant une jambe par-dessus leur tête, en musique, et sans se soucier de l’étranger qui photographiait. Et je me disais que si les autorités laissaient le fondamentalisme gagner, les jeunes ouïghoures devraient se passer à jamais de musique, de danse, devraient cacher leur corps. Nul homme ne pourrait s’aventurer dans une salle (une cuisine, pardi) où elles seraient confinées entre elles, esclaves des hommes et mères à 13 ans.

Ne vous y trompez pas, vous qui me lisez en vous disant (car c’est commode) que la vérité doit certainement être au milieu. Il n’y a qu’un extrême dans cette affaire : c’est l’enfermement des peuples dans les oubliettes de l’obscurantisme, au nom d’Allah.

Contre ce fléau, la Chine a sa méthode, la France a la sienne, que j’expliquerai bientôt dans une lettre ouverte à Xi Jimping dans l’espoir qu’il l’adoptera. J’ai l’oreille des Chinois, ils m’ont à la bonne et je leur pardonne de m’appeler protocolairement « Monsieur Maxime » (et « Vivas » quand ils veulent amicalement user du prénom). Grâce à moi (et au Grand Soir) la Chine deviendra peut-être aussi démocratique que les USA, voire que la France (2).

Maxime VIVAS

Notes .

(1) Dans son livre publié chez Denoël, « Les Chinois sont

des hommes comme les autres », Zheng Ruolin, grand ami de la France où il a vécu une vingtaine d’années, révèle que dans le Xinjiang, quand l’assemblée des élus se réunit, il faut 5 interprètes pour qu’ils se comprennent. Cinq langues officiellement pratiquées, donc.
(2) Lecteurs allergiques à l’humour au second degré, vade retro ! Les révolutionnaires tristes font de tristes révolutions, disait le Che.

NB. Les illustrations qui émaillent intempestivement mon texte suggèrent qu’il y a parfois d’autres informations possibles sur la Chine si l’on veut comprendre ce qu’elle devient, qui nous concerne et qui va nous impacter.

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