Les manifestations contre la vie chère, lancées le week-end dernier, vont se poursuivre toute la semaine durant, a averti la Coordination des syndicats sud-africains (Cosatu).
L’Intersyndicale a déposé un préavis au Conseil national de développement économique et du travail (Nedlac), pour des manifestations dans tout le pays face, à a flambée des prix des denrées de base et de l’électricité.
Les manifestations ont démarré dimanche à Limpopo et l’organisation syndicale a prévenu qu’elle mobiliserait ses « milliers de membres pour protester contre la vie chère ».
Le secrétaire général de la Cosatu a critiqué la dernière augmentation « catastrophique » et accusé les secteurs de la restauration d’ « entente illicite sur les prix ».
Zwelinzima Vavi a souligné que la hausse vertigineuse des prix brisait la vie des familles pauvres et menaçait l’avenir économique du pays. Les hausses concernent notamment le pain, le lait, le carburant et le transport.
« Il y a des preuves manifestes d’une entente illicite sur les prix dans les secteurs du pain et laitiers par des entreprises gourmandes qui se liguent pour générer plus de profits au détriment des consommateurs », a estimé Vavi.
Cet déclaration fait suite à celle du président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick , évoquant le week-end dernier, l’insuffisance de l’offre alimentaire et les émeutes provoquées qu’une telle situation a commencées à engendrer à travers le monde.
La BM estime que 33 pays de la planète sont exposés à des remous sociaux, en raison de la hausse vertigineuse des prix des denrées et de l’énergie.
L’Afrique a déjà commencé à enregistrer ces manifestations, dont certaines, très violentes, ont fait des morts.
APA-Johannesburg