De toute manière un groupe révolutionnaire de guerilla n’aurait aucune base au Venezuela, car aujourd’hui la révolution a ses organisations de masse, qui sont celles du GPP (et en premier lieu le PSUV). Cependant cette propagande mensongère pose le problème de la radicalisation de la révolution bolivarienne. On ne sait pas vraiment où veut aller Maduro : un jour il promeut les milices ouvrières, et le lendemain il discute autour d’une table avec Mendoza, paritcipant actif du coup d’Etat d’avril 2002.
L’aile gauche du PSUV doit de toute urgence construire ses forces, en vue du congrès de 2014 (déjà une perspective bien trop lointaine), et répandre un programme socialiste concret, c’est-à-dire qu’on mette en avant l’expropriation des principaux leviers économiques afin de pouvoir planifier démocratiquement les forces productives. Ainsi l’opposition perdrait tout pouvoir politique, et les processus se radicaliseraient de même en Equateur, Bolivie, Argentine, Nicaragua, ... De même, il faut ç tout prix que le Venezuela et Cuba unissent leurs économies.

Fraternellement,
Tom-Meursault

Des groupes maoïstes bidons de 68, (Dont la majorité des dirigeants ont fini comme néocons atlantistes bien ancrés dans les institutions européennes), aux Khmers rouges de Pol Pot, initiés par Kissinger, les fascistes à la solde de Wall-Street nous ont habitués à ce genre de coups tordus.

On peut imaginer que les camarades vénézuéliens contrairement à ceux des Partis de gauche européens plus ou moins émasculés et décervelés politiquement, sont largement vaccinés et politisés pour comprendre qui se cache derrière tout ça. Et surtout qu’ils ont des organismes de résistance à ces virus.

Pour ce qui est de l’attitude de Maduro avec l’Opposition, même si elle paraît "choquante" pour nous, il faut bien comprendre que si on ne veut pas faire une "révolution" en coupant des têtes, (Au sens réel du terme), surtout lorsqu’on est au pouvoir dans une citadelle assiégée, il faut bien au moins "discuter" avec ceux qui ne "comprennent" pas qu’il doivent s’aligner devant la majorité, la vraie, celle du Peuple.

Et leur expliquer calmement que s’ils ne s’alignent pas ils devront partir ou disparaître.

Et que si ça ne se fait pas autour d’une table ça se fera au bout du fusil le dos au mur.

Simple question de survie pour la Majorité révolutionnaire.

C’était déjà la politique de Chavez avant sa disparition et Maduro ne fait que suivre dans la continuité.

Et c’est pour ça que d’un côté il politise et arme le peuple et de l’autre il explique calmement aux factieux comment ça risque de (mal) finir pour eux.

La seule chose importante c’est que les résultats positifs qui en résultent pour la population soient au moins au niveau de la demande de la Majorité et de faire comprendre à cette dernière à qui elle les doit.

Au risque de se retrouver, en cas d’échec ou de manque de volontarisme et de fermeté, comme au Brésil avec des mouvements incontrôlables sur le dos, "Mouvements incontrôlables" , mais certainement "contrôlés" par l’Empire en sous main, style "révolutions colorées" à la Soros.

Comme y est confrontée en ce moment même Dlima Rousseff au Brésil, qui non seulement n’a pas développée la politique "progressiste" de Lula, (Pourtant bien timorée par rapport à celle menée par le Vénézuela), mais a cédé devant la pression des ultraconservateurs usaméricains et du FMI au détriment de ceux qui avaient fait confiance à son gouvernement.

Geb.

Merci Geb, pour les "Khmers rouges de Pol Pot, initiés par Kissinger" !

Certains internautes ignorent peut-être que ce "Prix Nobel de la Paix" (décidément le jury ne voit pas clair), outre sa participation active à la mise en place de la dictature de Pinochet au Chili, outre qu’il soit reçu en grandes pompes par l’Entité Sioniste, avait AUSSI participé à ces violences... !

Devons nous nous attendre à de "grandes manifestations" au Cambodge dans les jours à venir, dans la mesure où son président, Chea Sim, a été "mis en place par l’armée d’occupation vietnamienne" (sic : wikipedia !) ? Et que le Viêt Nam est un pays communiste ?

Cela n’aurait rien d’étonnant, vu que les "grandes manifestations" ne concernent que les gouvernements ennemis (ou considérés comme tels après pourtant bons et loyaux services de leurs malheureux présidents) du néolibéralisme

Ces "grandes manifestations" sentent la même odeur que celle qui a incommodé le nez de Percy Francisco Alvarado Godoy...

Nouveauté : comme pour les "attentats de Sarajevo" qui ont déclenché la seconde guerre mondiale, un point de départ anodin est convoqué pour une guerre au gouvernement de tout un pays

Auraient-elle pour but de déstabiliser les pays que l’Empire a pour projet de réduire en esclavage à la faveur de cette destruction ? Il n’y a en effet rien sur les Etats-Unis (Occupy Wall Street), rien sur Londres, rien sur... toussa... où les populations, pourtant, n’acceptent pas du tout, au nom d’une "austérité" vendue par le FMI créateur de "dettes", que leurs Services Publics (exemple au hasard et parmi d’autres) disparaissent... Comme disparaît peu à peu en France la Fonction Publique, sans qu’il y ait de "grandes manifestations".

La Libye, bien que les médias essayent de la faire oublier, reste et restera dans toutes les mémoires humaines.