« Tous les ans nous avons augmenté, de façon considérable, le budget de toutes les universités du pays (…) Au Venezuela, il n’y a pas un lycée où manquent des places pour les élèves, il n’y a pas de population flottante [des bacheliers qui ne trouvent pas des places dans les universités NDT] grâce au grand investissement que le gouvernement bolivarien a fait » a-t-il signalé.
Lors du programme « La Entrevista » transmis par [la chaine privée] Venevision, Rodriguez a déploré la position assumée par un syndicat de professeurs du milieu universitaire, qui souhaitent maintenir leur appel à la grève dans le but de défendre leurs intérêts politico-électoraux.
« S’ils veulent faire de la politique, qu’ils sortent dans la rue, qu’ils postulent pour être députés, qu’ils soient candidats à la mairie ; s’ils veulent travailler pour de revendications universitaires, qu’ils s’assoient à la table où nous sommes en train de travailler et s’ils veulent être des professeurs universitaires qu’ils ouvrent leurs salles et qu’ils donnent des cours à ces étudiants ».
Héritage de Chavez
La permanente présence du gouvernement de rue, au contact direct avec le peuple nous permet de gouverner de la manière dont Hugo Chavez nous a appris, a précisé Hector Rodriguez.
Le ministre a souligné le fait que le gouvernement de rue, en plus de multiplier les actions pour le bénéfice du peuple, comme l’augmentation des retraites mensuelles octroyées, permet également de reconnaître les éventuelles failles de gestion et de les résoudre immédiatement.
« Ceci nous permet de parcourir le pays et d’observer tout ce que le gouvernement est en train de mettre en place, les retraites, les aides sociales pour les mères, le financement des projets socio-productifs, les inspections des écoles, les ponts agricoles » a rajouté le ministre de la jeunesse.
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En ce qui concerne les retraites, le ministre Rodriguez a expliqué que mensuellement le gouvernement distribue 5000 nouvelles retraites dont l’augmentation se fait parallèlement avec celle du salaire minimum, qui en plus d’être l’un de plus élevé d’Amérique Latine, augmente progressivement chaque année.
A ce sujet, le ministre a fait la comparaison suivante : « alors que dans le monde l’âge de départ à la retraite continue d’augmenter, nous augmentons le salaire minimum et nous augmentons la quantité de retraités chaque mois » ce qu’il a décrit comme l’action d’une politique efficace d’un gouvernement que se maintien en contact direct avec le peuple.
Selon Rodriguez, le gouvernement de rue permet de rendre visible les efforts faits par la révolution bolivarienne afin de construire avec le peuple, un modèle de pays plus juste et avec plus de revendications.
De plus, il a affirmé que le plus importante dans l’expérience de la rue est que le peuple offre les outils au gouvernement national pour corriger et améliorer de façon immédiate les failles qui peuvent se présenter dans la gestion pour être plus efficient et plus efficace.
« Ce gouvernement de rue, avec les gens, en train de marcher, de transpirer, de se salir les chaussures avec de la terre en écoutant les gens, en expliquant les choses, c’est une connexion parfaite qui, de plus, est la façon de gouverner qu’Hugo Chavez nous a apprise, en parcourant le pays et en marchant avec les gens » a-t-il souligné.
AVN
Traduit pour Le Grand Soir par Victoria Valdez