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Le salaire des profs, le déluge, et les effets secondaires du comptable sur la culture de la pomme de terre et des terroristes

La question a fait beaucoup jaser au cours de la campagne électorale : faut-il augmenter le salaire des profs ?

L’idée lancée par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, ne manque pas de mordant. Le comptable propose de valoriser le métier d’enseignant en haussant substantiellement les salaires. Le chiffre de 20% a été évoqué.

La suggestion est intéressante quand on connaît les défis grandissants des enseignants du secteur public. Ils doivent composer avec une clientèle aux origines ethniques diverses, qui a été écrémée par le secteur privé et qui est ébranlée par les ruptures familiales. Parlez-en à n’importe quel prof : la tâche est rude, et rares sont ceux qui enseigneront jusqu’à 65 ans. La vocation s’étiole. A propos du salaire des profs...La Presse

J’étais en train de parler avec mon beau-fils au sujet des chiottes extérieures de la maison de grand-mère. Je lui avais précisé qu’elle était née en 1880, que les conditions de vie étaient extrêmes, que le village était petit, mais que l’église était une énorme bâtisse. Et que Les mouches, de Sartre, c’était rien à côté de celles des chiottes en bois noirci de la cabane au Canada de grand-maman.

Aujourd’hui, j’aimerais signaler la disparition de la mouche à merde (communément nommée ainsi au Québec). J’exige une subvention pour sa recherche et sa remise en vie. Simplement parce que l’industrie de la mouche avait des retombées économiques.

Où est-elle-passée ? Nous avons deux tapettes à mouches qui ne servent plus à rien depuis une décennie.

Mais c’est une autre histoire dans l’histoire…

Je reviens aux chiottes. Ces chiottes qu’il fallait entrer dans une pièce attenante à la maison, l’hiver, une pièce aux fentes sifflantes, et que pour y aller, il fallait une bonne envie et une dose de courage chevaleresque.

Moi qui avait testé le système, je n’avais absolument pas songé qu’un jour je n’aurais qu’à appuyer sur une petite tige et que , plouf ! Tout s’en irait on ne sait où.

Mais qui donc veut savoir où Bush s’en ira un jour…

La vie est une extraordinaire machine à fossiles… Dommages qu’ils se reproduisent entre eux…

***

Je parlais donc des conditions misérables de vie de nos ancêtres, mais je voyais bien à travers les yeux du beau-fils, qu’il n’avait pas saisi où je voulais en venir.

Je voulais en venir au propos suivant : il y a 7 milliards d’humain sur la planète, et je pense que le nombre de propriétaires d’ordinateurs va bientôt dépasser celui du trône personnel où chacun est roi, automatiques,  à qui il ne manque plus qu’une amélioration.

Lui parler :

«  Avale-la ! » Ou, une formule avec une sonorité un peu plus musicale :

«  Take it ! »

Ca ne marche pas ?

Tu hurles ! TAKE IT ! Ne manqué plus qu’un s au dernier mot !

Bon ! On peut s’en passer.

Nous vivons dans un siècle tout à fait nouveau : le savoir sans références. On ne sait plus ce qu’est le luxe, le vrai luxe. On connaît Zola, on a lu Zola, mais ce qu’il y a dans les livres de Zola, c’est la vie des gens du temps de Zola. Du temps où une souris, ça nécessitait un chat. Maintenant, ça a besoin d’un ordi.

Les profs, le savoir, les écoles, les institutions gouvernementales, etc.

J’ai passé des années sur la toilette chimique des hautes instances du MElS (Ministère de L’Éducation, des Loisirs et des Sports), suffisamment pour bien connaître les buts en éducation au 21e siècle : produire un citoyen spécialisé pour un monde spécialisé dans le détournement de fonds publics afin de lutter contre le plus énorme, gigantesque, gargantuesque terroriste : LA MONDIALISATION.

Cela exige des diplômés… Et pour ce faire, on s’adonne à la dilution du savoir dans certains domaines. On dilue, dilue encore plus, pour en bout de ligne «  obtenir des résultats. »

Je paris que dans quelques années, à l’examen final du Ministère - s’il y a encore des examens dans certaines disciplines trop «  complexes » -telles que «  Connaissances générales », il y aura la question suivante :

  1. L’ordinateur est-il apparu avant ou après le déluge ?

( P.S. : l’étudiant n’a pas à argumenter sur cette question. Une réponse succincte suffira)

Message au prof !

Guy !

Veux-tu bien me dire cé quoua cette imbécilithé ? On na jamais entendu parlé du déluge avant, pas en classe, en tout ka. Alors, j’aimerais bien avoir mes points pareils, parcque là , c’Est assez les questions pièges. Si cé l’eau qui va monter parce que les glaces vont fondrent, je comprend tres bien. Le Iceberg va inonder toutes nos maisons. Mon père a dailleurs déjà enlever tout ce qui avait de la valeur dans son saoul sol.

Donc c’est avant quest apaparu l’ordi. Après que je suis né. Comme le dit la fraze : aprês mois le déluge.

Émile-Jacques B.D.

P.S. : c’est quoi sucecinq ?

***

Les responsables de la chute, en éducation, ne sont pas dans les classes, ils sont dans des tours à bureaux. Sinon, les feuilles des arbres seraient responsables de la disparition de la forêt.

Pour améliorer les forêts, si on donne 20% de plus à un planteur d’arbres dans un environnement frôlant une centrale nucléaire ou une usine de pâte à papier, il poussera de meilleurs arbres et ils seront plus beaux.

Ah !

C’est la logique du comptable.

Même procédé pour les pommes de terre : si on augmente de 20% le salaire du cultivateur, la POMME DE TERRE SERA PLUS GROSSE, PLUS NOURRISSANTE ET IL Y EN AURA ÉNORMÉMENT.

Le comptable n’est pas outillé pour voir la finesse de la nature, la sécheresse ou l’inondation. Les imprévisibles et néfastes changements brusques et incontrôlables.

Affublé déjà du syndrome du bouton… Et ayant oublié le déluge… Il tente d’étrécir et de comprendre la société à travers une formule, des livres, et une équation «  savante ».

Avant sa naissance, il ne sait pas que les boutons-poussoirs n’existaient pas. Et que le spectre des facteurs de la réussite scolaire dépend également, voire davantage, du spectre de la réussite des sociétés en une combinaison impossible à traduire en équation.

Avec 20% de plus pour un salaire, des Émile-Jacques deviendront Alzheimer.

L’oubli. Pas pour la chose en elle-même. Pas pour l’oeuvre de Zola… Mais bien par ce qu’elle contient de génie et d’observations qui va au-delà du mot «  littérature ».

P.S. : 

En passant… Les pharmaciens, au Québec, veulent plus de pouvoir. Comme celui de répéter des prescriptions puisqu’ils connaissent mieux les médicaments et leurs combinaisons… Ils s’en vantent et ils ont raison.

Sauf qu’il faudrait savoir QUI fournit cette liste et pourquoi certains médicaments sont bons pour la maladie mais nocifs pour la santé.

Qu’on leur donne 20% de plus...Ils  ne se poseront même plus la question…

toilette

Je vous livre le plan du «  bol de toilette ». Si mon salaire avait été de 20% de plus, j’aurais transféré une partie de celui-ci au «  comptable-gouvernement » qui aurait aussitôt investi mon avoir dans des avions ou tranché dans le programme d’Assurance-Emploi. Le reste aurait été de changer la manette chasse d’eau en or… Ou plaquée. Ce qui n’aurait absolument rien fait pour améliorer mon confort.

Re P.S. :

Je dois vous quitter pour aller combattre un terroriste qui s’est glissé dans la cave de ma maison. Je viens de comprendre pourquoi les États-Unis, menacés par les terroristes, partout, partout dans le monde, ligués contre eux. Ce sont les jumeaux des communistes des années 50 ( bon,il faudrait encore m’expliquer ») voulant asservir le peuple étasunien et en faire des zombies.

Il en existe, mais c’est parce qu’on les a créés. Et partout, dans le monde, de gens y croient tellement qu’ils ont décidé qu’il y avait maintenant un nouveau métier : terroriste. Je suggère donc de créer une université, ou d’en inventer une, quelque part dans le monde, dans une grotte fictive qui ressemble étrangement à la caverne de Tora-Bora où l’on chassait jadis le terroriste comme on chasse le cerf au Canada.

Mais, ouah ! Les coûts de la chasse étaient payés par nous, et nous n’avions pas le plaisir de la chasse.

Quoiqu’il en soit, ce métier est bel et bien existant. Il suffirait de livrer un diplôme, créer des grades, etc. Le costume est déjà dessiné…

Heureusement ! Aux États-Unis, on a Superman, Batman, Spiderman et Obaman…

Et Brennan…

Certains volent, d’autres volent, et d’autres s’envolent…

C’est un pays de bandes dessinées. Ils ont même agrandi le bol de toilette, redessiné celui-ci, pour tenter de trouver du pétrole, car les restes humains se transforment en gaz de shit.

 caverne de Ben Laden

Ouah ! Je suis subjugué : on dirait une grosse toilette qui cache des terroristes.

Comme toujours, tout est fait par des plombiers...

Gaëtan Pelletier

14 janvier 2012

La Vidure

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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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