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Le monde regarde la France avec stupéfaction

Carlos Ghosn affirmait, mercredi matin sur France Inter, que l’image de la France dans le monde n’était pas aussi ternie qu’on voulait bien le dire. Le patron de Renault/Nissan préserve ses arrières. La vérité est différente et il va falloir malheureusement se faire une raison : aux yeux des opinions publiques mondiales, la France est devenue un vassal des Etats-Unis, un obligé de l’Allemagne, une sorte de République bananière baignant dans les affaires. La France, pays des droits de l’homme ? La France, nation souveraine ? La France tolérante, accueillante, solidaire ? La France des conquêtes sociales ? La France des Lumières ? Une histoire pour beaucoup dans le monde à ranger aujourd’hui au placard.

Le putsch ultra libéral mené par l’équipe Hollande/Valls pour le compte du patronat, la mort lente de l’industrie et l’affaiblissement de la recherche, la paupérisation d’une grande partie de la population, l’accumulation des détournements de fric et de performances d’alcôves où se débattent les droites et le parti socialiste, les héritiers du pétainisme affichant des ambitions alarmantes, tels sont quelques-uns des thèmes faisant la « une » des commentaires sur la France dans la presse internationale. Souvent accompagnés de commentaires assassins.

La présidence Sarkozy avait donné le signal. L’énervé à paillettes de Neuilly avait provoqué la risée puis la franche rigolade. Avec Hollande et Valls, la moquerie a laissé place à la stupéfaction, à l’inquiétude. Que pouvez-vous répondre à un ami africain de passage à Paris qui me disait l’autre jour : « Vu de loin, j’ai l’impression que les socialistes français font tout pour assurer le retour de la droite au pouvoir en 2017. » Il aurait pu ajouter : « Dans un fauteuil. »

José Fort

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