
Carlos Alberto Montaner se prépare une crise d’urticaire. Le plus bruyant pseudo intellectuel que la CIA conserve dans ses écuries fait circuler sur Internet un document qui prétend être une réplique aux révélations sur son passé terroriste.
Montaner dont l’équilibre psychologique se détériore, selon ses copains, n’arrive pas à admettre qu’il se consacrait, dans les dernières semaines de 1960, à placer des bombes incendiaires dans des magasins et des cinémas de La Havane et à massacrer des personnes innocentes.
Tout indique qu’il a oublié son arrestation en flagrant délit avec du matériel explosif dans la résidence de ses parents. Il ne se souvient pas non plus de ses déclarations, également incendiaires, à une publication de Miami affiliée au mécanisme anti-cubain de la CIA. Son amnésie s’étend à ses déclarations à United Press International où il se disait leader d’une troupe contrerévolutionnaire créée par l’armée nord-américaine à la demande de la Compagnie.
Publié sous le titre pompeux de Manifeste d’appui à Carlos Alberto Montaner face à la Campagne de diffamation de la part du régime cubain, le texte est signé, selon les termes choisis par Montaner lui-même, « par près de cent quarante personnalités », parmi lesquelles on reconnait au premier coup d’oeil les habituels activistes du Département d’État Václav Havel, José Maràa Aznar, Luis Alberto Lacalle, Mario Vargas Llosa et un nombre important de distingués inconnus.
Le document a une vertu : il donne une idée très nette de qui se trouve impliqué dans les campagnes diffamatoires contre Cuba au point de voir apparaitre son nom dans la liste des correspondants d’un collaborateur de la CIA de la taille de Montaner qui partage son temps entre Madrid où crèche son commerce de propagande et Miami où il encaisse les chèques de l’Empire.
La liste ressemble sans doute au carnet d’adresses du terroriste qui a passé toute sa vie à gagner sa croute à force de pirouettes contrerévolutionnaires. Ceux qui auront la patience de la lire reconnaitront parmi ces individus leurs personnages régionaux qui sont toujours disposés à défendre les intérêts yankees, en accord aves les directives de l’ambassade nord-américaine la plus proche.
La brochette s’étende de Esperanza Aguirre, Président de la Communauté de Madrid, Jorge Moragas, perle du PP espagnol phalangiste, jusqu’à Jan Ruml, l’ex-ministre de l’Intérieur de la République tchèque.
Elle continue avec la nomenklatura de la FAES de Aznar, de la pseudo ONG tchèque People in Need, et du soit-disant Directoire Démocratique Cubain, en commençant par son directeur, le terroriste notoire Orlando Gutiérrez.
En fin de liste se trouvent quelques malheureux qui prétendent ignorer que Montaner a été chef Action et Sabotage du groupe terroriste Rescate Estudiantil de la CIA-FRD.
« Je me suis lassé de lire la liste, a commenté un observateur. Ce n’est rien d’autre que le gratin des subventionnés de la CIA, de la USAID et de la NED ».