18 Mars 2013 - Les révélations faites par le président en charge du Vénézuéla, Nicolás Maduro, autour d’un complot destiné à assassiner l’opposant Henrique Capriles confirment des informations provenant de Miami et indiquent comment les anciens hauts représentants des États-Unis, Otto Reich et Roger Noriega, tous deux liés à la CIA, se sont concertés avec l’extrême droite vénézuélienne pour fomenter un plan destiné - entre autres - non seulement à éliminer Capriles, mais encore à en faire un "martyre" en accusant du crime le gouvernement du Vénézuéla.
En fabriquant à l’opposition son "martyre", les conspirateurs cherchent à lui créer un motif de mobilisation et, surtout, cherchent à créer un prétexte pour encourager un climat de violence et de déstabilisation totale. Objectif final : essayer d’empêcher la tenue des élections présidentielles du 14 Avril prochain, ou au moins mettre en cause leur validité. Élections au cours desquelles - tout le monde le reconnaît - il leur sera impossible de mettre en déroute les forces chavistes.
Ils ne cachent plus leur consternation : les mêmes hommes politiques qui, durant des décennies ont diffamé Cuba en brandissant la phrase "ils ne peuvent pas voyager" , qui fabriquaient des lois criminelles invitant les Cubains aliénés à se lancer à la mer, cherchent désespérément maintenant à interdire l’arrivée aux États-Unis des Cubains de l’île. Dans le cas de ceux qui arriveront à y entrer, ils envisagent de leur interdire de retourner en visite à Cuba.
Dans le pays qui dresse chaque année une liste de pays « parrains du terrorisme » - liste avec laquelle il punit tous ceux qui refusent de se soumettre à son pouvoir - Ros-Lehtinen, Représente républicaine de la Floride et présidente de l’influente Commission des Relations Extérieures de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, est apparue aux côtés du militaire vénézuelien José Colina, auteur d’attentats à Caracas.