RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher


Le chômage partiel déboule dans le secteur informatique

Pour affronter la crise qui touche certains de ses clients, Altran a recours au chômage partiel, très inhabituel dans le secteur. Une piste que le Syntec informatique veut explorer...

Depuis janvier 2009, Altran, spécialiste du conseil et de l’ingénierie en hautes technologies, a mis en oeuvre des mesures de chômage partiel pour remédier aux difficultés qu’il rencontre dans certains secteurs comme l’automobile ou dans certains pays comme la Hollande. Le groupe n’exclut pas d’étendre ces mesures si d’autres secteurs devaient subir des dégradations. Pour Emmanuel Arnould, président du Groupement européen d’ingénierie et de conseil en technologies (Geicet), un groupement professionnel qui réunit aujourd’hui dix sociétés de cette branche employant chacune 500 salariés ou plus (Altran, Alten, Assystem, Teampartners Group, etc.), « le chômage partiel est une pratique très inhabituelle dans le secteur. Il est une réponse à la crise. Une manière de garder ses collaborateurs en ces temps difficiles et d’éviter les mesures particulièrement violentes comme les licenciements ».

Plusieurs adhérents du Geicet (dont les noms n’ont pas été communiqués), confrontés à un ralentissement de leur activité, se sont d’ores et déjà tournés vers la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle pour déposer leur demande d’indemnisation au titre du chômage partiel.

Piste de réflexion pour le Syntec informatique

Mais, pour l’heure, ce sont des sociétés de conseil en technologies (R&D externalisée) affectées par la crise du secteur automobile qui ont franchi le pas.

Quid des SSII ? Eh bien le débat est peut-être lancé. Régis Granarolo, président du Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens (Munci) - qui n’a pas eu d’écho de SSII recourant au chômage partiel - donne sur son site son point de vue, partagé par le Syndicat professionnel d’études, de conseil, d’ingénierie, d’informatique et de services (Specis, membre de l’Unsa), qui défend les salariés des entreprises relevant de la branche Syntec. « Le chômage partiel me semble très difficile à mettre en oeuvre dans notre secteur sans une adaptation réglementaire ou un accord de branche car il s’agit d’un dispositif obligatoirement collectif (contrairement à l’intercontrat, qui relève d’une situation individuelle) et qui doit le rester de notre point de vue », explique-t-il. Toutefois, il n’exclut pas cette option, sous certaines conditions : « En prévention des licenciements économiques (PSE), nous sommes favorables au chômage partiel à 80 % de la rémunération, uniquement pour une entité économique dans son ensemble (société, site, service...). »

De son côté, le Syntec informatique s’apprête à publier un document dans lequel il planche sur les différents leviers (social, juridique, etc.) pour faire face à la crise et, parmi eux, sur le chômage partiel. A suivre...

http://www.01net.com/editorial/405532/le-chomage-partiel-deboule-dans-le-secteur-informatique/

URL de cette brève 393
https://www.legrandsoir.info/le-chomage-partiel-deboule-dans-le-secteur-informatique.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
RSS RSS Commentaires
   
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

"L’Industrie du mensonge - Relations publiques, lobbying & démocratie"
Sheldon Rampton, John Stauber
En examinant le monde des lobbyistes, ce livre dévoile l’ampleur des manipulations pour transformer l’« opinion publique » et conforter les intérêts des grands groupes industriels. Des espions aux journalistes opportunistes, en passant par des scientifiques peu regardants et de faux manifestants, l’industrie des relations publiques utilise tous les canaux possibles pour que seule puisse être diffusée l’information qui arrange ses clients - gouvernements et multinationales, producteurs d’énergie (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ce qui nous fait avancer, ce sont nos sources. Ce sont des gens, sans doute, qui sont à l’intérieur de ces organisations, qui veulent du changement. Ce sont à la fois des figures héroïques qui prennent des risques bien plus grands que moi et qui poussent et montrent qu’ils veulent du changement d’une manière, en fait, extrêmement efficace.

Julian Assange - Wikileaks

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.