![La soeur d'Ingrid Betancourt demande à Sarkozy de répondre à Chávez](local/cache-vignettes/L250xH141/arton6318-8bde4.jpg?1683624385)
La soeur de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, Astrid Betancourt, a demandé ce vendredi au président français Nicolás Sarkozy de répondre à la proposition de son homologue Vénézuélien, Hugo Chávez, afin de coordonner les efforts pour la libération des otages des FARC.
Dans une conférence de presse à Paris, Astrid Betancourt a invité "le président français à prendre contact et à répondre à l’invitation du président Chavez pour coordonner avec lui cette proposition qui doit être présentée au FARC dans le plus bref délai".
En rappelant que les acteurs essentiels de la situation actuelle sont le président colombien à lvaro Uribe et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Astrid Betancourt a souligné que la France a le pouvoir d’aider à la libération d’Ingrid Betancourt et de tous les otages.
Elle a ensuite spécifié que "la France devait agir en coordination avec le président Chávez, parce qu’il est prouvé qu’elle a les contacts, les médias de communication et sait comment faire passer les messages sur tout ce que la France peut offrir".
Chávez a suggéré jeudi à Sarkozy de parler avec le président des Etats-Unis, George W Bush, concernant la mission humanitaire pour porter une attention médicale à Ingrid Betancourt et à d’autres otages des FARC.
Chávez a aussi invité le président français à aller avec lui chercher Ingrid Betancourt dans la forêt.
Jeudi, une mission humanitaire française s’est rendu en Colombie dans le but d’essayer d’atteindre Ingrid Betancourt pour lui prêter une attention médicale après des informations qui rendaient compte de son état de santé sensible.
Ce vendredi, la mission française paraissait être au bord de recevoir un refus des FARC concernant de nouvelles libérations ou gestes humanitaires, si ce n’est par un échange.
"Seulement suite à un échange de prisonniers sortiront ceux qui sont captifs de nos campements", a signalé le chancelier nommé par la guérilla, Rodrigo Granda, dans un texte publié l’Agence Bolivarienne de Presse sur internet.
TeleSUR - Afp/AV