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La rhétorique du fléau

A en croire Le Monde, l’attentat du 14 juillet à Nice marquerait une étape décisive puisque l’unité nationale, notre dernier rempart contre la barbarie, vire au crêpage de chignon préélectoral entre les idéologues de la matraque et ceux du camp d’internement, entre partisans du flicage généralisé et partisans de la guerre totale. Du coup, voilà Bernard Cazeneuve dans la tourmente (Le Monde 22.07.16)... Quel gâchis ! Si la bassesse du débat public en arrive à dégoûter même Manuel Valls, c’est que cette fois on a dû tomber particulièrement bas. Mais au-delà des accusations réciproques d’incompétence et de mensonge, ni l’exécutif ni l’opposition ne se hasardent à dire quel dispositif policier aurait permis d’éviter à coup sûr ce qui s’est passé, pour la simple raison qu’un tel dispositif n’existe pas.

Tous admettent sans trop de peine que les attentats ont un caractère essentiellement imprévisible, qu’une énième polémique sur les défaillances des uns ou des autres n’y changera rien – et c’est bien pourquoi ils s’y vautrent avec tant d’ardeur. Car s’il répond au désir bien légitime d’engranger facilement des voix, le registre de la riposte sécuritaire permet surtout de se draper collectivement dans l’innocence et le bon droit, face à une menace terroriste érigée en fatalité divine.

Le registre de la riposte

Nul ne saurait déroger à ce qui est devenu, au fil des mois, un rituel bien rodé. Au lendemain de l’assassinat d’un couple de fonctionnaires de police le 13 juin dernier, revendiqué lui aussi par l’Etat islamique, les trois grandes familles fouraillaient comme un seul homme leur arme favorite, le moulin à prières :

– Manuel Valls : « Refuser la peur, combattre le terrorisme »... « combattre le terrorisme et résister aux peurs et à la violence [...] agir contre la radicalisation » ;
– Alain Juppé : « tenir bon face au fanatisme criminel » ;
– François Fillon : « Soyons unis face à la barbarie » ;
– Marine Le Pen : « La lutte, implacable, contre l’islamisme doit enfin commencer » ;
– Marion Maréchal Le Pen : « la vraie lutte contre le fondamentalisme n’a pas été engagée ». (Le Monde, 14/06/16)

On voit qu’en matière de diagnostics, nos ténors du tweet n’arrivent pas les mains vides : radicalisation, barbarie, fanatisme, islamisme, fondamentalisme... un seul fléau manque à l’appel, le charlatanisme, jamais cité tant il fait partie intégrante de ce que Manuel Valls appelle sans rire le débat public. Il est vrai qu’on parle plus volontiers de populisme, terme vaguement réprobateur dont on ne sait pas trop ce qu’il réprouve au juste : par exemple, les esprits avisés n’auront pas manqué de repérer des populistes parmi l’échantillon ci-dessus, mais il faudrait être encore bien plus avisé pour repérer ceux qui ne le sont pas...

Reste que face à la tragédie, personne n’est à court de solutions : refuser, combattre, résister, tenir bon... autrement dit ne rien changer à une politique qui gagne (plus de 230 morts depuis janvier 2015) sous peine de « donner raison aux terroristes », et quitte à répéter du matin au soir que la logique du choc des civilisations, dans laquelle nous sommes en train de sombrer à pieds joints, est justement l’impasse où ils veulent nous entraîner. Car s’il y a un message omniprésent dans cette litanie victimaire, c’est bien celui-ci : nous n’y sommes pour rien, donc nous n’y pouvons pas grand-chose.

Sur ce point, rares sont les démocraties à pouvoir compter sur des dirigeants aussi réactifs que les nôtres : le drame s’est à peine produit qu’ils ont déjà trouvé le coupable, et ce n’est pas eux. Mieux, ce n’est personne en particulier, sinon une série de phénomènes ethnico-religieux, radicalisation, fanatisme, islamisme, fondamentalisme etc., autrement dit le coupable c’est potentiellement une communauté tout entière, à charge pour la normalosphère de deviner laquelle : « A partir de combien de morts, le gouvernement va-t-il juger nécessaire, obligatoire, urgent de prendre des mesures discriminatoires pour cinq millions de la population française ? C’est-à-dire réduire leurs libertés pour sauver des vies. C’est la seule question qui vaille. Loin des arguties politiques et des explications alambiquées », écrit Sonia dans Le Monde du 26/07/2016. Honnêtement, quel dirigeant ne se sentirait pas pousser des ailes en lisant la rubrique commentaires du Monde ? Lequel n’a pas rêvé un jour d’une population qui réclame à cor et à cri des mesures discriminatoires et coercitives ? Aussi alambiquées qu’elles soient, les « explications » dont se plaint cette lectrice l’ont tout de même menée à bon port, c’est-à-dire à l’acceptation sans réserve de la version officielle.

Car cette bouillie verbale a aussi le mérite de neutraliser le sujet, de l’exclure du débat : Marine Le Pen aurait aussi bien pu dire « la lutte contre le réchauffement climatique doit enfin commencer », François Fillon « soyons unis contre le mal de dents », et Alain Juppé « tenir bon face aux sondages défavorables », de façon à produire le même bruit de fond à connotation positive, qui vaut certificat de bonnes intentions et garantit l’adhésion soumise des foules. En effet, qui pourrait bien être partisan de la radicalisation ou du fanatisme, à commencer par les fanatiques eux-mêmes, dont le propre est de se croire éclairés ?

Le poids des mots

« Nous gagnerons la guerre contre la haine et contre le fanatisme », bredouillait encore récemment le chef de l’Etat (allocution du 26/07/16), au lendemain de l’annonce devant l’ONU du massacre de 164 villageois syriens par l’aviation française le 19 juillet – incident sur lequel le Quai d’Orsay s’est montré d’une discrétion exemplaire, sans doute à cause du nombre relativement modeste de victimes (à peine deux fois celui de l’attentat de Nice). Si on a un peu de mal à comprendre en quoi c’est faire la guerre contre la haine que d’exécuter des populations civiles, l’expression en elle-même, par contre, ne pose pas de réel problème : qui pourrait bien être en faveur de la haine ? même si la guerre contre la haine et contre le fanatisme est quelque chose d’assez complexe à visualiser (qui sont ces personnes ?), on serait donc plutôt mal inspiré de ne pas l’appeler de ses vœux.

Chacun peut se rendre compte que la logorrhée présidentielle, relayée quotidiennement par une armée de sous-fifres, correspond davantage à une injonction de penser qu’à une réalité quelconque. Mais il faut aussi reconnaître qu’elle nous simplifie sérieusement la vie : nous savons désormais qu’il y a des mots qui ne méritent que notre mépris (fanatisme, islamisme, fondamentalisme...) car associés à un comportement extrême, et d’autres qu’il convient au contraire d’applaudir sans restriction car plus doux à l’oreille, comme préparer la démocratie, opposition modérée ou valeurs universelles, même s’il est à peu près impossible de savoir ce qu’ils désignent concrètement.

Opposition modérée, rebelles modérés

Qui ne voudrait pas avoir une opposition modérée ? ou plus sexy encore, des « rebelles modérés » ? autrement dit des gens qui se rebellent, mais qui en même temps ne se rebellent pas tant que ça. C’est si plaisant à entendre, si télégénique, qu’on en oublierait presque de se demander ce que c’est. Personne n’ignore la propension récurrente de François Hollande à parler de choses qui n’existent pas, comme par exemple la baisse du chômage, sorte d’animal fabuleux qu’il ressort tous les ans, en jurant qu’il l’a vu de ses yeux. Le « rebelle modéré » pourrait bien être un autre animal fabuleux que personne n’a jamais vu, à part lui et son ministre des Affaires étrangères. « Moscou a demandé à Washington de lui désigner les rebelles « modérés ». La réponse est en attente », commente sobrement Alain Rodier, spécialiste du terrorisme et ancien officier au sein des services de renseignement français, dans Le Figaro du 13/10/2015. « Qui sont ces rebelles « modérés » soutenus par les Etas-Unis qui décapitent un enfant près d’Alep ? » s’interroge Altantico le 21/07/16.

Une fois n’est pas coutume, Le Monde nous livre, rétrospectivement, quelques éléments de compréhension : le 13/12/2012, on pouvait y lire que nos amis rebelles combattent aux côtés du groupe djihadiste Jabhat Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda. C’est à Al-Qaïda, tout le monde s’en souvient, que l’on doit notamment l’attentat contre Charlie Hebdo survenu en janvier 2015. Quant à Al-Nosra, c’est une organisation terroriste dont en 2012, Laurent Fabius vantait déjà le « bon boulot » sur le terrain, et il suffit en effet de jeter un œil sur le curriculum de ces travailleurs de choc pour prendre la mesure de leur énergie débordante :
– 6 janvier 2012 : attaque dans le quartier de Maydan à Damas qui a fait 24 morts et 140 blessés chez les militaires et les civils ;
– 10 février 2012 : 28 morts et 165 blessés, militaires et civils, dans des attentats contre le bâtiment de la sécurité militaire à Ourqoub (Syrie) et un bâtiment des services de maintien de l’ordre à Halab el-Jadida (Syrie) ;
– 10 mai 2012 : 55 morts et 372 blessés, pour la plupart civils, dans un attentat à l’explosif à Qazaz (Syrie) ;
– 21 janvier 2013 : attentat à l’explosif qui a tué un grand nombre de militaires et de civils à Salmiya (Syrie) ;
– 31 juilllet 2013 : 200 otages kurdes dans le nord de la Syrie après la prise de la ville avec Daech de Tall Hassel ;
et ainsi de suite... Au total, Al-Nosra s’est rendu coupable de plus de 200 attentats-suicides en Syrie depuis 2011, entraînant la mort de plusieurs milliers de personnes (Investigaction.net, 16/06/16).

Son professionnalisme avéré ne l’empêche d’ailleurs pas de reconnaître et d’apprécier le boulot des autres, comme lorsqu’il célébrait les attentats du 13 novembre, commis par ses collègues de l’Etat islamique. Ceux qui s’étonnent de la position du ministre des Affaires étrangères d’alors feraient mieux de commencer par se mettre à sa place : comment pouvait-il deviner que faire sauter des voitures piégées, cela s’appelle du terrorisme et non de la rébellion modérée ? et pour tout dire, quelle est au juste la différence entre les deux ?

« Dans un entretien exclusif au Monde, le président, François Hollande, confirme, pour la première fois, que la France a soutenu la « rébellion syrienne démocratique » en lui livrant des armes », confiait laconiquement Le Monde du 20/08/14. « Le voile se lève doucement sur l’un des secrets les mieux gardés de la présidence Hollande : l’armement des rebelles syriens par la France », lit-on dans l’édition du lendemain. « Le matériel comprenait notamment des mitrailleuses de calibre 12.7 mm, des lance-roquettes [...] mais aucun « équipement qui aurait pu se retourner contre nous » [sic] ».

Le 07/05/15, 20 minutes donne davantage de détails : « la France a livré des armes offensives létales aux rebelles syriens en 2012 en dépit d’un embargo européen en vigueur depuis 2011 ». Suit l’inventaire des armes en question (canons de 20 mm, mitrailleuses de 12,7 mm, missiles, etc.), et subitement tout devient clair : si nous croisons un individu équipé de mitrailleuses, de lance-roquettes et de missiles antichars, il s’agit à n’en pas douter d’un rebelle modéré, de sorte qu’on ose à peine imaginer à quoi pourrait bien ressembler un rebelle immodéré, ou même un rebelle tout court. On comprend mieux comment les assaillants de Charlie Hebdo et du Bataclan ont pu si facilement arriver à leurs fins : en voyant leur attirail, tout le monde les a évidemment pris pour des rebelles modérés.

Pourquoi a-t-il fallu que François Hollande viole un embargo européen (en toute impunité, qu’on se rassure) pour pouvoir parrainer une vague d’assassinats terroristes, alors que si on y réfléchit bien, c’est tout de même son droit de fourguer des armes à qui il veut ? « L’Autriche et, dans une moindre mesure, la République tchèque, la Suède, la Finlande et la Roumanie [...] s’inquiétaient [...] de voir les armes européennes tomber aux mains d’extrémistes de la rébellion, comme al-Nosra, filiale d’al-Qaïda » explique Le Figaro du 28/05/13. Comment nos partenaires européens ont-ils pu avoir une intuition aussi exacte de ce qui allait se produire ? En fait il n’ont pas eu d’intuition particulière, vu que cela se produisait déjà. « Les armes livrées étaient du matériel léger, essentiellement des munitions et des fusils d’assaut type Famas » (Le Parisien, 21/08/14). Difficile de ne pas ressentir un brin d’orgueil quand on sait que ce petit fusil d’assaut, fleuron de notre technologie, a même réussi à séduire l’Etat islamique, qui en raffole manifestement.

La loi du silence

Si la révélation du soutien armé (et inconditionnel) de la France au djihadisme n’a dans l’ensemble suscité aucune réaction, il y a toujours des esprits chagrins pour voir le mal partout. Comme par exemple le député LR Claude Goasguen, qui tenait des propos qualifiés d’assez étonnants sur LCP le 30/06/15 face au maire PS d’Annonay [sic], Olivier Dussopt : « Vous soutenez al-Qaïda en Syrie. [...] Qui a récupéré les rebelles syriens démocrates ? al-Nosra. Qu’est-ce que c’est qu’al-Nosra ? al-Nosra c’est pas al-Qaïda ? [...] Nous continuons à fournir des armes à al-Nosra par l’intermédiaire des rebelles syriens ».

De quoi tomber de sa chaise ! Pourtant, personne ne s’est étonné dans la presse lorsque Laurent Fabius portait aux nues les terroristes d’al-Nosra, ni n’a manifesté de surprise particulière en apprenant que François Hollande fournissait illégalement des armes à tout ce joli monde, depuis quasiment le début de son mandat. Dans ces conditions, qu’il y a-t-il donc d’étonnant dans les propos de Claude Goasguen, qui finalement se borne à dire ce que tout le monde sait déjà ? Il est vrai que ce n’est pas non plus une raison pour le crier sur les toits, et c’est ce qu’essaie désespérément de lui faire comprendre son interlocuteur : « Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? [...] Mais vous êtes fou [...] Vous ne pouvez pas dire que la France soutient al-Qaïda [...] C’est inacceptable [...] Vous ne pouvez pas dire cela ». Et en effet, on ne le peut tellement pas qu’aucun commentateur politique ou médiatique ne s’est risqué à rebondir sur cet incident, tous préférant concentrer leur vigilance sur des sujets réellement polémiques, comme les tweets de Nadine Morano ou le salaire du coiffeur de l’Elysée. Même Manuel Valls, si prompt d’ordinaire à traîner dans la boue quiconque ne glorifie pas sa politique, observe ici un silence retentissant.

« Il n’est pas sérieusement contesté qu’à un moment ou un autre l’État français a facilité les actions d’al-Nosra qui, je vous le rappelle, est une filiale d’al-Qaïda [en Syrie] », déclare Alain Marsaud, député et ancien magistrat antiterroriste, le 26/11/15. « J’ai eu l’occasion de montrer à l’Assemblée Nationale des photos de combattants d’al-Nosra en possession de fusils d’assaut français. Il n’y avait bien évidemment aucune volonté du gouvernement français de voir mise en évidence une telle collaboration avec un groupe terroriste. Ainsi fut rejetée toute idée d’enquête parlementaire ».

Quoi qu’on puisse penser des membres du gouvernement et de leur amateurisme en matière de communication, ils ne sont tout de même pas assez bêtes pour aller déballer leurs activités criminelles devant une commission d’enquête parlementaire, de surcroît à la demande d’un ex-juge antiterroriste...

Ce qu’il faut retenir

« Je veux le dire très clairement aux Français : oui, nous faisons tout contre le terrorisme ». (Manuel Valls, tribune dans Libération le 04/08/16)

« On pourrait refuser de voir la réalité en face, oublier, passer à autre chose, mais je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». (Manuel Valls sur BFMTV, 17/07/2016)

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