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Propagande impériale & guerre financière contre le terrorisme

« Après chaque attentat, des experts autoproclamés dénoncent les réseaux de financement du terrorisme. Les enquêtes ont beau démontrer que ces attentats nécessitent en réalité très peu de fonds, pour les idéologues endurcis qui forment les bataillons des "guerriers de la finance", l’absence de preuve ne signifie rien : il faut multiplier les attaques contre l’argent caché des terroristes.

Or les frappes financières, si elles sont le plus souvent sans effets réels sur leurs cibles officielles, provoquent en revanche de considérables dommages économiques, politiques, sociologiques et psychologiques - parfois sur des pays entiers, comme la Somalie. »

Ce livre ne montre pas seulement la manière dont, pour occulter toute relation entre terrorisme et politique étrangère, l’administration américaine s’est enfermée dans sa propre propagande, il dévoile également les contradictions entre la libéralisation à marche forcée prônée dans les années 1990 et le contrôle financier tentaculaire que les États-Unis mettent désormais en place partout dans le monde.

C’est ainsi que le domaine de la finance pourrait bien devenir le plus étendu et le plus durable de la « guerre au terrorisme », tout en étant le moins controversé et le plus vulnérable à la désinformation.

Quand l’« ignorance informée » devient la norme, la finance est bien la poursuite de la guerre par d’autres moyens. Mais une guerre contre qui ?

Spécialiste de l’économie et de la finance internationales, professeur associé à la Fletcher School of Law and Diplomacy (Massachusetts), Ibrahim Warde écrit régulièrement pour Le Monde diplomatique. Il a notamment publié Mythologies américaines (Le Félin poche, 2002).

En coédition avec Le Monde diplomatique

Traduit de l’américain par Frédéric Cotton

Parution : 28/09/2007
ISBN : 978-2-7489-0074-3
352 pages
12 x 21 cm
22.00 euros

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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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