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La guérilla du net

Flickr, Abode of Chaos

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La guérilla est un terme emprunté à l’espagnol utilisé pour décrire des combats d’unités mobiles et flexibles pratiquant une guerre de harcèlement, d’embuscades, de coups de main menée par des unités régulières ou des troupes de partisans sans ligne de front. Wikipedia

Depuis quelques années déjà , des gens luttent sur le net, et cela la plupart du temps de façon bénévole, à décrypter l’information et la désinformation dans le but simple d’améliorer les sociétés. Ce « travail » reste un travail d’enseignement. Il consiste à utiliser ses connaissances, à les parfaire, et à s’approprier de différentes disciplines pour cette mission dans une jungle qu’est la toile.

Cette lutte, débutant parfois en solitaire, fini pas créer des liens humains, des ramifications avec d’autres auteurs qui sont mal récompensés pour leurs efforts, souvent méprisés, ridiculisés, voire insultés.

C’est la loi de la jungle.

Dévoiler

Étrange que pour la première fois dans l’Histoire, cet instrument virtuel qu’est l’internet, soit en lutte contre les « États virtuels », leurs dirigeants, le néolibéralisme oppressant, voire destructeur, qui a conduit à la crise 2008, et aux débats ouverts sur certains faits historiques - dont le célèbre 9/11 - , les guerres successives, et la dernière qui s’annonce.

Le fouillis actuel des États dits développé, la conduite des leaders - que trop manipulés par les intérêts financiers, est désormais sous les loupes des guérilléros du 21e siècle.

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A cette guerre contre les systèmes, s’ajoute celles des tenants des dogmes répandus et bien implantés dans les cerveaux des citoyens par « le pouvoir » qui utilise l’argent des peuples pour maintenir leur pouvoir, soi disant pour le bien de tous. On répand la démocratie dans le monde, de par les guerres, et sans doute s’approvisionne-t-on de cet argent pour créer davantage d’armes nouvelles et vendre les surplus aux petits peuples déchirés.

Si le guérilléro « virtuel » se trompe, il est jugé, ses écrits sont disséqués, par les commentateurs qui ont droit de parole et de critique.

Soit. C’est de bonne guerre. Et cela fait partie de la réelle démocratie que chacun des guérilléros cherche à implanter.

Traité d’alarmiste, de « complotiste », ceux qui ont entrepris cette lutte n’en démordent pas, malgré cette résistance au changement et aux critiques ouvertes des systèmes désuets, faussement démocratiques.

Quant à la résistance - bien que de bonne foi - elle affiche ici et là des propos vagues, obséquieux, répétitifs, qui cherchent à miner la crédibilité de cette nouvelle armée virtuelle.

Certains se demandent même s’ils ne font pas partie d’un « réseau » d’individus payés pour saccager le travail des auteurs.

Ou alors, simplement par frustration…

La culture de l’individualisme, si chère aux sociétés riches qui la cultivent dans une forme de flatterie - parfois servie aux moyens mêmes des structures d’enseignement - n’est pas étrangère à des formes de personnalités sculptées pour défendre « leurs idées ».

Converger

Cette lutte souterraine est cependant en voie de tracer le portrait-robot de la classe dirigeante et le rôle de l’individu, traité comme du bétail, dénué de toute forme d’humanisme réel : L’argent pour la culture de l’argent.

Le citoyen est enfilé dans une machine à broyer. Et cette chère démocratie que l’on veut étendre aux pays qualifiés d’antidémocratiques, perçus comme affligés de maux, par des systèmes bien différents, nous mène à la recherche du futur de l’Humanité. De son sens même.

Depuis une décennie, cette « lutte des classes » commence à porter fruit. Malgré les différences, malgré l’acharnement à reproduire un système désuet, archaïque, celui d’un retour insidieux d’une royauté perverse et camouflée.

On se croirait au moyen-âge, avec 7 milliards de serfs chassés par des banquiers cravatés.

La toile est une jungle. Et les humains ne s’y conduisent pas différemment. Mais il se pourrait qu’elle permette à l’humanité de faire volte-face et d’établir enfin une certaine forme d’équité, mais surtout de respect envers la seule chose importante en ce monde : la paix.

Et de par celle-ci, un monde meilleur.

Peut-être sommes-nous en train de le fabriquer sans le savoir ?

Le changement ne pourra pas conduire vers pire que le monde actuel. Nous n’en savons pas encore la forme, ni le « nommer », mais le système qui se pointe pourrait « réhumaniser » cet animal étrange supposément raciné dans le singe, capable de bâtir les armes les plus affreuses, capable d’aller dans l’espace, mais incapable de compassion pour des peuples. Peuples est un raccourci… « États » est un raccourci. Car tout ce qui est organisation a une cible :

Le bonheur. Ce qui passe par une certaine aisance. Une reconnaissance de participation à la Vie.

La vie est une aventure d’émotions, dit-on ! Avouons que le dernier siècle passera à l’Histoire comme celui de la destruction de l’âme humaine. En Occident ou ailleurs.

Ce qu’il faut tuer à coups de mots est ceci : croire est une chose. Mais réaliser le moment présent est sans contredit le but ultime d’une lutte virtuelle dans un monde où on a créé l’argent virtuel.

Ce nouvel assassin issu des esprits pervers.

Bonne lutte !

Gaëtan Pelletier
http://gaetanpelletier.wordpress.com/

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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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