Le 7 janvier 2015, selon les rapports de presse, deux hommes armés ont fait éruption dans les locaux de la revue satirique Charlie Hebdo et ont ouvert le feu, tuant 12 personnes et en blessant 11 autres. La police française a lancé une chasse à l’homme et la France a immédiatement été soumise à des interdictions, barrages et arrestations. L’opération s’est terminée deux jours plus tard par une prise d’otages à Dammartin-en-Goële, à 35 km au nord-est de Paris, à l’issue de laquelle les deux suspects, qui avaient pris des otages dans un bâtiment industriel, ont été abattus par les policiers. Durant ce temps d’autres attaques ont été rapportées partout au pays : des alertes à la bombe, des attaques contre les mosquées, des fusillades. Entre autres, une policière de 25 ans a été tuée et un travailleur municipal blessé à Montrouge, en banlieue sud de Paris, et il y a eu une prise d’otages à la porte de Vincennes, dans l’est de Paris, où un homme armé a pris d’assaut un supermarché. À la conclusion du siège du supermarché qui a duré trois heures, le suspect a été abattu par les policiers et quatre des otages étaient morts.
Suite à l’attentat du 7 janvier, les autorités françaises ont élevé l’alerte antiterroriste à son niveau le plus élevé. Des soldats ont été déployés dans les rues de Paris, dans le réseau de transport public, aux portes des bureaux des médias, des mosquées et autres lieux de prière. Des manifestations ont été appelées sur la Place de la République à Paris, dont un rassemblement de 35 000 personnes le jour de l’attentat, mais aussi à Toulouse, Nice, Lyon, Marseille et Rennes. Tout cela s’est accompagné d’une désinformation médiatique massive au sujet des motifs, des liens et des déplacements des suspects et d’hystérie et de confusion créées par les cercles officiels sur la nature de l’attaque et du danger pour le peuple.
Les grandes mobilisations policières, les interdictions, barrages et occupations de collectivités entières sont pour le peuple français un rappel tragique de l’état d’impuissance qu’il a vécu durant l’occupation de 1940 à 1944.
Que penser de ces événements ? Il y a un tollé à propos de la nécessité de protéger la liberté d’expression. Le premier ministre du Canada a dit que le seul objectif de ceux qui commettent de tels actes de barbarie est d’« usurper les droits des personnes éprises de liberté partout, y compris le droit fondamental à la liberté d’expression ». « Cet acte barbare, combiné aux attaques perpétrées à Sydney, à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa, nous rappelle cruellement qu’aucun pays n’est à l’abri des attaques terroristes que nous avons vues ailleurs dans le monde, a-t-il dit dans son communiqué de presse le 7 janvier. Le Canada et ses alliés ne seront pas intimidés, et nous continuerons de faire front commun contre les terroristes qui voudraient menacer la paix, la liberté et la démocratie auxquelles tiennent nos pays. Les Canadiens sont solidaires de la France en ce jour sombre. »
Le premier ministre du Québec Philippe Couillard s’est joint au concert de condamnation en disant que « jamais nous ne nous inclinerons devant de tels gestes d’intimidation, de violence et de haine ». Les médias francophones du Québec ont participé à ce qu’ils ont qualifié de geste de solidarité avec le personnel de Charlie Hebdo en publiant des caricatures profanant le prophète Mohamet et en affirmant qu’il faut défendre la liberté d’expression. Les journaux ont titré : « Un acte de guerre », « La liberté d’expression sous attaque » et « Vague d’islamophobie à craindre ». Les experts habituels de Radio-Canada et TVA ont été amenés sur les plateaux pour justifier l’offensive de gouvernements, comme celui de Stephen Harper, contre les droits à la vie privée et d’autres droits des citoyens sous prétexte de lutte au terrorisme. Les médias anglophones comme CBC et le Montreal Gazette, propriété de Postmedia, n’ont pas reproduit les caricatures offensantes par « sensibilité à la cause des musulmans » mais ont qualifié eux-aussi les événements d’attaque contre la liberté d’expression. Le Montreal Gazette affirme dans un éditorial que la meilleure réponse est la célèbre phrase attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Quels que soient les gestes choisis par ces forces pour exprimer leur solidarité avec les victimes de la fusillade à Charlie Hebdo, toutes partagent l’opinion qu’ aujourd’hui la lutte des peuples du monde n’est pas entre l’ancien et le nouveau mais entre « le bien et le mal », entre de prétendues forces progressistes et civilisées du monde, qui se trouvent à être d’origine européenne, et un soi-disant monde de terrorisme islamique intégriste non civilisé. Le fait que les méthodes utilisées par le soi-disant monde civilisé pour combattre le monde non civilisé soient les mêmes que celles utilisées par ceux qu’il dénonce reste caché. Ces méthodes ont depuis longtemps été répudiées par les peuples du monde, et pourtant le monde dit civilisé admet l’utilisation de la torture par les agences de renseignement, l’usage de la violence dans les règlements des conflits entre nations, les actes de revanche, les arrestations préventives et les détentions à durée indéterminée. Ce ne sont pas là des méthodes permettant d’assurer la paix. C’est carrément du terrorisme d’État dont l’objectif est de déstabiliser les adversaires et conquérir des sphères d’influence. Mais le plus irrationnel dans tout cela, et c’est le moins qu’on puisse dire, est qu’on parle de « liberté d’expression » pour encourager un contenu comme celui de Charlie Hebdo, qui n’a pas une once de lumière et d’idées éclairées.
En fait, ce qu’on appelle le contenu satirique légitime de Charlie Hebdo est à la fois méprisable, pathétique et antisocial. Il est méprisable parce qu’il vise à attiser les passions comme façon de gagner de la notoriété. Il est pathétique parce qu’il invoque un des grands principes du mouvement des lumières (la liberté d’expression) pour répandre l’obscurantisme sur une échelle aussi grande sinon plus que l’a fait l’Église au moyen-âge. Il est antisocial parce que son objectif est d’encourager le recul par rapport aux progrès de l’humanité et d’inciter aux guerres fratricides.
Tout cela révèle la profonde crise de l’État-nation européen qui a été imposé au monde entier. Si cet État-nation européen est né dans la grande lutte contre le médiévalisme dans le contexte européen, aujourd’hui il est en train d’être démantelé pour faire place à nouveau aux préceptes médiévaux, comme la raison du plus fort, la négation de tout pouvoir du peuple, la substitution du droit par le privilège, l’abolition des droits de la défense et de la sûreté, pour ne laisser que la capacité de ceux qui ont usurpé le pouvoir par la force de déclarer des gens illégaux et de suspendre leurs droits et de faire la même aux résidents étrangers et à des pays entiers. Les valeurs et les arrangements étatiques que les forces réactionnaires incitent l’intelligentsia d’Europe et du monde anglo-étasunien à défendre sont complètement en désharmonie avec les demandes des peuples du monde en ce XXIe siècle. Le progrès exige des idées éclairées. N’est-ce pas ce que les hommes et les femmes de la Renaissance nous ont enseigné lorsqu’ils ont enclenché le siècle des Lumières ? N’est-ce pas ce que Voltaire disait quand il a épousé la cause des droits de l’Homme il y a si longtemps ?[1]
Honte aux cercles officiels, y compris ces journaux au Canada et au Québec qui font la promotion du recul et de l’obscurantisme au nom de la liberté d’expression. S’ils croient si ardemment à cette liberté, pourquoi ne tolèrent-ils pas ce qu’ils appellent opinions terroristes islamiques ? Qui décide quelles opinions ont droit à la liberté d’expression ? Voilà la question qu’il faut se poser.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les points de vue fascistes n’ont pas eu droit à la liberté d’expression. C’est l’humanité qui en a décidé ainsi. L’interdiction a été écrite dans le sang. Aujourd’hui ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force ont rejeté toutes les valeurs et opinions éclairées auxquelles l’humanité a donné naissance depuis le renversement du féodalisme et que les peuples ont réclamé le pouvoir d’être les décideurs de leur destin. La bataille pour la démocratie doit être refaite. Dehors l’ancien, place au nouveau !
La diabolisation de la résistance populaire
assimilée au « terrorisme »
– Nathan Freeman -
Face à la diabolisation enragée de la résistance populaire assimilée au « terrorisme », en particulier dans les principales zones de conflit armé du Moyen-Orient, qui accompagne le climat d’anarchie et la violence généralisée que nous avons vu en France cette semaine, il est plus impératif que jamais de continuer à condamner les actes terroristes réels comme l’attaque terroriste de Charlie Hebdo tout en distinguant ces atrocités des actes justes et nécessaires de résistance populaire comme ceux que nous voyons en Palestine.
Il y a eu un certain nombre d’attentats semblables à ceux de Paris au Royaume-Uni au cours des derniers mois, notamment l’assassinat en plein jour d’un soldat près de sa base dans le quartier de l’East End de Londres. Le gouvernement et les médias matraquent systématiquement que ces attentats sont des actes de « terrorisme islamique » pour amalgamer les luttes de résistance légitimes avec les actes de vengeance et de terreur aveugle.
Cette semaine, le chaos en France a été provoqué par trois événements distincts, suite à l’attaque contre Charlie Hebdo – un à un supermarché casher, un près de l’aéroport Charles de Gaulle et l’autre près de la tour Eiffel. Les autorités ont fermé le boulevard périphérique de Paris, l’équivalent serait la fermeture de l’autoroute 401 à Toronto. Ces mesures semblent avoir été prises, entre autres, pour couper la grande banlieue où habitent un grand nombre de musulmans des « vrais Français » des arrondissements intérieurs.
Il y a quelques semaines, nous avons vu que les événements de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa ont été utilisés pour créer un climat d’anarchie, de violence et d’incertitude. Au Québec, à la suite des événements de Paris de cette semaine, il y a eu une recrudescence de la diabolisation des « musulmans » comme des étrangers malfaisants. L’establishment canadien et américain préparent quelque chose de terrible. Beaucoup perdent complètement leurs repères.
Nous condamnons ces derniers attentats terroristes. Nous condamnons les gouvernements et leurs marionnettes pour leur amalgame délibéré du terrorisme et des actes de résistance populaire justes et nécessaires comme la résistance des Gazaouis à l’agression israélienne. Bien qu’ils prétendent vouloir défendre la liberté d’expression, les gouvernements et leurs agences ont alimenté le climat d’anarchie et de violence et doivent être condamnés pour cela.
Les implications réelles de l’attentat contre
l’hebdomadaire français Charlie Hebdo
pour le peuple et ses droits
- Anne Jamieson -
Que l’État français et/ou « l’extrême droite » soient impliqués ou pas dans l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, cet attentat terroriste a certaines similitudes avec celui du 11 Septembre 2001 contre le World Trade Centre aux États-Unis. Comme aux États-Unis en 2001, les sections de l’oligarchie financière (ainsi que celle des États-Unis et du Canada) et les capitalistes monopolistes français profitent pleinement de l’attaque contre l’hebdomadaire pour semer la confusion. Jusqu’à présent, ils ont réussi en partie à mobiliser des gens sur une base raciste pour leur ordre du jour d’ingérence et d’agression au Moyen-Orient : escalade des agressions racistes contre des membres spécifiques de la population dans le pays, et intensification de la surveillance et des contrôles de l’ensemble de la population, tout en détournant l’attention de la crise économique et politique de plus en plus grave dans laquelle ils sont plongés, dans l’espoir de pouvoir faire payer le peuple pour les crises dont ils sont les seuls responsables.
Il est intéressant de se pencher sur l’histoire de Charlie Hebdo (résumée par Wikipédia), pour mieux préciser quel a été son rôle, intentionnellement ou non, dans la promotion de l’ordre du jour ci-dessus.
L’équipe de rédaction du magazine semble être composée,
à première vue, de « gauchistes » progressistes
En 1996, trois membres de sa rédaction (François Cavanna, Stéphane Charbonnier et Philippe Val) déposent une pétition de 173 704 signataires qui demandent l’interdiction du Front national – le parti politique nationaliste fondé par Jean-Marie Le Pen en 1972, qualifié d’« extrême droite » et d’« anti-immigrants » (plus précisément les immigrants non européens). Cette pétition réclamant la dissolution du Front national est précédée de cinq articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (un texte fondamental de la révolution démocratique bourgeoise de 1789 en France), avec lesquels « le Front national est en contradiction flagrante ». En plus de ses positions anti-immigrants, les autres positions majeures de ce parti incluent le « protectionnisme économique » (soutien à la nationalisation de certaines industries) » et un programme strict de « loi et ordre ». Selon Wikipédia, sa politique d’expulsion des immigrants est « plus modérée aujourd’hui qu’elle ne l’était à son point le plus radical dans les années 1990 ».[1]
Un volte-face
La position apparemment progressiste de l’hebdomadaire, cependant, a changé brusquement fin 2000, quand une de ses collaboratrices est renvoyée pour avoir « osé contester un édito de Val qui qualifiait les Palestiniens de ’non-civilisés’ ». Puis, en 2006, l’hebdomadaire reproduit les douze caricatures racistes du journal danois Jyllands-Posten qui tournaient en ridicule le prophète Mahomet et avaient provoqué une « polémique » qui avait profondément divisé le Danemark. Ce numéro contenait également des caricatures du prophète Mahomet dessinées par les collaborateurs réguliers du journal. Un certain nombre d’organisations islamiques ont poursuivi le directeur de la rédaction, Philippe Val, pour publication de matériel raciste.
Le président de la République française de l’époque, Jacques Chirac, condamne par la suite ces « provocations manifestes » et déclare : « Tout ce qui peut blesser les convictions d’autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité ». Le futur président, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et des Cultes, écrit une lettre au tribunal dans laquelle il écrit : « Je tiens à apporter clairement mon soutien à votre journal, qui exprime une vieille tradition française, celle de la satire », tandis que François Hollande « exprime son soutien à la liberté d’expression ». En 2007, Philippe Val est acquitté par les tribunaux. En octobre 2011, l’hebdomadaire publie un autre numéro provocateur. En novembre, les locaux du journal, situés dans le 20e arrondissement de Paris, sont incendiés par un jet de cocktail et son site internet piraté. En septembre 2012, l’hebdomadaire publie d’autres caricatures de Mohamet, certaines pornographiques, et ses locaux font l’objet d’une protection policière « pour le protéger contre les attaques possibles ».
Le 7 janvier 2015, Charb, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, publiait une caricature provocatrice intitulée : « Toujours pas d’attentats en France » avec un combattant musulman déclarant : « Attendez, on a jusqu’à la fin janvier pour présenter ses voeux ». Quelques heures plus tard, il était tué dans l’attentat contre la rédaction du journal.
Selon l’International Business Times, « la situation pourrait faire grimper Le Pen dans les sondages, son parti a réitéré sa condamnation de l’Islam, et demandé le rétablissement de la peine de mort ».
L’utilisation cynique du principe de la « liberté d’expression »
Un grand nombre de gens ont condamné l’attentat contre Charlie Hebdo, mais pas tous sont vraiment allés au fond des choses pour savoir ce qui s’est passé, pourquoi et qui sont les responsables. Au contraire, ils sont mobilisés de manière anti-consciente et hystérique et conduits à croire qu’ils soutiennent le principe de la « liberté d’expression ». La « liberté d’expression » que la rédaction de ce journal de ce magazine prétendait défendre, qui était liée à leur position « d’être contre la religion en général », était en fait issue du courant libertaire datant du XVIIIe siècle en France. Beaucoup de ces caricatures dans Charlie Hebdo rappellent les romans libertins du XVIIIe siècle qui contenaient des caricatures et des écrits pornographiques mettant en scène des prêtres et des religieuses.
Toutefois, ce soi-disant exercice de la liberté d’expression de la rédaction de Charlie Hebdo au XXIe siècle alors que le pouvoir absolu de l’Église et de l’État a été aboli, est, au mieux, hypocrite. Peut-on qualifier de « défendre ses droits » et d’« exercer le droit à la liberté d’expression » le fait d’attaquer et de blesser les sentiments d’un groupe minoritaire dans la société ? Exercer ce « droit » est plutôt une licence libertaire de faire exactement ce qu’on a envie de faire, que ce soit ou non au détriment des autres membres de la société. En dernière analyse, un appel de libertaire au droit à la liberté d’expression au XXIe siècle est un appel aux droits individuels bourgeois au détriment des droits collectifs.
Les droits humains sont plus que les droits individuels bourgeois
Dans ses écrits sur la question de l’édification de la nation au Canada, Hardial Bains aborde la question de la relation entre les droits individuels et les droits collectifs des membres de la société au XXIe siècle :
« À une époque se produisit une rupture avec l’attitude médiévale, les gens furent définis suivant leurs droits individuels [...] Tout était en place pour que les ressources disponibles de la société soient orientées vers la plus grande gloire des droits individuels. Cela devint un obstacle à la satisfaction des droits collectifs. »[2]
L’harmonisation des droits individuels et des droits collectifs de tous dans la société ne peut être réalisé que par l’élaboration d’une nouvelle Constitution et la mise en oeuvre d’un mécanisme politique nouveau pour rendre cela possible.
Notes
1. Selon le Réseau Voltaire, qui se décrit comme « un réseau de presse non-alignée consacré à l’analyse des relations internationales », Charlie Hebdo a été créé en 1992, avec un financement secret du cabinet du président français François Mitterrand. Charlie Hebdo a été membre du Réseau Voltaire avant de s’en retirer en 1997 suite à un désaccord avec le réseau. À cette époque, Charlie Hebdo faisait campagne pour une interdiction complète du parti d’extrême-droite Front National (FN). À cette époque, Réseau Voltaire a défendu le droit d’association des membres du FN tout en faisant campagne pour l’interdiction de son service de sécurité, le DPS. Par la suite, les relations entre le réseau et Charlie Hebdo se sont détériorées. Charlie Hebdo a attribué les attentats de 9/11 à Al Qaïda et lançé une campagne anti-islamique féroce. Pour sa part, le Réseau Voltaire maintient que la version officielle des événements était impossible et a attribué les attentats à une faction du lobby militaro-industriel américain. Enfin, en 2007, le directeur de Charlie Hebdo se rapproche du président Nicolas Sarkozy, en donnant des instructions pour démettre le président du Réseau Voltaire, qui par la suite s’est exilé de France.
2. LML, 3 janvier 2015, No. 1.
Réferences
« L’édification nationale au Canada ne peut signifier qu’une chose », LML, 3 janvier 2015, No. 1
Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Hebdo
Wikipédia. « Front national (parti français) » :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_national_(parti_fran %C3 %A7ais)