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L’immobilisme s’est mis en marche

Avant l'enterrement de la Ve et le prochain passage à la VIe République, un petit retour à la IVe s'impose sous la forme d'une citation d'un Président du conseil, Henri Queuille, qui disait que l'immobilisme est en marche et que rien ne saurait l'arrêter, mais aussi : « Il n'est point de problème qu'une absence de solution ne puisse résoudre »

Car il reste à expliquer le peu d’adhésion électorale populaire : échec différentiel à la présidentielle (16% à Le Pen), même si nous nous voulûmes satisfait du « score à deux chiffres » de notre candidat, échec absolu aux législatives (le groupe GDR a pu atteindre le quota parce qu’après tractations le PS nous a refilé un des siens), échec absolu aux municipales, échec absolu aux européennes.

Sur ce fond, les journées de La Rochelle du PS sont pour nous un non-événement.

Comme les socialistes, fussent-ils « nombre de socialistes » (L’Humanité.fr), se rangeront sous la bannière hollandaise quoi qu’il arrive, on voit d’ici les perspectives qui sont ouvertes par l’attente de quelque chose de ce côté-là.

Présentons au peuple une position de classe si nous en sommes encore capables au lieu de nous accrocher à leurs basques et nous verrions bien ce qu’ils en feraient.

Tout le reste n’est qu’illusion destinée à maintenir en survie artificielle une malade, la gauche, en état végétatif devenu chronique.

Je lis dans un commentaire sous un article relatif à ces journées que l’objectif des vrais communistes doit être le partage des richesses. Intéressant car cela correspond d’assez près à l’état théorique général.

Il s’agit en fait d’un bien piètre idéal que de vouloir partager le gâteau sans vouloir tenir compte de la façon dont il a été fabriqué : en fait, c’est un appel à la collaboration de classe la plus plate ; mais il faut constater d’une part que ce fut pendant longtemps notre mot d’ordre au moins tacite et craindre d’autre part que ce soit là l’horizon toujours renouvelé, – et pour cause ! de bon nombre de ceux qui se pensent communistes aujourd’hui.

Fait aggravant : ce genre de revendication traîne sur son dos comme la tunique de Nessus le soutien à l’impérialisme (national, européen, atlantiste) qui permet justement la production de la richesse en question, qu’elle soit partagée ou non entre les Français.

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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Il faut commencer avec la vérité. La vérité est la seule manière pour arriver à quelque chose.Toute prise de décision basée sur des mensonges ou l’ignorance ne peut pas être une bonne décision.

Julian Assange

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