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L’Arme trouble de l’Occident impérialiste : mort, prison ou soumission !

«  Comment expliquer le fait que six leaders de pays latino-américains qui critiquaient la politique des Etats-Unis et tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie qu’Hugo Chavez ?  » voilà la question qu’a posé Guennadi Ziouganov, le secrétaire général du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPR), ajoutant « J e pense que cet épisode est loin d’être fortuit, il faut engager une enquête sous contrôle international  ».

Aussi, il est important de visionner cette vidéo dans laquelle Hugo Chavez déjà en 2011, s’interrogeait sur des faits qui engendraient l’apparition de maladies qui ont touché les dirigeants progressistes d’Amérique Latine : http://www.youtube.com/watch?v=YY2JWk3mv-0

Au grand dam des soi-disant experts et bienpensants de nos média corrompus par le capitalisme, qui depuis deux jours ne cessent de vomir à coups de mensonges leur haine du progressisme sud-américain et de la solidarité internationaliste, suite au décès du Président-Camarade Hugo Chavez ; au grand dam de tous ceux qui pensent qu’il n’y a ni plans ni complots contre les pays et les peuples pour leurs supprimer toute souveraineté ou tout droit qui ne correspondent pas aux puissances capitalistes et aux monopoles des multinationales … voilà que le russe Guennadi Ziouganov comme d’ailleurs Mahmoud Ahmadinejad, le Président iranien, et d’autres… pose la bonne question puisque ce sont des faits et les faits sont têtus, dans la nature il n’y a pas de place pour le hasard et tout est explicable scientifiquement même si la science n’a pas l’ensemble des connaissances pour tout expliquer.

Suite à cette légitime interrogation sur l’apparition de maladies suspectes et brutales chez les membres du camp progressiste et socialiste, il nous faut donc soulever le problème et aller jusqu’au fond de notre analyse. En effet, quand ce ne sont pas des maladies qui viennent frapper mortellement nos camarades qui s’opposent aux impérialistes, d’autres méthodes sont employées pour les éliminer physiquement.

Si certains comme Nelson Mandela ont échappé à la mort mais au prix de dizaines d’années d’emprisonnement et d’isolement, d’autres leaders politiques ont été sauvagement assassinés, et des milliers de prisonniers politiques ou de guerre de notre camp, restent bâillonnés et subissent une peine de mort lente en restant enfermés depuis des dizaines d’années dans des prisons sécurisés ou des camps spéciaux.

Bien sûr nous n’avons aucune pensée sympathique avec les anti progressistes, les mercenaires des services secrets ou les corrompus à la solde des impérialistes… nous sommes solidaires de ceux qui sont de notre côté de la barricade, nous pensons : au libanais Georges Ibrahim Abdallah, à l’afro-américain Mumia Abu Jamal, à l’amérindien Léonard Pelletier, trois condamnés à perpétuité au terme de procès bâclés, orientés et sans preuve, qui subissent des incarcérations depuis 30 ans, aux 5000 prisonniers palestiniens dont les leaders Ahmad Sa’adat du FPLP et Marouane Barghouti du Fatah, au chilien Abimael Guzmán du PCP-SL, aux antiterroristes cubains, Gerardo Hernandez Nordelo, Ramon Labanino Salazar, Antonio Guerrero Rodriguez, Fernando Gonzalez Llort, René Gonzalez Schwerert, aux milliers de prisonniers kurdes du PKK dont Abdullah à–calan, aux 650 prisonniers basques de l’ETA, aux Corses du FNLC dont Yvan Colonna, aux Irlandais de l’IRA, aux Espagnols des Grapo, aux italiens des BR, aux allemands Sonja Suder et Christian Gauger des RZ, au soldat étasunien Bradley Manning, aux mapuches du Chili, aux zapatistes du Mexique, aux prisonniers du camp de concentration de la base étasunienne de Guantanamo, aux milliers d’Irakiens pro-Saddam et aux milliers de libyens pro-Kadhafi … et la liste est encore longue n’en déplaise à certains.

[N’hésitez à nous rappeler des noms, nous ajouterons… mais surtout pas de pussy riot, de pseudo « rebelles » syriens, d’opposants chinois ou coréens... ou autres mercenaires des services secrets ou corrompus à la solde des impérialistes]

Pinochet, Videla, Papon, Reagan, Mobutu, Bordaberry, Franco, Salazar, Assan II, Reza Pahlavi, Somoza, Batista, Duvallier, Houphouët-Boigny… et tant d’autres assassins sont morts dans leur lit… Thatcher, Bush, Alvarez, Kissinger, Sharon, même en mauvais état de santé, vivent encore… nous disons malheureusement… personne n’ayant réussi à les atteindre malgré toutes les « saloperies » dont ils ont été coupables. Sans oublier tous les escadrons de la mort, contras et mercenaires à la solde des services secrets occidentaux…

Ce qui n’a pas été le cas pour Ernesto Guevara, Martin Luther King, Malcom X, Mehdi Ben Barka, Steeve Biko, Patrice Lumumba, Jamal Abdel Nasser, Salvador Puig i Antich, Bobby Sand, Thomas Sankara, Pierre Goldman, Pierre Overney, Margherita Cagol, Andreas Baader, Ulrike Meinhof, Nisio Gomes, Mohamed Boudiaf, Moustapha Zibri, Laurent-Désiré Kabila Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Söylemez … et peut être Yasser Arafat et tant d’autres camarades de la résistance… qui n’ont pas eu cette chance de mourir tranquillement dans leur lit, ayant été assassinés pour avoir osé s’opposer au capitalisme, au colonialisme, au fascisme et à l’impérialisme.

Aujourd’hui le TPI (Tribunal Pénal International), juge Laurent Gbagbo, l’ancien président de Côte d’Ivoire, qui a voulu émanciper son pays et le libérer de la servitude de la françafrique gaullienne issue des pratiques colonialistes instiguées par des politiciens considérés aujourd’hui comme de grands humanistes issus de la France des Lumières et de la franc-maçonnerie.

Le TPI n’a aucune légitimité pour juger Laurent Gbagbo mais se permet de le juger comme un criminel de guerre alors que ce TPI n’a jamais jugé un membre des pays capitalistes coupables des pires atrocités de guerre, comme par exemple : l’emploi de l’Agent Orange au Vietnam, la création des Escadrons de la Mort en Amérique Latine, l’armement des Contras, des Talibans, des djihadistes, l’emploi d’uranium appauvri ou de phosphore blanc dans les armes de guerre, la pratique de la torture et de l’apartheid, la mise en place de camps spéciaux de concentration, les trafics d’armes… ou tous les assassinats d’opposants politiques…

Ainsi que dit dans le journal « Panafricain Africawatch » du 3 février 2013, le Président Equato-Guinéen, Obiang Nguema Basogo, qui fût Président de l’Unité Africaine, à propos de ce procès, en dénonçant de manière véhémente l’intervention de la France et de l’ONU dans les conflits ivoirien et libyen : «  Eh bien, nous savons que la France s’est impliqué jusqu’au cou dans ce conflit, elle a utilisé ses troupes et s’est battu pour un camp dans le conflit avant les élections, et beaucoup de personnes sont mortes. En tant que tel, la France n’est plus un arbitre impartial en Côte d’Ivoire. Elle devait donc se mettre à l’écart et donner la place à des pays neutres acceptés par les deux parties pour vraiment aider à trouver une solution acceptable en Côte d’Ivoire  », ajoutant «  la France a joué un rôle clé dans le conflit ivoirien parce que la France avait promis de donner le pouvoir à l’autre partie. Mais elle n’allait pas le faire par les urnes ou les négociations, elle avait l’intention d’utiliser l’armée française. Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Et quelque soit ce que nous disions en tant que dirigeants de l’Afrique, siégeant à l’Union africaine, n’avait pas d’importance pour eux  » … cela veut tout dire !

Et que Obiang Nguema Basogo sur l’ingérence de la France (et de l’Otan) dans le conflit libyen au côté des forces anti kadhafistes qui s’avèrent (nous le savions) aujourd’hui être des islamistes radicaux : «  En Libye, le conflit a aussi commencé comme une affaire interne, comme ce qui s’est passé en Egypte et en Tunisie, mais il a fini dans une rébellion parrainée par les pays étrangers. Tout à coup, les rebelles de l’Est, qui n’avait pas de fusils, ont reçu des armes envoyées par des pays étrangers pour lutter contre le gouvernement du colonel Mouammar Kadhafi, qui avait contribué à la création de l’Union africaine, et a soutenu l’organisation de quelque manière qu’il le pouvait. Dans tous les pays, si un gouvernement est attaqué par des rebelles armés, le gouvernement a le droit de se défendre par le déploiement de son armée. C’est inscrit dans le droit international. Et c’est exactement ce que le gouvernement de Kadhafi a tenté de faire  »… cela veut aussi tout dire !

Obiang Nguema Basogo prend là des risques en disant cette vérité qui n’a jamais été retranscrite par nos média bonimenteurs, exactement comme Hugo Chavez et tous les dirigeants d’Amérique Latine [tombés malades avec la même pathologie] n’ont cessé de dire depuis des années pour contrer toutes les tentatives mensongères à l’égard de leur pays et de leur politique sociale et progressiste.

Pourtant encore aujourd’hui, nos média qui ont clairement choisi le camp de la réaction continuent avec une malhonnêteté flagrante à semer la confusion en diabolisant ceux qui ne sont pas dans le camp impérialiste, et en dédiabolisation les faits d’armes des assassins, sérial-killers en col blanc cravaté, qui depuis plus de 50 ans mènent des guerres en contrebande contre les peuples et des guerres idéologiques qui ont déjà fait des millions de morts.

Mais comme la vérité est révolutionnaire, il faut la cacher… c’est à nous de la faire exploser à la figure de cette bande de réactionnaires fascisants qui dirigent le monde avec une stratégie de la tension et de la terreur.

RÉSISTANCE ET OFFENSIVE, SONT NOS SEULES SOLUTIONS !

Les Cahiers communistes de la « cellule ouvrière du bassin minier ouest du Pas-de-Calais »

comibase@gmail.com

n°38/ 12-03-2013

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