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John Kerry à l’ONU : il est interdit à la Syrie d’attaquer Al-Qaeda

Il n’est pas étonnant que les Etats-Unis aient insisté pour ne pas divulguer l’accord avec la Russie sur un cessez-le-feu en Syrie. Il s’avère que l’une des exigences des Etats-Unis était que l’armée de l’air syrienne serait interdite d’attaquer le Front Al-Nosra (al-Qaeda en Syrie). Du conspirationnisme ? Ecoutons John Kerry hier à l’ONU :

Kerry a affirmé hier à l’ONU qu’il était impossible de distinguer les « modérés » soutenus par Washington d’al-Qaeda lorsque ce dernier était attaqué :

« J’ai dit à de nombreuses occasions à la Russie qu’il était très difficile de distinguer les gens lorsqu’on les bombarde sans discrimination et lorsque Assad s’arroge le droit de décider qui serait bombardé, parce qu’il peut, je cite, « s’en prendre à al-Nosra » tout en s’en prenant aussi à l’opposition parce que c’est ce qu’il veut ».

Cela n’a aucun sens. Il semble plus logique de dire que la menace d’être bombardés aux côtés d’al-Qaeda constituerait le meilleur des arguments aux « modérés » pour s’éloigner d’al-Qaeda le plus tôt possible !

On aurait pu penser que Washington dirait à ses « modérés » : « Vous avez 48h pour cesser et vous abstenir de combattre aux cotés d’al-Qaeda en Syrie, sinon vous deviendrez les cibles des avions Syriens, Russes et de la coalition. »

Mais au lieu, Washington argumente que parce que ses « modérés » refusent de s’écarter d’al-Qaeda, les Russes et les Syriens doivent cesser d’attaquer al-Qaeda !

George W. Bush a prononcé cette phrase célèbre, « ou vous êtes avec nous, ou vous êtes avec les terroristes ». Mais que se passe-t-il lorsque Washington elle-même est « avec les terroristes » ?

Daniel McAdams

Traduction « excellente question » par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

»» http://ronpaulinstitute.org/archive...
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« Marine Le Pen amène le pire » (*)
Maxime VIVAS, Frédéric VIVAS
(*) Anagramme imparfaite cueillie sur Internet. Ce livre (publié par les éditions Golias) est une compilation de documents révélateurs de l’analogie entre le FN d’hier et celui d’aujourd’hui. Y sont démontrées la difficulté pour Marine Le Pen, malgré les habiletés tribuniciennes, à se dépouiller des oripeaux paternels les plus exécrables, la distorsion entre le discours du FN ripoliné et son programme, entre son programme et ses objectifs. Sont mis en relief le fiasco du FN dans les (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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