« Israël qui a instauré depuis des lustres une politique de ségrégation et de colonisation unique au monde n’est pas un pays comme les autres. Le pays, construit sur un mandat de droit divin et fondé par oukase impérialiste, est une véritable aberration historique. »
Et revoilà le mythe de l’exceptionalité juive. Il faudra que l’on m’explique en qui la colonisation juive de la Palestine serait différente de la colonisation chrétienne du reste du monde. Dans les deux cas, il s’est toujours agit de réduire l’autre à un moins que rien en le dénigrant et tous les moyens ont toujours été bon, de l’obligation de lui apporté la civilisation aux dissertations sur l’âme des noirs, la constante du suprématisme colonial a toujours été de renier l’appellation de peuple aux peuples colonisés. Ils ont toujours été réduits à des tribus, des ethnies ou des populations.
Rien de nouveau donc avec le mythe fondateur d’Israël : une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Il ne s’agit là que de la plus pure expression du racisme colonial tel qu’il a toujours été.
Quand aux moyens, ce n’est pas Hitler qui a inventé les camps de concentration, mais les chrétiens dans leurs colonies. Certaines sources disent que ce sont les anglais, d’autres les espagnols... mais dans tous les cas c’étaient des colonisateurs. Donc là aussi rien de nouveau avec Gaza.
La seule nouveauté avec Israël est que ce pays ne tue pas le peuple palestinien en le faisant travailler jusqu’à ce que mort s’en suive comme c’était le cas habituellement dans les colonies, mais en l’entassant dans une réserve apprelée Gaza, réserve à laquelle il nie le droit à la nourriture, à l’eau, aux médicaments, et dans laquelle il se réserve d’intervenir pour massacre des civils et détruire infrastructures et habitations.
Nouveau, pas si sur. Le sort réservé aux palestiniens de Gaza n’est pas s’en rappeler celui réservé aux indiens dans les réserves indiennes aux USA, lesquelles n’étaient que des camps de concentration où la majorité des survivants qui avaient échappé au massacre de 90% des peuples d’Amérique du nord crevaient littéralement de faim et de maladie. A noter que les massacres des indiens d’Amérique du nord furent aussi perpétrés au nom de dieu.
Pas étonnant dés lors que le principal soutient à la politique criminelle d’Israël soient aujourd’hui les chrétiens évangélistes, c’est-à-dire les descendants spirituels de ceux qui ont été à l’avant-garde de toutes les colonisations et du massacre des indiens d’Amérique du nord. Et dans nos pays, ces gens-là sont bien plus nombreux que les juifs, ces derniers n’étant pas tous sionistes.
En faut, le sionisme juif n’est rien d’autre que l’idéologie de la caste dominante chez les juifs, mais est très loin de faire l’unanimité dans les couches populaires. Chez nous, c’est vrai aussi pour les pays anglo-saxons, dans les autres, c’est plus mitigés. A relever la fascination d’une certaine gauche pour les kibboutz qui, si elle est prompte à dénigrer Staline et les mouvements de libération, n’émettra jamais la moindre critique envers les kibboutz anarcho-communistes qui, dés 1909, servirent d’avant-garde à la colonisation juive de la Palestine, et qui toujours aujourd’hui fournissent une partie importante des gradés de Tsahal, l’armée la plus lâche du monde qui ne trouve rien d’autre à faire que de s’en prendre à des civils. Ce qui permet de répondre à la signification du S dans PS, et de façon plus générale à la négation du sens de l’internationalisme d’une partie de la gauche occidentale, laquelle brandit des dogmes gravés dans la pierre dés qu’elle entend parler de peuple ou de lutte de libération, pour ensuite passez aux insultes comme tout argument.