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Irak : l’Amérique n’a pas échoué

Dix années après l’intervention militaire américaine en Irak qui a entraîné la chute de Saddam Hussein et de son régime, les commentaires et analyses qui prétendent faire l’état des lieux en ce pays une décennie après avoir été « libéré » de la dictature sont unanimement à charge contre les Etats-Unis qui selon leurs auteurs ont échoué à y instaurer la démocratie et la sécurité.

Sur le point de savoir si les Etats-Unis ont échoué en Irak, nous nous inscrivons en faux contre le constat de l’échec de l’intervention américaine. Ceux qui font ce constat persistent en réalité à croire ou faire semblant de croire que le but de l’intervention décidée par George W. Bush et son équipe de néoconservateurs a été d’apporter la liberté, la démocratie et la sécurité à l’Irak. Objectifs qui n’ont jamais été dans leurs esprits et s’ils ne sont pas réalisés cela n’implique pas que l’invasion américaine s’est soldée par l’échec. Bush et ses collaborateurs ont atteint le but qu’ils se sont fixé en faisant envahir l’Irak, celui de la destruction de l’Etat irakien et de l’explosion de la Nation irakienne. Ils y sont totalement parvenus au vu de ce qu’il est advenu au pays de Saddam Hussein en ces dix années de « libération » sous protectorat américain.

L’Etat irakien censé avoir pris la relève de la dictature du régime de Saddam Hussein n’a d’Etat que des symboles fictifs. Il est dans l’incapacité d’imposer son autorité aux communautés ethniques et religieuses qui se disputent la répartition du territoire et les ressources du pays. Ce même Etat s’est révélé être lui aussi réfractaire à la liberté et à la démocratie. Ce qui ne dérange nullement les Etats-Unis qui bien qu’ayant retiré le gros de leur force militaire d’occupation demeurent cependant les véritables tuteurs et décideurs dans le pays. L’ambassade américaine à Baghdad est la plus grande de celles que les Etats-Unis entretiennent à travers le monde (une quinzaine de milliers de fonctionnaires). Son armada de « diplomates » a pour mission de veiller à ce que l’Irak continue dans la voie de la destruction devant aboutir à rendre irrémédiable sa disparition en tant qu’Etat uni au profit de l’émergence en autant d’entités étatiques qu’il y a de communautés religieuses ou ethniques dont le refus de « vivre ensemble » est encouragé et attisé. C’est ce futur de l’après-Saddam Hussein qu’ont voulu réaliser George Bush et les néoconservateurs qui l’entouraient.

A voir où en est l’Irak aujourd’hui, oui donc l’Amérique n’a pas échoué. Barack Obama ne fera rien d’autre pour l’Irak qui irait contre l’aboutissement de leur plan. La destruction de l’Irak ira jusqu’à son terme voulu par les Etats-Unis. Et ce destin qui s’accomplit en Irak sera celui de tous les Etats arabes y compris ceux qui pensent s’en être prémunis en faisant preuve d’une ignoble servilité à leur endroit. Qu’on arrête donc de se lamenter sur « l’échec » américain en Irak. Il n’y a d’échec en Irak et dans le monde arabe que pour les peuples de cette région que les Etats-Unis et l’Occident enrôlent par le mensonge dans la réalisation de desseins qui étouffent leurs aspirations à la liberté, à la modernité et au développement.

Kharroubi Habib

http://www.lequotidien-oran.com/?news=5181388

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