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Il faut qu’on soit gentil avec les socialistes...

Le monde s’écroule, les villes sont des poudrières, le climat est trafiqué, on sombre dans un absurde à coté de quoi 1984 est un roman de la comtesse de Ségur, mais non, il ne faut pas dire aux nobles socialistes qu’ils végètent sous la bannière ennemie de l’ultra-libéralisme !

Les pauvres...

Il paraît que nous, le FDG, on dit pis que pendre à leur sujet et qu’alors ils boudent. Ils ne veulent pas nous rejoindre. On est méchant avec eux. On les traite de fauxcialistes, bouh !!!! Leur petite sensibilité ne le supporte pas. Ils appartiennent quand même au parti de Jaurès qui est au pouvoir ! Leur faire des remarques déplacées parce qu’ils votent pour le TSCG et l’ANI, ça ne leur plaît pas ! Ils nous menacent ! « Si vous continuez comme ça, on ne vous rejoindra pas ! On restera avec Hollande et Barroso !!! Parce que Hollande et Barroso, ils ne sont pas méchants avec nous. »

Parce qu’en leur disant ça, on leur dit quand même qu’ils sont mirauds et stupides, dangereux même,et alors là, ces enfants chéris et gâtés qui ont enfin retrouvé le pouvoir et ne veulent pas le perdre, ils ne le supportent pas !

Ce débat pointe son nez suite aux élections de Villeneuve-sur Lot, où ce merveilleux PS s’est pris une branlée historique, laissant le champ libre au clan Sarko et à la Le Pen. De son coté, Le FDG, en des terres qui ne lui sont pas favorables, a, lui aussi, perdu des voix. Iĺ faut trouver des responsables, et ces responsables sont tout trouvés, disent certains de nos potes du FDG, c’est le FDG ! Qui dit trop au PS, électeurs, députés, sénateurs et ministres, bref toute la smala aristocratique de la gauche, qu’ils sont traîtres, pétainistes, bref des collabos. Alors là, alors là ! Que de gros mots !

Donc, le danger est terrible : LE PEN ! Le FN ! Front républicain ! C’est de notre faute
Il nous faut leur tendre la main !

Il faut dire quand même que c’est une sacrée clique ce PS ! Leur chef qui confond la Chine et le Japon mais aussi, plus grave, le socialisme et l’ultralibéralisme. Autour de lui les sbires de DSK, Moscovici, Cambadelis, Valls qui nous conduisent,comme la Grèce, vers la déroute.Nous avons le FMI à domicile. Leur grand argument, c’est qu’à la fin de l’année ils vont inverser le chômage. A la suite de quelle magouille, on leur fait confiance, ce sont des spécialistes ! Ils font la course avec l’UMP pour savoir qui magouille le mieux. Du Nord au Sud ils sont bien placés, avec Guerini et Kucheida, et à Paris, les élections internes non trafiquée, ils n’ont pas l’air de connaître. La dernière en date, n’est pas piquée des vers !!! Ultime fantaisie, ayant décidé que le patrimoine des élus pourrait être connu de tous, au moment de voter cette loi, ils se débrouillent tellement bien, Bartolone en tête, l’homme à la villa à deux millions d’euros, ça rapporte la politique, qu’il faut aller en préfecture pour consulter, n’en parler à personne, et laisser son nom pour la Stasi ! Autre anecdote charmante, lors des journées de Montreuil, Coquerel ayant envoyé un texto « Nous sommes contre le GMT », Lienneman répliqua aussitôt : « Non, nous soutenons le gouvernement ! » Elle avait confondu GMT et Gouvernement !! Elle sait ce que c’est le GMT ? Elle carbure à quoi, Lienneman ? Sans parler d’EELV, leurs nobles alliés à la table de l’ennemi ! Duflot, aussi, trouve qu’on est trop méchant avec eux !

On a l’impression de se retrouver du temps des petits marquis à qui il ne faut surtout pas dire que le peuple crève de faim, parce que ça leur gâche le brunch !

Je voudrais conclure en disant :

On ne demande pas au PS de rejoindre le FDG, on attend qu’ils se décident, comme des grands, à entrer en lutte contre l’ultra-libéralisme mafieux qui va nous faire crever. On attend qu’ils prennent consciences que leurs chefs sont des taupes et les déshonorent. Ce nom socialiste, à cause d’eux, sera perdu pour plusieurs générations.

En ce qui me concerne, enfant, j’étais cruelle. Je m’amusais à battre mon chien. Un jour, dans la rue, alors que je le promenais et m’amusais à le frapper s’il n’arrivait pas assez vite, un inconnu m’a interpelée et m’a dit : « Tu n’as pas honte de frapper cet animal ? » J’ai violemment rougi. « HONTE ! » Ce mot, ce seul mot, dit par un inconnu, m’a fait prendre conscience de ce que je faisais.

Je voudrais dire aux socialistes, militants, députés, sénateurs, ministres :

 Vous n’avez pas honte de voir vos chefs détruire chaque jour notre pays et vous, de rester sous leur bannière ?

Sont-ils moins conscients du bien et du mal qu’une enfant de six ans ?

Ariane Walter

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