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Honduras : le peuple contre la fraude électorale

Le Honduras résiste dans la rue à la répression et à la brutalité policière et militaire, sous les ordres du gouvernement actuel mené par Juan Orlando Hernández, candidat de la droite dure à sa réélection, soudainement parti en voyage à Houston. Malgré la suspension des libertés constitutionnelles et le couvre-feu, des milliers de Honduriens manifestent en ce moment pour exiger la publication des résultats de l’élection présidentielle pour laquelle les soupçons de fraude à grande échelle ne font plus guère de doute, presque une semaine après la clôture du scrutin.

C’est le deuxième coup d’État institutionnel que fomente l’extrême droite depuis le renversement de Manuel Zelaya. L’extrême droite ne recule devant aucun stratagème. Même chose avec Temer au Brésil pour déposer Dilma Rouseff. Pour l’instant, cela échoue au Venezuela mais jusqu’à quand ?

La réponse est simple : Si depuis 2009 et le coup d’État contre Manuel Zelaya, la communauté internationale ne s’est pas préoccupée du Honduras, pourquoi le ferait elle aujourd’hui ? Les États-Unis et l’Union Européenne font preuve d’un silence complice et assourdissant devant l’établissement d’une nouvelle dictature en Amérique centrale. Nous ne serons pas des leurs et nous soutenons l’avènement d’une véritable démocratie dans ce pays. Nous sommes au côté du peuple hondurien dans la défense de ses droits légitimes et nous partageons ses inquiétudes quant à la grave situation qu’il traverse.

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Vive le Che !
Jean ORTIZ
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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