Mélenchon a prit un risque électoraliste, pas politique. Il savait qu’il s’exposait aux sarcasmes, aux assauts des fachos, des démagos, des sots, des suiveurs de médias aux ordres, des limaces de droite de gauche/gauche/gauche (mon œil). Il l’a fait pour ne pas se manquer à lui même , pour ne pas se renier. Il sait que pendant des jours, des mois, des années, une vie entière, on va lui poser la même question : "mais tout de même, Castro, c’était un dictateur, comment pouvez-vous soutenir son action ? ", "Répondez, répondez !" Il sait qu’il va perdre des voix. Voilà une belle leçon de politique : ne jamais renoncer à ses convictions, ne jamais mettre son drapeau dans sa poche. J’ai beaucoup apprécié le discours un peu enflammé de Mélenchon, mais comment ne pas être en feu au milieu de cette meute d’éditocrates aux ordres qui veulent absolument classer Fidel dans le camp des dictateurs ?