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Hollande en Québec, en passant par la 66

La Route 66 (officiellement U.S. Route 66) était une route américaine qui joignait Chicago (Illinois) à  Los Angeles(Californie) entre les années 1926 et 1985 aux États-Unis.

Sa longueur a beaucoup varié au gré des années et des remaniements de son tracé, notamment à partir de 1937, où la Route 66 a cessé de desservir la ville de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. La longueur communément admise est celle postérieure à ce remaniement, soit environ 2 280 miles (3 940 km)1. La Route 66 traverse trois fuseaux horaires et 8 États (d’est en ouest : IllinoisMissouriKansasOklahomaTexasNouveau-MexiqueArizonaCalifornie). Son point central se trouve dans la petite ville d’Adrian, dans le Texas. Elle fut la première route trans-continentale goudronnée en Amérique. Les Américains la surnomment The Mother Road ou Main Street USA.

Légendaire la 66. La route de Jack Kérouac. Du moins l’une d’entre elles. Mais elle est dépassée par les besoins d’adaptation aux nouveaux trafics.

Comme en politique…

***

Après trois mois, voilà qu’on analyse déjà la trilogie Hollande, en France. On la secoue, on l’analyse, et on revient aux mêmes résultats que Seigneur Sarkozy.

Pendant qu’au Québec, un coq libéral vante le Plan Nord et qu’aux États-Unis on tente de réélire le prince de la paix qui fume le calumet de la guerre.

Non seulement le peuple n’a plus de pouvoir, mais les politiciens non plus. A force de manipuler la pâte à modeler le géopolitique, ils se sont tous fait prendre dans le grand filet de la mondialisation.

Qu’attendre de Sarokozy ?

Qu’attendre de Hollande ?

Qu’attendre de Charest ?

Qu’attendre du chérubin Harper qui me fait penser aux images des saints que l’on collait dans mon cahier quand j’étais enfant ?

Rien !

Le néolibéralisme, c’est quand on ajoute de l’eau à un lac au point de n’avoir plus de gilet de sauvetage pour flotter en tant que nation.

Parlant de Monsieur Hollande, bon gars, il a l’air aussi à l’aise qu’un scaphandrier plongé dans un banc de sable.

Le solide a été établi par une élitocratie qui a tressé une toile d’araignée assez solide pour prendre le poisson qui tentera de jouer le rôle du requin.

***

On jure contre les politiciens. On s’en moque. On les passe aux blogues comme aux tordeurs.

Mais de quoi sont-ils responsables ?

Je ne parle pas de Sarko et de ses «  allégeances » mondialistes dévastatrices. C’est de la mégalomanie engraissée à la Monsanto.

On pensait qu’Obama allait changer le monde. C’est le premier noir devenu esclave du mondialisme étouffant et de «  politiques » étasuniennes fomentées depuis des décennies, voire des siècles.

Il n’y a pas de Chavez en Occident.

En Occident, faites le 911, et vous comprendrez qu’il faut crier au secours à chaque élection.

Il va falloir réinventer le 1789, ou un autre numéro historique pour sortir de la savane et des sables mouvants.

Les scaphandriers qui plongent en politique sont à sec.

Mais ils poursuivent leur manière de faire ancienne, alors que les sociétés bougent aux 5 ans. Le temps de se décider qui élire, ils sont comme les fromages à pâte molle : meilleur avant. Et toujours en retard.

Ce n’est pas l’homme qu’il faut viser, c’est le système.

Il est à sec comme les finances de tous les pays.

Rappelez vous qu’on voulait aider le Tiers-Monde il y a à peine quelques décennies. Voilà que nous sommes devenus du Quart-Monde épluché par la crise 2008. Beau mensonge que nous dire qu’elle est terminée… On a mis des gants de chirurgiens, mais le virus se propage.

On ne peut pas fermer la Terre comme on ferme un hôpital…

***

Oui, la route des politiciens n’existe plus pour les besoins «  modernes » du grand trafic des idées et des améliorations de nos vies.

Décadence !

Roosevelt pouvait bien établir le prix de l’or selon ses fantaisies pendant la crise des années 30. On utilise la même recette, mais bien laquée, parfumée, Ce qui nous bouche la vue, c’est le l’acier de la porte du frigo. Tout rutilant… Brillant ! Fascinant !

A se demander si cet appareil est en bon fonctionnement.

Alors, ce n’est plus un homme ou un représentant qu’il nous faut.

Ce qu’il nous faut, c’est que nous prenions en main le contrôle de nos pays.

Pour plagier la phrase de Kennedy ( écrite par un bon penseur ) :

«  Ne vous demandez plus ce qu’un dirigeant peut faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour que chacun soit un dirigeant »

En politique, les gurus temporels sont déjà morts. Nous élisons des cadavres…

Comment se surprendre, alors, que nous soyons si déçus ?

C’est en démembrant le pouvoir réel que nous pourrons accéder au réel pouvoir.

( On dirait que j’ai engagé quelqu’un pour l’écrire )

Nos dirigeants sont sourds, mais nous ne sommes pas aveugles…

Sur la route 66, le chien et l’aveugle se croisent sans trop se parler.

Alors, on ne fait que répéter la formule de la fripouille dans «  Les Visiteurs ».

O.K. !

Gaëtan Pelletier

27 août 2012

La Vidure

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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